Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
«En avançant dans la connaissance d'une vie, si fragmentairement qu'elle nous soit parvenue, d'une oeuvre pour partie aussi lacunaire, je trouvais la confirmation d'une lucidité prodigieuse chez un être encore presque adolescent qui allait disparaître à l'âge de vingt-trois ans. La mort ne l'avait pas surpris. Il savait intimement que sa vie serait brève. Ce n'était pas chez lui une aspiration morbide, une attitude romantique inspirée par la lecture de Werther. Je vois plutôt à l'origine de cette conviction un phénomène d'empathie à l'égard des jeunes hommes de la Révolution française tombés sous la Terreur, ou l'exemple de ses propres camarades anéantis comme eux par le «fatalisme atroce» de l'histoire. S'il fait dire à Camille Desmoulins, pour décider Danton à agir, qu'il n'y a pas un moment à perdre, c'est sa vérité à lui, d'abord, qu'il énonce, c'est l'injonction qu'il s'adresse à lui-même et qui le portera jusqu'au bout, le soutiendra malgré son état d'épuisement dans son activité dévoratrice.» Pierre Silvain.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Yeong-ju est l’heureuse propriétaire d’une nouvelle librairie, située dans un quartier résidentiel de Séoul...
Un moment privilégié avec l’auteur de la bande dessinée "Azur Asphalte" : attention, places limitées !
Un premier roman époustouflant de maîtrise et d'originalité