Des romans policiers et des thrillers à dévorer pendant l’été
Lander doit se rendre à Paris pour accomplir sa dernière mission. Un objectif très à risques, véritable raison de son retour en France et de son changement d'identité. Pour lui, le compte à rebours est déjà lancé. Mais en chemin, il croise la route de Marie. Une jeune veuve dont l'époux policier s'est « suicidé » il y a quelques années, la laissant seule avec leurs deux enfants et beaucoup trop de questions... Lander a un doute, une intuition... Derrière ce geste désespéré, n'y aurait-il pas la marque du Mal ? Comme les ténébreux agissements de la BAC 96 qui semble avoir mis la ville sous sa coupe ! Implacable et plus enragé qu'un fauve, Lander se lance à corps perdu dans ce combat, bien décidé à faire place nette et à rétablir la vérité !
Des romans policiers et des thrillers à dévorer pendant l’été
Nous quittons Paco Sabian dans L'ombre de la nuit pour le retrouver sous un nouveau nom d'emprunt : Mano Lander. Changer de nom pour mieux se fondre dans l’anonymat et toujours prêt à venir en aide à son prochain, surtout lorsqu'il s'agit d'une aussi belle femme que Marie. Son mari policier s'est-il vraiment suicidé ? L'enquête menée par Lander va se révéler pleine d'actions, un coup de pieds dans la fourmilière et rien ne va plus. Cet ancien soldat, agent secret super entraîné va se dévoué pour que la vérité jaillisse et dans le même temps mener ses propres affaires. Il reste un personnage exceptionnel, taiseux attachant avec les gentils et sans pitié avec les méchants, une vraie caricature qui fonctionne super bien. Un polar bodybuildé qui n'en finit pas de nous surprendre, où tous les coups sont permis. Il y a du Rambo en lui, dur à la douleur et fin stratège, rien ne lui résiste ou presque. L'utilisation des réseaux sociaux et autres gadgets connectés donne à l'intrigue un côté très actuel.
Un style aussi percutant que son personnage. C'est dynamique et enlevé, on ne s'ennuie jamais. J'ai apprécié d'en apprendre un peu plus sur notre très mystérieux personnage. Les descriptions des combats sont jubilatoires et graphiques, de quoi visualiser la scène comme si on était au cinéma. En les lisant j'avais parfois la sensation d'être en slow motion. On ne compte plus les nombreux personnages secondaires, de vrais pourris, corrompus jusqu'à la moelle au sein de la police mais aussi des mafieux locaux toujours prêt à tout pour agrandir leur territoire. Tout cela nous donne un sombre aperçut de la nature humaine où règne l'intérêt personnel, l'injustice et la violence.
Une lecture plaisir que l'on est incapable de poser trop longtemps. Je lui souhaiterai bien de trouver le repos du guerrier mais en même temps j'adore découvrir les nouveaux challenges qu'il doit relever, j'espère que nous pourrons encore le retrouver dans un prochain roman. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/07/09/39531810.html
Ouh la, ça dépote, ça décoiffe, ça envoie du lourd, ça déménage ! Action survitaminée à toutes les pages. Et m'est avis que ce n'est pas si simple en écriture qu'en cinéma. Marco Pianelli s'en sort très haut la main si l'on aime le genre et même si sans y adhérer totalement, comme moi, on prend le risque e commencer son livre, car, ferré et totalement et pris par le rythme, l'intrigue et les personnages, il devient difficile d'en sortir. C'est violent, évidemment, dur, parfois à la limite du supportable pour une petite âme sensible comme la mienne, mais quel bouquin !
Mano Lander, ex Paco Sabian rencontré dans le précédent roman de l'auteur L'ombre de la nuit, change d'identité pour brouiller les pistes et empêcher quiconque de remonter à lui. Son personnage est un peu développé dans ce roman, au moins les raisons qui l'ont poussé sur la route à aider la veuve et les orphelins. C'est un solitaire sur-entraîné et prêt à tout. Aucun scrupule, aucune attache, mais il est bien sympathique quand même, il vaut mieux l'avoir dans son camp que contre soi.
Je n'ai pas pu résister à lire quasiment en une traite ce roman très noir, brutal. Autant je n'aime pas les films de gros bras, répétitifs et convenus voire conformistes et moralisateurs, autant ce roman est une vraie dose d'adrénaline sans bouger du canapé. En outre, il évite les écueils du cinéma, et sait poser des questions sur la société, son hyper connectivité, sa violence, son chacun pour soi, sa fin inéluctable : "La décadence des plus grandes civilisations s'enracinait dans leur grandeur, quand la faiblesse en leur sein les y prédestinait." (p.222)
Et le lecteur romantique que je suis -on ne rigole pas- de se prendre à rêver d'une happy end tout en redoutant le tragique. Qu'adviendra-t-il ?
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