"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La maison aux miroirs, une grande villa de Positano, est le seul endroit où Milena, comédienne, se sent vraiment chez elle. C'est là qu'elle a grandi avec son grand-père Michele. Elle en connaît tous les recoins, à commencer par la majestueuse entrée ornée de glaces qui lui vaut son nom.
Mais un jour, pendant l'une de ses visites au vieil homme, des ouvriers retrouvent un squelette sur la propriété. La police ouvre aussitôt une enquête. Michele, malade, semble particulièrement bouleversé par cet événement. Au gré de ses délires surgit un nom : celui d'Eva, sa femme, disparue des années plus tôt.
En quête de réponses, Milena va tenter de percer le mystère qui entoure l'identité de la victime. Pourrait-elle être sa grand-mère, dont elle ignore tout ? Pourquoi Eva, l'Américaine, est-elle partie subitement en abandonnant mari et enfant ?
Un voyage dans le temps et dans l'histoire qui nous plonge dans l'âge d'or du cinéma italien, sur les traces d'une vérité indispensable à Milena pour comprendre son passé et embrasser le présent.
J’adore la littérature italienne et les romans qui se déroulent dans ce pays. Ce critère et la sublime couverture m’ont convaincue de lire ce roman. Milena est une jeune femme qui n’a pas eu beaucoup de chance dans sa vie. Sa grand-mère est partie et a laissé son grand-père Michele seul avec sa fille (la mère de Milena) qui était encore bébé. La maman de Milena est décédée relativement jeune. Notre héroïne n’a donc pour famille que son grand-père qui souffre de la maladie d’Alzheimer et son père qui habite loin d’elle. Michele et Milena sont très complices et elle lui rend souvent visite à Positano dans sa villa surnommée La maison aux miroirs. Michele étant fragilisé et diminué, il fait faire des travaux, notamment dans son jardin. C’est durant le terrassement qu’ils découvrent un squelette, enfoui depuis des décennies. Que cache Michele ? Pourquoi sa femme est-elle réellement partie et qu’est-elle devenue ? Pour Milena, cette macabre trouvaille va aussi déterrer de sombres secrets. La maison aux miroirs avait tout pour me plaire : du suspense, des secrets de famille, les décors italiens et un début de romance. Pourtant, j’en ressors assez déçue. J’ai eu du mal à m’attacher à Milena, j’ai trouvé ce personnage plein de candeur et elle manquait pour moi de profondeur et de consistance. J’ai préféré Michele, ce grand-père qui a vécu trop de drames sans sa vie. J’ai aussi trouvé que le suspense ne prenait pas assez de place dans le roman. L’enquête piétine et les personnages secondaires ne cessent de dissuader Milena de déterrer les fantômes du passé. Cela manquait pour moi de crédibilité. Enfin, les thématiques sont trop nombreuses dans un roman assez court et ne sont donc que survolées, ce que je trouve vraiment dommage. Il s’agit malheureusement d’un rendez-vous manqué avec l’Italie pour moi !
La maison aux miroirs se situe à Positano en Italie. C'est la maison de famille de Milena, celle ou elle a grandi, seule avec son grand-père Michele. Celle-ci doit son nom aux 12 miroirs fixés dans son entrée.
Un jour, alors que des travaux sont en train d'être effectués dans le jardin, un squelette est retrouvé, au fond d'un puit... Qui est-il? et surtout comment s'est-il retrouvé ici?
Michele semble bouleversé et perd de plus en plus pied. Il ne cesse de confondre Milena avec Eva, sa grand-mère disparue il y a des années.
Avec ce petit résumé vous vous doutez bien que nous allons plonger dans l'histoire de cette famille, tenter de percer le mystère de cette macabre découverte et pourquoi pas traverser le miroir...
Si j'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce livre, la seconde partie à fort heureusement rattrapé le tout et au final je dois bien admettre avoir pris un certain plaisir à cette lecture même si elle ne se classe pas pour autant dans mon top 3 de la sélection du prix des lecteurs pocket (je l'ai classé 5/8).
Une lecture sympathique, parfaite en période estivale.
A 23 ans, Milena vit à Rome et, passionnée de théâtre, elle veut devenir actrice. C’est à l’occasion d’un séjour à Positano, une ville balnéaire du Nord de l’Italie, où elle rend visite à son grand-père, qu’elle découvre des secrets de famille, cachés depuis deux générations.
Dans cette superbe « maison aux miroirs » au bord de la mer, à cause de travaux de réfection, un cadavre inconnu ressurgit, et avec lui réapparaît le passé de sa grand-mère, Eva, qui a quitté son mari et sa fille pour se lancer dans le cinéma à New-York.
Perdu dans les histoires d’amour familiales passées et présentes, le cinéma n’est qu’un sujet très vague dans ce roman et si faire du cinéma se résume à « être célèbre et devenir une star », il manque sans aucun doute l’essentiel de ce métier. Si c’est la passion de la jeune héroïne, rien dans l’histoire ne reflète l’âme d’une actrice, son envie de se couler dans la peau d’un autre, la difficulté d’apprendre un texte, l’entente d’une troupe de comédiens, la direction d’un metteur en scène, la complexité des décors, la cohésion de l’équipe technique, le déroulement des tournages. On n’y parle que de soirées, de rendez-vous, de notoriété. Non décidemment, ce n’est qu’une vision tout à fait superficielle de ce milieu et il serait trompeur de dire qu’il est question ici de cinéma.
Un roman sans relief que l’on peut lire sans y réfléchir et trouver distrayant, pour peu que l’on ne soit pas exigeant sur la vraisemblance des propos. Personnellement, je l’ai trouvé soporifique au possible et il ne me laissera pas un grand souvenir.
Depuis l’enfance, Milena se réfugie dans le « giron » de son grand-père (Michele Loffredo) qui vit dans une vaste maison, remplie de miroirs (ses propres créations) à Positano. Son père (Lorenzo) et sa belle-mère (Theresa) – eux – n’ont plus aucun contact avec Michele, sans même que Milena en connaisse la raison. Devenue grande, elle fuit régulièrement Rome pour le rejoindre (Michele est à présent atteint de la maladie d’Alzheimer …) Jusqu’au jour où des ouvriers vont découvrir un squelette, près d’un muret du jardin !
C’est Federico Marra, le chef des carabiniers qui est chargé de l’enquête. Et la découverte de ce mort semble fortement perturber le vieux Michele … Qui était donc cette grand-mère maternelle américaine qu’elle n’a pas connue et que Michele avait rencontrée à la Mostra de Venise, en 1956 ? cette Eva Anderson, qui avait rêvé d’une carrière d’artiste avant de disparaitre en abandonnant son mari et sa fille Marina ? Pourrait-il éventuellement s’agir de ses propres restes ?…
Cristina Caboni va nous transporter à travers le temps et les origines de cette singulière histoire, jusqu’à un dénouement inattendu. Un joli roman (qui se lit d’une traite, tant le lecteur est curieux d’en savoir plus …) sur l’amour, les secrets de famille et la brutalité de certaines destinées. L’Italie, c’est la beauté, le cinéma, le soleil et la vendetta … Une écriture simple et efficace, doublée d’une intrigue qui tient la route. Un gros plaisir de lecture !
Nous voici à Positano, dans ce merveilleux paysage de la côte amalfitaine.
Et c'est vrai qu'au-delà du roman, j'ai aimé y retrouver cette lumière "italienne", ce petit truc qui me plaît tant là-bas et que l'auteur Cristina Caboni a su transmettre dans les différentes "scènes" de son histoire.
La dolce vita, le goût du soleil sur la peau et des citrons dont on fait d'exquises confitures : il y a tout ça dans ce roman !
S'y glisse une pointe anglaise tout de même à l'instar de Lewis Carroll avec la mystérieuse pièce aux miroirs.
C'est dans ce décor sublime que se démêlent les fils de notre intrigue autour des arts et du cinéma, de l'histoire et de l'espionnage, de la famille et de l'idée de transmission.
Vous aimerez sûrement découvrir les secrets cachés dans la villa de Michele, le grand-père qui a élevé Milena.
Car qui n'aime pas les cachettes secrètes ? le cadavre enterré au fond du jardin de la propriété ne doit pas les apprécier beaucoup quant à lui…
Toute la vie de Milena va se trouver bousculer par cette découverte invraisemblable, d'autant que son grand-père semble en savoir plus qu'il n'y paraît…
Il est passablement perturbé et se retranche dans ses souvenirs, particulièrement ceux ayant trait à sa femme Eva qui a disparu il y a des années…
Forcément on se demande si ce n'est pas d'elle dont il s'agit ? Mais je ne vous le dirai pas !
Il suffit de pousser la porte de la maison aux miroirs pour le découvrir…
Je poursuis mon voyage italien par un saut dans la botte, sur la côte amalfitaine et plus exactement à Positano et ses paysages pittoresques où Cristina Caboni a situé sa nouvelle histoire parue aux Presses de la Cité dans l'excellente traduction de Marie Causse. Ce n'est pas le premier roman de cette auteure italienne, apicultrice en Sardaigne, que je lis et je peux vous assurer que ce ne sera sûrement pas le dernier, que ce soit en VO ou en VF.
C'est à Positano que se trouve la Maison aux miroirs. Là où Milena a grandi au côté de son grand-père Michele et où elle revient dès que son métier de comédienne le lui permet pour passer un peu de temps avec le vieil homme. Là aussi qu'un squelette est retrouvé à l'occasion de travaux d'entretien et de réfection de la grande demeure familiale.
Alors qu'une enquête est ouverte, Michele est appelé à replonger dans son passé et des souvenirs bien enfouis. Encore plus lorsqu'il évoque le prénom de sa femme, Eva, qui n'a plus donné signe de vie du jour au lendemain. Ce squelette est-il celui d'Eva? C'est ce que l'enquête va devoir déterminer, ainsi que les causes et circonstances du décès et pourquoi son corps a-t-il été caché? Autant de questions auxquelles Milena cherche aussi des réponses n'ayant jamais vraiment connu ni su qui était cette femme, sa grand-mère de naissance américaine dont personne ne prononçait le prénom sauf pour rappeler qu'elle avait abandonné sa famille.
Mais trop de similitudes avec son propre parcours et le besoin de comprendre contraignent la jeune comédienne à s'impliquer plus qu'elle ne le voudrait dans cette plongée dans un passé que Michele a toujours tenu secret au point de l'oublier dans la maladie et ses absences.
C'est encore de beaux portraits de femmes que nous présente Cristina Caboni ici. Celui de Milena bien sûr, partagée entre l'affection pour son grand-père et son besoin de découvrir la personnalité de sa grand-mère dont elle a hérité certains traits de caractère et la même envie de jouer la comédie. Et celui d'Eva, coupée net dans son élan. Une femme qui n'a pas su se préserver, ni faire la part des choses entre sa carrière et sa famille. Une femme qui parait insensible de prime abord et que l'on apprend à connaître. Tout comme le fait Milena à ses risques et périls, entre réalité et cinéma.
La maison aux miroirs, c'est une histoire passionnante, bouleversante, portée par une écriture des plus prenante, attentionnée et soignée et qui nous enchante par ses paysages colorés, la proximité de la mer et son atmosphère trouble et unique.
La maison aux miroirs ou quand le rideau s'ouvre enfin...
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