Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Dans ce livre, Konrad Lorenz montre que l'agression n'a en elle-même rien de pathologique ou de "mauvais".
Elle est un "instinct" qui, comme beaucoup d'autres, aide à la survie des espèces. C'est l'agressivité qui, par exemple, contribue à la sélection des sujets les plus forts et les plus aptes à la reproduction. Mais si le comportement agressif peut être parfois exagéré jusqu'à devenir nuisible et manquer son but, l'évolution a "inventé" des mécanismes ingénieux pour diriger cette agressivité vers des voies inoffensives.
Chez l'homme, à qui manque malheureusement ce dispositif de sécurité, l'instinct d'agression semble avoir dépassé son utilité depuis que les armes modernes ont multiplié les possibilités de destruction. Pour l'auteur, l'étude de la conduite des animaux peut nous éclairer sur les dangers qui nous guettent. En se penchant avec un humour attentif sur les mariages des oies sauvages, les combats territoriaux de certains poissons ou les inhibitions quasi morales des loups, Lorenz entraîne le lecteur vers des réflexions imprévues et toujours profondes.
Il y a plus de quarante ans que j'ai lu ce livre, les conclusions sur l'Homme sont toujours en mémoire et me paraissent d'une brûlante actualité. Lisez notamment les développements sur l'enthousiasme militant. L'on peut comprendre à quel point une idéologie, quelle qu'elle soit, peut produire le mal chez l'Homme.
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