"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Hanté par un passé douloureux, Lex Henderson part s'installer dans un petit village isolé, sur la côte australienne. Il tombe très vite sous le charme de cet endroit sauvage, où les journées sont rythmées par le sac et le ressac de l'océan. Au loin, il aperçoit parfois des baleines. Majestueuses, elles le fascinent.
Peu de temps après son arrivée, il rencontre Callista, artiste passionnée, mais dont le coeur est brisé. Attirés l'un par l'autre, ils ont pourtant du mal à laisser libre cours à leurs sentiments. Parviendront-ils à oublier leurs passés respectifs et à faire de nouveau confiance à la vie ?
Dans la lignée de La Mémoire des embruns, un roman tout en finesse, véritable ode à la nature et à son admirable pouvoir de guérison.
Un long et merveilleux roman d'amour. Nathalie Six, Avantages.
Une pure merveille. Gérard Collard, librairie La Griffe noire.
Un livre émouvant, plein de tendresse, qui évolue sur la côte australienne, ainsi que le survol de la vie foisonnante des grèves et celles des tristes tourments tortueux des humains. En effet, il est tellement facile de sombrer dans le désespoir, et de noyer ses pensées dans le gouffre de l'inconscient...
Lex Henderson, quitte Sydney, et va s'échapper dans une petite ville côtière, à la suite d'un drame familial ! La perte d'un bébé dont ni lui ni sa femme ne pourront se relever ; au bout du tunnel, le divorce.
Il va faire connaissance, peu de temps après son installation, dans sa maison des falaises, de Callista Bennet, une jeune artiste peintre, qui traverse, également une souffrance indicible, la violence conjugale de son mari qui lui fera faire une fausse couche
Pour seule distraction, la compagnie là-haut, des virevoltes des goélands dans les courants thermiques perdus dans la course des nuages gris annonciateurs d'orage. Il aura, un grand moment d'émotion, quand il ira avec sa planche de surf, au loin, à l'encontre d'un petit groupe de baleine à bosse. Un grand moment d'apaisement, car il se trouve fasciné par leur grâce et leur chant.
Or donc, ces deux-là, vous se rencontrer, d'où va naître une histoire d'amour ; avec il faut le dire des moments crispants. Des rencontres attendues, mais des situations conflictuelles causées par la discussion par la surpêche des baleines, Callista se trouve trop émotive et trop compliquée, pour séduire un homme, et, Lex qui trouve, que le purgatoire se trouve sur terre et considère donc qu'il est seul dans le néant. Bref difficile voire impossible pour eux de rester en phase en oblitérant leur cruel passé. Usant, fatigant ces éternels insatisfactions de l'un puis de l'autre !
Mais quel plaisir de lire les pages du roman de " Karen Viggers "concernant la faune, l'écoute de la nature, le passage au loin des bateaux drapés de brume et le silence qui calment l'esprit et qui favorisent la réparation des âmes esseulées.
écriture poétique pour décrire la Nature , superbe !
du coup j'ai embrayé avec " la mémoire des embruns " qui m'a fait tout autant voyagé .
Encore un chouette roman de Karen Viggers, entre amour et nature, rencontre et océan.
Lex Henderson, journaliste, blessé par la vie se réfugie à Merigan un petit village sur la côte australienne pour se couper de son ancienne vie et essayé de l'oublier. Il se fond dans la population locale plus ou moins facilement, liant certaines amitiés. Il y rencontre notamment Callista une jeune peintre qui qui vend ces toiles sur le marcher du village pour gagner sa vie en attendant que quelqu'un repère sontalent. Elle aussi est une écorchée de la vie.
On ne peut pas revenir sur la plume magnifique de Karen Viggers. Elle nous a déjà démontré son talent avec son précédent roman "La mémoire des embruns". Une écriture fluide, très agréable à lire, qui nous transporte en Australie.
Malheureusement, j'ai été moins enthousiaste à la lecture de ce récit. Les paysages restent magnifiques, mais nous sommes beaucoup moins en symbiose avec la nature. L'histoire concerne surtout Lex et Callista avec leur cache amoureux qui dure et qui dure. Il n'y a pas de rebondissement, tout est convenu, sans surprise. Il n'y a que les derniers chapitres qui nous hapent avec le sauvetage halletant de la baleine où j'ai réussi à retrouver l'ame de l'auteur qui m'avait tant transporté lors de son premier roman.
J'ai aimé cette lecture, mais je suis restée un peu sur ma faim. Cela ne m'empêchera d'aller découvrir son dernier roman "Le murmure du vent".
Rencontre entre deux personnes abimées par la vie dans un environnement sauvage de l'Australie.
Alex, journaliste de Sidney, a choisi de se retirer pour faire le dueil de sa fille, âgée de 8 mois, décédée de la mort subite du nourrisson et Callista, jeune peintre solitaire, elle aussi meurtrie avec le départ de son époux suite à un fausse couche.
Rencontre électrique entre deux personnes à fleur de peau qui va prend de l'épaisseur avec le second plan de ce roman : un intérêt croissant pour les baleines.
Ce roman met aussi en avant la solidarité des habitants du village dans la lutte à la survie d'une baleine après son échouage sur une plage difficile d'accès.
Ce livre m'a nettement moins transportée que les précédents romans de cet auteur, je l'ai trouvé quelque peu poussif et sans réelle surprise. C'est juste un bon feel good.
Lex a quitté SYDNEY et la frénésie de la ville pour venir s'installer sur la côte australienne dans un petit village plus que perdu. Une façon pour lui de rompre brutalement et totalement avec son ancienne vie et les douleurs qui ont jalonné celle-ci, même si sa mère et sa future ex-femme sont persuadées qu'il ne tiendra pas longtemps ainsi coupé de la civilisation. Il rencontre Callista, tout aussi sauvage que le paysage et tout aussi âbimée par la vie que Lex. Indéniablement, ces deux-là s'attirent, mais parviendront-ils à surmonter leurs souffrances pour croire encore à un avenir possible?
Bon, alors, autant vous le dire tout de suite, je me suis ennuyée.
Le récit de Karen VIGGERS est aussi plat et monotone que sont escarpés les paysages qu'elle décrit. Avec talent assurément, car son écriture incarne très bien le fracas des vagues sur les rochers, les majestueux et impressionnants sauts des baleines, le bush australien, mais ses descriptions sont un peu trop nombreuses et un peu trop longues, et du coup la nature un peu trop présente au détriment de la psychologie de ses personnages.
Ce jeu de "je t'aime moi non plus" entre Lex et Callista est lassant parce qu'incompréhensible; ces deux-là se jettent dans les bras l'un de l'autre avant de se déchirer pour des motifs qui ne sont pas à la hauteur de la violence avec laquelle ils s'éloignent l'un de l'autre. Que ce soit pour se trouver ou se quitter, tout va trop vite entre eux; leurs histoires, pourtant douloureuses et remplies de matière, sont trop peu exploitées pour expliquer la difficulté que Lex et Callista ont à s'engager de nouveau. Pour moi, il aurait fallu creuser un peu plus pour ne pas donner cette impression d'être face à des gamins capricieux qui refusent d'être heureux.
De la même manière, certains personnages secondaires auraient mérité d'être davantage fouillés, comme Jordi et Jimmy, le frère et le père de Callista.
Le personnage le plus attachant reste sans conteste la baleine et son échouage décrit dans la toute dernière partie du livre. C'est le seul moment où j'ai vibré et où ma curiosité s'est éveillée.
En définitive, une histoire très moyenne, sans surprise, sans grand intérêt.
http://cousineslectures.canalblog.com/archives/2017/06/05/35355448.html
En route vers l' Australie , le pays des kangourous ( c'est ce que je me suis dis en découvrant la toile de fond de cette histoire) Si ce n'est ,que des kangourous nous n'en croiserons pas. Par contre nous en apprendrons énormément sur les baleines . Et j'en suis restée assez surprise , les baleines (dans mes a priori) c'est au large du Canada que l'on les croise et bien que nenni, ma culture de la faune et la flore est vraiment déplorable. merci donc à l'auteure qui m' a permis d'en apprendre davantage dans ce domaine. Il faut dire qu'elle est vétérinaire et spécialiste de la faune et la flore de son pays Je comprend beaucoup mieux le passage sur le sauvetage de la baleine. Elle exploite très judicieusement ses connaissances Elle nous plonge dans un univers bien différent des plus fréquemment décrits en littérature. C'est d'ailleurs pour ce changement de paysage et de culture que j'ai choisi ce livre chez Net Galley et je remercie les éditions Escales pour m'avoir offert cette belle découverte.
Les paysages sont particulièrement bien décrits d'une plume agréable et légère, oiseaux, animaux, plantes, arbustes de toute sorte , (toute cette faune et flore locale) , sont comme les peintures de Callista la toile de ce roman. Oui le décor est superbement bien planté. le sauvetage de la baleine est particulièrement stressant et émouvant. Vraiment c'est intense, on s'y croirait Mais quand est il du reste ?
De cette histoire d'une reconstruction, grâce au pouvoir de la nature et de l'amour ?
De cette rencontre entre Lex et Callista ses deux personnages qui sont sensés se rencontrer et sauver l'un , l'autre ? Et qui ne se comprennent pas se taisant beaucoup de choses essentielles pour pouvoir construire à mon sens une relation sur des bases stables et durables ?
Comment peuvent ils alors s'aider l'un l'autre si tout n'est que secrets entre eux et découvertes fortuites ?
Quand est il de la maison des hautes falaises , de la fameuse maison des Wallace, de son passé, des blessures des uns et des autres ?
Tout est dévoilé au fur et à mesure mais personnellement pas assez exploité à mon sens Tout est traité en surface , enfin pour moi qui aurait aimé en savoir davantage sur la personnalité de Jimmy le père et son avis sur la chasse baleinière, sur les blessures de Jordi, que je ne comprend pas.
Comme je n'ai pas compris pas non plus Callista et Lex, j'ai du mal à suivre cette drôle de relation. Quoique comment le pourrais je ? quand eux même ne savent pas non plus où ils en sont et ce même au terme du roman ce qui donne une drôle de fin. Une suite peut être ?
L'auteure effleure de nombreux sujets comme le travail de deuil, la destruction des couples qui face à des épreuves se brisent au lieu de se consolider, le travail de reconstruction, mais tout ce ci n'est pas abouti, c'est comme si l'auteure fonctionnait à l'envers, comme si ce n'était qu'une toile de fond pour nous faire partager sa passion pour la nature, avec ici les baleines en premier plan. J'ai quand même eu le sentiment qu'il avait une symbolique dans tout çà.
De ce fait je sors avec un avis plutôt mitigé de cette lecture. J'ai passé un bon moment dans ce petit village au bord de l'océan , avec des autochtones pas trop commodes et il faudra à Lex, comme tout étranger dans n'importe quelle petite ville au monde , un moment avant de se faire accepter.Certains personnages donnaient vraiment envie qu'on les rencontre. Pour autant mes sentiments envers Lex et Callista, n'ont fait que changer en cours de lecture, empathie, agacement.
En conclusion je dirais que la lecture était plaisante, enrichissante, le style agréable, fluide, très descriptive mais que quelque chose m'a manqué dans cette relation entre les protagonistes Toutefois je conseille de faire sa propre opinion, P-être suis je un brin trop tatillonne. Et je reste quand même avec l'envie de lire La mémoire des embruns
Puisque l’été est synonyme de vacances partons pour l’Australie à travers les pages de ce petit bijou sous la plume délicate de Karen Viggers. Elle nous avait déjà séduits avec son précédent roman « la mémoires des embruns ». Si vous aimez la mer comme moi vous serez comblés. Viggers sait peindre avec des mots justes les humeurs de la mer qu’elle soit agitée par les vents ou fringante sous le soleil. Elle nous raconte le chant des baleines, le rugissement des vagues. Car la nature est toujours l’acteur principal de ses romans. Les personnages sont brisés par des drames personnels et c’est au contact des éléments puissants et sauvages, des baleines à la fois énormes et gracieuses, des oiseaux et des plantes qu’ils reprennent gout à la vie. C’est un baume sur le cœur…Cela apaise..
Lex est journaliste à Sydney et Castilla une artiste bohème. Ils ont chacun vécu des tragédies familiales dont ils portent encore les cicatrices. Lex a acheté une maison perchée sur la falaise dominant l’océan. Il noie son chagrin dans l’alcool. Castilla vit dans un vallon du bush côtier envahi par les eucalyptus. Leur relation ne se fera pas sans heurts.ils ont du mal à envisager un avenir. Lex le citadin va intriguer les habitants du petit village. Que cache-t-il ? et puis un mystère entoure cette maison. Tout en retenue l’auteure prend le temps de nous faire vivre un sauvetage de baleine. Une atmosphère de solidarité, d’amitié, de courage émane de cet épisode où les habitants du village épaulent la baleine afin de la remorquer au large. Y parviendront-ils ? N hésitez pas une seconde devant ce roman lumineux. C est une réflexion sur la fuite, la culpabilité mais aussi et surtout c est un hommage rendu à la Nature, véritable thérapie pour apaiser la souffrance des hommes et conduire à plus d’humilité….
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