Etonnant passage de l'enfance à l'adolescence, dans cette belle maison où d'étranges phénomènes vont se produire...
Arty, un enfant de 11 ans, est convaincu que sa maison a essayé de l'étrangler. Un premier roman enthousiasmant, impressionnant de maîtrise .
Arty, 11 ans, est convaincu que sa maison a essayé de l'étrangler. Il ne prend pas cette menace à la légère : sa famille est peut-être elle aussi en danger. C'est Paul, le père d'Arthur, qui a tracé les plans de cette bâtisse, la première du lotissement. Et si ça avait bouleversé l'ordre naturel ? Sa mère, Catherine, est antiquaire, experte dans le nettoyage des objets anciens : se doute-t-elle de quelque chose ? Avec l'aide de son VTT, de ses copains, de ses cassettes vidéo et de la magnétique Anna, Arty va chercher des réponses à ses questions et vivre l'aventure de sa vie. Et perdre à jamais son insouciance.
Etonnant passage de l'enfance à l'adolescence, dans cette belle maison où d'étranges phénomènes vont se produire...
Le premier roman de Raphaël Zamochnikoff, premier livre que j'avais entamé lors de la rentrée littéraire 2023, récit d'horreur et drame familial dont je n'avais pas accroché malgré le personnage d'Arty qui est attachant et touchant. Un thème attractif mais le récit est complexe, confus, beaucoup de mal a s'y immerger, roman contemporain avec une atmosphère séduisante mais hélas je n'ai pas adhéré.
En partant des terreurs qu’ont souvent les enfants, Raphael Zamochnikoff raconte l’histoire d’un garçon d’une douzaine d’années qui vit dans la peur permanente de ce que cache sa maison.
Issu d’une famille ordinaire, il est très influencé par son grand frère qui lui fait regarder des films terrifiants et entretient ses peurs. Mais dans l’ensemble, la vie de cet adolescent, avec ses copains, son amie, ses parents est tout ce qu’il y a de plus classique
Si des phénomènes inexpliqués viennent parsemer le fil de l’histoire, j'ai plus ressenti cette Maison vénéneuse comme les élucubrations d’un jeune garçon entrant dans l’adolescence, que comme un récit mystérieux sur des phénomènes paranormaux.
Hésitant en permanence entre un récit psychologique et un conte fantastique , j’ai trouvé ce roman d’une longueur infinie et j'ai longtemps espérer y voir arriver un événement marquant qui n'est jamais venu.
Je m’interroge encore sur l’intention de l’auteur qui, s’il voulait nous surprendre, est pour ma part bien passé à côté. J’espère au moins que ce roman aura servi à régler ses traumatismes d’enfant. Personnellement, je n'y ai rien trouvé d’intéressant.
Un coup d’épée dans l’eau.
J'ai eu la chance de remporter ce roman de la rentrée littéraire grâce à lecteurs-com, un des titres qui m'intriguait et que je n'avais pas encore eu le temps de lire. C'est le premier roman de Raphaël Zamochnikoff, l'un des trois titres de la rentrée des Editions Belfond. Il y a des romans dont le titre vous parle d'instinct, et celui-ci est illustré par une couverture, qu'on aime ou pas, mais qui complète ses quelques mots liminaires, avec un résumé qui prend soin de ne pas trop en dévoiler. D'ailleurs, question de préserver les secrets, l'auteur sait y faire puisque jusqu'à la toute fin du livre, je n'ai pas cesser de me poser des questions sur la nature même du mystère au centre de cette fameuse maison.
Retour dans les années 80, dans un petit village de Franche-Comté : Arty grandit avec son frère Franck entre leurs parents, Paul et Catherine Kena. Ils mènent la vie de jeunes adolescents un peu casse-cou qui écoutent des k7 dans leur walkman, vont se promener à vélo dans les forêts jurassiennes. Petit à petit, une sensation de malaise grandit chez Arty, dérangé par le silence de leur maison, qui a été conçu par leur père architecte et dans laquelle ils ont toujours vécu. En allant fouiner par ci et par là, Artu va déterrer des secrets, que chacun avait tenté d'oublier. Et pendant ce temps, les incidents inexplicables s'enchaînent dans et autour de cette maison.
Le récit se révèle de plus en plus prenant, on suit avec plaisir les déambulations du jeune adolescent qu'est Arty, ses premiers émois, sa maturation aussi à travers une décennie qui fait partie d'un siècle déjà révolu depuis vingt ans, et des paysages escarpés forestiers. Il distille le mystère peu à peu, à travers l'imagination et les yeux d'un garçon qui a encore du mal à se rendre compte de la réalité qui l'entoure, de ses parents, de Claudie la meilleure amie de sa mère. L'acuité de cet esprit qui s'émancipe de l'enfance, le regard plus affûté, le jeune homme va commencer à relevés les indices parsemés ici et là, dans cette fameuse maison. La maison tient sa place, une place qui va ne faire que s'accroître, maligne, insidieuse et dérangeante, il n'en fait pas une entité machiavélique totalement indépendante, c'est plus pondéré, c'est bien plus informel que cela et ça en est la force du récit. Le suspens qui entoure cette maison est vraiment préservée jusqu'au bout du bout : ne pas s'attendre à des révélations fracassantes, ce qui était un peu mon cas, Raphaël Zamochnikoff n'a pas choisit la voix du fantastique claire et franche pour mener l'intrigue de son roman.
Le cœur du sujet, ce sont les traumatismes que cette maison détient en son cœur, entre ses murs, consciencieusement étouffés, et pourtant qui sont visibles pour peu que la personne sache où regarder. La maison vénéneuse, c'est l'imagination débordante d'un garçon qui se cherche et se découvre, à travers le dessin qui exorcise ses fantômes, mais ce sera une autre paire de manches pour exorciser les fantômes de la maison. Le roman ne serait pas réussi sans la langue de l'auteur qui donne un peu de magie au récit de ce jeune Arthur et de cette famille aussi normale et classique qu'une grande partie des foyers français : maison, enfants, vie quotidienne émaillée de fêtes d'anniversaire et autres, lotissements, mais également ses disputes et ses drames. Je m'attendais à ce que l'auteur prenne une direction plus franche niveau tension psychologique et rebondissements, finalement, j'ai apprécié la voix de la subtilité et de la finesse que la simple intrusion d'un élément fantastique.
J'ai trouvé la façon dont est menée l'intrigue, par rapport au sujet de fond et aux traumatismes que portent silencieusement la famille et que je vous laisse découvrir, finalement très intelligente : l'auteur a choisi une voix qu'il mène avec adresse jusqu'au bout, et même si il y a quelques épisodes un peu longuets, que je ne pense pas essentiel au fond et à la forme de l'histoire - notamment ces épisodes de la vie d'adolescent d'Arty - c'est un roman qui charme par sa simplicité, laquelle dissimule une fausse complexité, et un style qui vous happe du début à la fin.
Une maison aux comportements hostiles, voire meurtriers, envers ses habitants, voilà de quoi exciter la curiosité du lecteur.
Dès le premier chapitre, on fait connaissance avec Arty, 11 ans, le héros de ce roman au scénario de film d’épouvante qui vit une drôle d’expérience :
« Il chercha à bouger sa main droite, paralysée. Une pression sur son poignet, irrésistible, lui envoya cette information que quelqu’un était là. Quelqu’un le tenait. »
L’auteur nous fait entrer de plain-pied dans cette famille et dans sa maison construite par le père architecte. Des deux garçons, c’est Arty, le plus jeune, que l’on va suivre avec sa bande de copains. Il découvre ses premiers émois amoureux, s’interroge sur le comportement des adultes et vit sa vie de pré ado. Mais voilà que les évènements étranges qui se passent dans cette maison qui a pourtant toutes les apparences de la maison du bonheur, l’inquiètent. Et si la maison était hantée, si elle leur voulait du mal ? Sa découverte d’un secret de famille bien gardé va corroborer ses doutes et une amie de la famille lui révèlera des pans de l’histoire familiale si bien dissimulée. D’autres faits inexpliqués viennent épaissir le mystère de la maison vénéneuse, comme sa mère piquée par une bête invisible. Il y a aussi l’histoire sanglante liée au lieu : autrefois un massacre aurait été perpétré dans une abbaye de femmes.
Le personnage d’Arty est touchant dans sa sincérité et sa recherche de la vérité. Sa vie d’ado est bien racontée mais traine parfois en longueur
L’auteur se complait à nous perdre sur de nombreux chemins, mélangeant réalité et fantastique. L’idée est louable, mais je me suis vite égarée entre ces fantômes d’une autre époque, ces piqures d’une bête introuvable, ces ombres inquiétantes et ces tentatives d’étranglement. Rajoutez à cela les rites de sorcelerie de la mère et le roman devient confus.
Avec des développements excessifs, le style manque d’envergure et casse le rythme alors qu’on aimerait être tenu en haleine.
Dommage ! Mais, comme tout premier roman, il faut rester indulgent… et attendre le suivant.
Je remercie les éditions Belfond et Lecteur.com pour cette lecture.
Étrange, un sujet un peu spécial, mais pourquoi pas il faut chercher le vrai fond de l histoire des phénomènes paranormaux ,il faut y croire , une lecture captivante pourquoi pas
L’enfant contre la maison
Le premier roman de Raphaël Zamochnikoff met aux prises un enfant avec sa maison. Persuadé qu’elle lui veut du mal, il va tenter d’en percer le mystère. Une quête qui va lui permettre de découvrir un lourd secret de famille. Habile et haletant!
C'est une peur irraisonnée qui fait fuir Arthur au petit matin. Il quitte la maison, enfourche son vélo et s'éloigne au plus vite de cet endroit qu'il a senti «vivant».
À 11 ans, il sait qu'il ne comprend pas tout et ne peut partager cette angoisse qui l’étreint. Franck, son aîné de cinq ans, se moquera de lui. À moins qu'il ne profite de la situation pour entretenir sa peur en lui livrant d'autres histoires effrayantes. «Des fois, quand je me couche et que j’éteins la lumière, je me dis que si quelqu’un montait et faisait grincer la dernière marche… je deviendrais complètement fou.»
Pas vraiment rassurant. Ni d’ailleurs son goût pour les films d’horreur qu’il raconte à son petit frère avant de lui offrir des séances privées, comme cette «Nuit du chasseur» avec Robert Mitchum, qui le fait cauchemarder.
«Il ne faisait qu’entrer dans le monde grisâtre qui commençait avec le collège. Il allait devoir se trimballer toutes ces peines et bien d’autres qu’il ne connaissait pas encore. L’avenir l’effrayait.» Il a de la difficulté à suivre le rythme, mais trouve un peu de réconfort auprès de ses copains et de la belle Anna qui va devenir sa plus proche amie, même si les deux années qui les séparent lui semblent former un énorme gouffre que son frère n’a lui aucun mal à combler pour se rapprocher de la voisine.
Le récit va alors osciller entre cette peur diffuse et les tentatives de s’en émanciper. C’est avec l’arrivée de l’été qu’il pense avoir trouvé l’apaisement, quand avec son père et son frère, il construit une cabane dans les arbres, sous le regard attendri de sa mère: «Catherine leur apportait de la citronnade, contemplant ses hommes en sueur occupés à bâtir le monde merveilleux d’Arty. Cela faisait longtemps qu’elle ne les avait pas vus si épanouis, si complices. La famille rayonnait.»
Un répit qui va pourtant être de courte durée, car sa mère va être la cible d’une attaque, mordue par on ne sait quoi. Une blessure qui va s’infecter et l’obliger à être hospitalisée, ravivant les craintes d’Arty. Qui reprend son enquête, essaie d’en savoir davantage sur l’histoire de ce coin de pays et ses habitants. Il va aussi découvrir les rituels que pratique sa mère avec les objets de sa boutique. «Elle dit qu'il faut parfois libérer la mémoire des choses, car certaines matières captent des énergies et peuvent les rendre, mais ce n'est pas sain.»
À force de fureter, il va mettre la main – dans le bureau de son père – sur un tube contenant des documents et des photos. «La vérité brûlait. Le mensonge aussi. Il attrapa une enveloppe, déformée par son séjour dans le cylindre. Elle contenait une petite carte blanche surmontée d’un nœud de tissu rose. Nous avons le bonheur d'accueillir... Rose. Poupée, Liza. Diminutif d'Elizabeth. Elizabeth Kena, Plus il lisait les mots, plus ceux-ci perdaient de leur sens. Il les prononça plusieurs fois, à haute voix, La date, surtout: 12 mars 1966.» Pourquoi personne ne lui avait-il parlé de cette sœur? et qu’était-elle devenue?
Raphaël Zamochnikoff a trouvé comment entretenir le mystère, comment faire d’une intuition une obsession, comment mêler le factuel au fantastique, sans que vraiment on ne puisse démêler le vrai du faux. Au fil des semaines la tension croît, les secrets sont dévoilés, la famille – y compris la tante et son fils – est totalement déstabilisée.
Si l’auteur a habité le Jura dans une maison semblable, il a surtout été biberonné aux films de genre et à la lecture de Stephen King. Ce n’est du reste pas un hasard qu’au détour d’une page, son frère souligne combien Le Talisman l’a marqué: «ses histoires, il sait comment les raconter, tu vois. Je veux dire, il sait quel angle adopter pour qu’on soit happé. On veut toujours tourner la page.» On peut dire qu’il a retenu la recette et que cette maison vénéneuse a tout d’un Stephen King à la française.
https://urlz.fr/nOfF
Elle reste au premier plan, cette maison, personnage à part entière, qui a instauré un dialogue occulte avec le jeune Arty dont elle peuple les cauchemars !
C’est pourtant une belle et grande maison, qui abrite la vie de cette famille que l’on pourrait penser sans histoire, vu de l’extérieur. Père architecte, mère brocanteuse, un frère ado qui découvre le goût de la liberté, Arthur n’a pas un profil à risque. Mais voilà cette maison qui l’abrite est vivante, il en a de multiples preuves : les bruits qu’elle émet, les ombres furtives qui surgissent à tout moment, tous ces signes n’offrent pas l’ombre d’un doute : elle est hantée. Le secret que découvre Arty au cours d’une exploration de la pièce interdite qu’est le bureau de son père, le conduira à échafauder une histoire familiale revisitée, source d’une investigation plus profonde encore pour comprendre ce qui s’est passé et le silence des parents.
Le thème est attractif, et le scénario du roman est calqué sur les films d’épouvante classique. On visualise très bien les scènes et on entend le bruitage terrifiant. Le secret est un point d’intérêt qui devrait capté l’attention et susciter l’attente d’une suite. Et pourtant, quelque chose ne fonctionne pas. Sont-ce les longs passages consacrées à l’introspection du personnage, les redites, l’emphase pour décrire les scènes sensibles ? La lecture est fastidieuse, complexe, et soporifique !
Rendez-vous raté avec ce roman qui avait pourtant tous les ingrédients pour être un page-turner.
416 pages Belfond 28 Août 2023
« La maison vénéneuse » est le premier livre de Raphael Zamochnikoff. Alors autant vous le dire tout de suite, il est totalement atypique et hors norme par rapport à ce que cette rentrée littéraire 2023 a pu offrir aux lecteurs jusque-là.
Arty, 11 ans, est persuadé que sa maison lui veut du mal et qu’elle a tenté de le tuer. Depuis, il est persuadé que sa famille et lui courent un grave danger en y habitant, maison dont son père a conçu les plans, étant architecte de profession. Arty se met alors en tête de tout faire pour protéger les siens, notamment grâce à l’aide de ses deux meilleurs amis et d’Anna, pour qui il en pince de plus en plus, signe des premiers émois amoureux. Différents événements se produiront, laissant penser que l’habitation est vivante et qu’elle n’a pas de bons desseins pour ses habitants.
Ce qui pourrait se comprendre comme un roman sur l’émancipation entre l’enfance et l’adolescence est bien plus qu’un simple drame familial. En effet, les terreurs nocturnes du jeune Arthur sont bien à prendre dans leur premier degré. Dans ses aspects « horrifiques », ce livre a eu le don de me faire dresser les poils de ma nuque.
L’histoire se déroule durant la seconde moitié des années 80, en France, dans l’un de ces nombreux et nouveaux lotissements qui voient alors le jour. Malgré un auteur français derrière ce récit, l’influence américaine n’est jamais très loin avec des références évidentes comme Stephen King ou la série, « The Strangers Things ».
Un reproche qui m’a un peu titillée est la longueur de certains passages ou chapitres. Cette faiblesse minime est peut-être due au fait de la novicité de l’auteur et pourra être gommée en poursuivant sa carrière littéraire ! En tout cas, pour une primo-œuvre, elle est bien prometteuse et devrait combler les amateurs du genre, tout comme j’ai été séduite !
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