Moins d'une semaine après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, un enterrement rassemble la petite comnunauté de Gleiwitz autour d'un repas qui dégénère rapidement en gargantuesque ripaille. Tandis qu'entre rires et larmes se poursuit le règlement des contentieux idividuels dont la fièvre parasite le débat politique requis par les bouleversements de l'histoire, le vieux poète juif Silbergleit, authentique figure de la littérature allemande, s'achemine vers Gleiwitz dont il est originaire, abandonnant à Berlin l'édifice lézardé de son rêve idéaliste. L'irruption de ce convive tardif au cours du repas légitime dès lors, avec une pertinence inattendue, tous les acteurs d'une fiction qui brosse, avec cruauté et humour, le portrait d'une société dans sa dérisoire résistance aux irréversibles métamorphoses que les prémices de la guerre font, déjà, subir à ses passions et à son destin.
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