La Mousse du Chinois est un triptyque comprenant les récits intitulés La Lune en moisson, Dimanche à Paris et La Mousse du Chinois. Les actions se situent successivement à Prague, à Paris et à Tahiti. Ce livre excelle par son imaginaire puissant et enivrant qui métamorphose, çà et là, la prose en un poème en prose. Certains passages sont tout bonnement envoûtants par la précision des visions qu'ils offrent.
Le leitmotiv de ces trois textes, qu'il s'agisse d'une véritable confrontation avec les paysages de son enfance ou des rencontres avec les rues de Paris et les îles ensoleillées de Tahiti, est la dépossession. L'atmosphère de l'auteur, équivoque, évoque sans donner de réponse définitive (mais le pourrait-on ?) les questions fondamentales de l'amour, de l'éphémère et de la mort. À partir de descriptions « pongiennes » du réel, l'auteur ouvre les portes du sensible, laissant peu à peu la réalité céder la place au ressenti ; ressenti qui ne peut trouver son accomplissement que par-delà le réel, dans l'écriture.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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