"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pour Harriet et David, couple modèle, qui a fondé une famille heureuse, l'arrivée du cinquième enfant inaugure le temps des épreuves. Fruit d'une grossesse difficile, anormalement grand, vorace et agressif, Ben suscite bientôt le rejet des autres enfants, tandis que les parents plongent dans la spirale de l'impuissance et de la culpabilité.
La romancière du Carnet d'or, prix Médicis étranger 1976, mêle ici de façon impressionnante réalisme et fantastique, dans une fable cruelle qui met à nu l'envers et le non-dit des relations familiales.
Un véritable tour d'écrou. Doris Lessing semble possédée d'une indignation, d'un humour ambigu, aussi forts, aussi libres qu'à ses débuts.
Cela aurait pu être une belle histoire d'amour sous fond de conte de fées seulement voilà...
Un jeune couple se rencontre, se marient et rêvent d'une famille nombreuse.
Ils vont achetés une immense maison dont il ont eu un gros coup de cœur et Harriet va rapidement tombé enceinte, mais pas seulement du premier, va s'en suivre trois autres naissances qui vont l’épuisée littéralement et la famille pourtant heureuse et épanouie devra demander de l'aide.
Et voici qu'une cinquième grossesse non désirée montre le bout de son nez mais celle ci est bien différente des autres, plus difficile, Harriet souffre comme jamais, ce bébé lui déchire les entrailles.
Elle donnera naissance à Ben qui va plonger toute la famille dans une vie terrifiante et nous les suivrons dans une descente aux enfers angoissante.
Magnifique roman qui traite de la différence à une époque ou l'acceptation de cette différence était quasiment neutre, voir cachée et montrer du doigt.
quelque peu déçue par les personnages principaux : trop mous, trop dépendants, trop "tout".
gênée par tous ces personnages qui n'apportent pas grand chose à ce roman qui traite pourtant d'un sujet au combien difficile, qu'est un enfant dit "différent".
intéressée par la sujet qui ouvre la porte à plein de questions sans à priori ni parti pris si ce n'est celui du bien être de l'enfant.
Quand Harriet rencontre David, ce fut réciproque, ils savaient qu’ils formeraient une famille. Ils avaient les mêmes envies de beaucoup d’enfants dans l’Angleterre de la fin des années 60 où il n’était pas de bon ton d’avoir une grande famille.
Ils achètent une grande maison avec beaucoup de chambres. Ils eurent rapidement 4 enfants désirés, choyés, aimés. Les fêtes carillonnées se passent toujours chez eux et réunissent toute la famille des 2 bords. Tous adoraient allez chez Harriet et David, où l’on sentait la chaleur d’une vraie famille aimante, un vrai conte de fée……….
Mais les contes de fées ont une fin pas toujours idyllique. Celle-ci s’annonce avec la 5ème grossesse d’Harriet, accident incontrôlé !!!!!! Commence alors une période très dure pour la future mère car le fœtus se manifeste par des coups très violents qui la plient en quatre. Arrive la naissance et elle put s’écrier : « Dieu merci, c’est fini ! » Elle entendit une infirmière dire : »c’est une vraie petite brute, regardez-le » Un vrai petit catcheur ajouta le Dr Brett. Il est né en combattant la terre entière. C’est ainsi qu’elle fit la connaissance de son drôle de petit bonhomme de 11 livres à qui elle trouvait beaucoup de ressemblance avec un troll. Ben, puisque c’est son prénom ne sera jamais ni un bébé, ni un enfant comme les autres. Il fait peur à ses frères et sœurs, son père ne l’aime pas, sa mère difficilement. «Peut-être Ben vient-il d’une autre planète? Peut-être est-il un monstre d’une autre époque, celle des cavernes?»
David soutenu par tout le clan décide de placer Ben dans une institution, plutôt un mouroir. Cela se fit très vite, trop vite au goût de Harriet qui était pétrie de contradiction à l’égard de ce gnome. Recommence alors une vie plus calme et détendue. Les 4 aînés sont heureux de ne plus avoir peur, de retrouver leurs parents « comme avant ». Mais rien n’est plus comme avant. Les
Mais Harriet un matin, décide d’aller à l’institution voir son fils et devant la cruauté de l’endroit, décide de le ramener à la maison. La famille se délite jour après jour. Le couple n’en est plus un, les enfants décideront de partir en pension, le père rendre de plus en plus tard du travail et devient ce qu’il avait toujours honni : un homme plus accaparé par son travail que par sa famille.
Ben grandit, se colle aux basques de John, un jeune homme qui vient faire du jardinage. Se faisant, Harriet propose à John de prendre Ben en charge toute la journée contre rémunération. Puis arrive le collège et, là, il découvre une autre bande de bons à rien.
Ce livre m’a tenu éveillée longtemps après avoir tourné la dernière page. Je ne l’ai pas lu sereinement, il y avait comme une urgence, une grande violence. C’est un livre dur et troublant. Doris Lessing décrit cette famille avec un réalisme dur. Elle fait foin de tout lyrisme, met à jour l’hypocrisie de la société anglaise de cette époque. Toute la première partie du livre amène à la suite : la catastrophe. Mais, est-ce seulement de ce 5ème enfant dont il s’agit ? Qui est vraiment Ben ? Ce gnome n’est-il pas la peur de l’étranger, de ce qui est hors norme et que l’on ne peut classer ?
Vous avez compris, j’ai beaucoup aimé ce livre très dense qui ne se laisse pas oublier facilement.
Il y a longtemps que je l'ai lu. J'ai adoré. Il me parle encore...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
J'ai aimé ce livre. C’est un livre dur et troublant. Doris Lessing décrit cette famille avec un réalisme dur. Elle fait foin de tout lyrisme, met à jour l’hypocrisie de la société anglaise de cette époque. Toute la première partie du livre amène à la suite : la catastrophe. Mais, est-ce seulement de ce 5ème enfant dont il s’agit ? Qui est vraiment Ben ? Ce gnome n’est-il pas la peur de l’étranger, de ce qui est hors norme et que l’on ne peut classer ?