Dans une vieille bâtisse isolée en Toscane, une fillette souffre de maux bien étranges... Lors de phases de transe, Eva semble habitée par le mal et obéit aux ordres d'un ami imaginaire inquiétant.
C'est en tout cas ce que rapporte sa jeune fille au pair à Pietro Gerber, illustre hypnotiseur pour enfants. Ce dernier, traumatisé par sa précédente affaire, hésite à prendre en charge cette patiente.
Mais au cours de leurs séances, elle dissémine des indices sur une histoire qui ronge Gerber depuis des décennies : la disparition brutale de son ami, survenue dans son enfance.
Comment peut-elle être au courant de détails que même Gerber a enfouis en lui ? En sondant les affres de la mémoire d'Eva, Pietro Gerber va être victime d'un jeu de piste dangereux, qui l'obligera à se confronter à ses pires démons.
Dernier opus publié de la série Pietro Gerber. Un thriller psychologique addictive, prenant et palpitant. Deux enquêtes s’entremêlent. Hypnose, parapsychologie et surnaturel. Les dérives de la manipulation mental mais aussi les traumatismes du passés.
Les chapitres sont courts, le style narratif est efficace et un bon tempo. On retrouve avec plaisir Pietro Gerber qui tente d’aider des enfants et ados pour trouver une vérité, tenter d’expliquer l’inexplicable. Ambiance prenante, noirceur, angoisse, personnage ambiguë et quiproquos. Une nouvelle plongé dans l’obscurité et les méandres de l’âme humaine.
"À ce moment-là, l’hypnotiseur fut heureux d’avoir remis l’affaire sur des rails sains. Il lui avait rendu sa rationalité en la débarrassant de ses stupides superstitions. Il avait donné un sens à sa propre journée, et maintenant il allait rentrer chez lui et s’accorder une bonne nuit de sommeil bien méritée."
"Le jour où tu décides de te mettre au régime, il y a toujours quelqu’un pour t’offrir une boîte de chocolats, disait toujours Monsieur B. La vie est pleine de pirouettes du destin, mais nous ne nous en apercevons que quand nous sommes contraints d’y prêter attention."
"La vie est pleine de pirouettes du destin, mais nous ne nous en apercevons que quand nous sommes contraints d’y prêter attention."
On retrouve la vie de Pietro Gerber qui cette fois plonge dans ses souvenirs d’enfance. C’est efficace, agréable à lire et on attend la suite. Un seul bémol le personnage d’Anna Hall est évoquée mais sans plus, il faut je pense attendre le suivant.
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Dans cette nouvelle histoire, Pietro Gerber, un hypnotiseur de renom, est fortement sollicité pour examiner le cas d'une fillette vivante seule dans une vieille maison isolée en Toscane. Cet enfant rencontre des difficultés liées à la présence d'un ami imaginaire.
Malgré ses hésitations en raison d'une précédente affaire infructueuse, Pietro finit par accepter d'aider la jeune Eva. Au fil de son enquête, il découvre qu'Eva lui révèle des indices sur la mystérieuse disparition de Zeno Zanucci, un garçon qui a subitement disparu lors d'une partie de cache-cache alors que Pietro avait onze ans.
Cette affaire avait profondément marqué Pietro et ses amis de l'époque lors de leurs vacances. Comment la petite fille peut-elle être au courant de détails que Pietro n'a jamais partagé avec qui que ce soit ? Est-elle capable de communiquer avec les défunts ?
Il s'agit d'un thriller captivant qui m'a maintenu en haleine jusqu'à la toute dernière minute. L'intrigue est palpitante, mystérieuse, et formidablement bien construite, rendant l'histoire addictive.
J'avais déjà beaucoup apprécié le précédent roman de l'auteur, "La maison sans souvenirs", et ce nouvel opus m'a tout autant charmé.
Les romans de Donato Carrisi sont captivants et s'écoutent avec grand plaisir, notamment grâce à la voix talentueuse de l'acteur Sylvain Agaësse, qui m'emporte à chaque fois dans le récit.
Donato Carrisi a l'art de créer une atmosphère de lecture à la fois palpitante, angoissante et sombre.
Un auteur incontournable dans ce genre littéraire.
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Depuis la découverte fracassante du « chuchoteur », je suis devenu un fervent lecteur de Donato Carrisi. J’adore cet auteur et je lis quasiment tous ces livres. Seulement ces dernières années, je restais un peu sur ma faim avec des opus un peu décevants. Heureusement, je ne me suis pas découragé pour autant !
J’avais lu uniquement le premier épisode de cette nouvelle série, mais je n’ai pas été perdu dans la lecture. L’histoire peut sans problème se lire indépendamment. Le psychologue Pietro Geber est confronté à une fillette qui bouleverse son pragmatisme. Pendant l’analyse, elle le remet face à un drame de son passé. Dès lors, déstabilisé, il met tout en œuvre pour essayer de comprendre l’incroyable.
L’écrivain a toujours été un maître dans l’art de nous manipuler. Avec le métier de son personnage principal et les techniques d’hypnose qu’il utilise, il peut s’en donner encore plus à cœur joie. Il joue avec le subconscient de ses protagonistes afin de faire dériver son aventure entre réalité et imagination. Tout au long de l’intrigue, on ne sait jamais si on a affaire à du surnaturel ou à des manœuvres psychiques. L’auteur insinue des détails troublants qui accentue notre confusion.
Moins rocambolesque que le premier tome, « La maison aux lumières » est un modèle de construction efficace. Le narrateur est au diapason et j’ai écouté frénétiquement en recherche de la vérité. Mais c’était sans compter sur le conteur italien qui m’a tenu sous tension jusqu’à la fin. L’habileté de son scénario m’a réservé de belles surprises et l’emprise a fonctionné sur moi. Mon cerveau cartésien a été mis à rude épreuve !
Si vous ne connaissiez pas Donato Carrisi, cette histoire peut être, à l’instar du « chuchoteur », une bonne porte d’entrée dans son univers. Si vous êtes déjà un adepte, foncez, c’est un bon cru !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/11/23/895-donato-carrisi-la-maison-aux-lumieres/
Version Audio :
Quelque chose me dit que la série consacrée à l’hypnothérapeute Pietro Gerber est loin d’être terminée. Je suis ravie d’avoir pu jusqu’à présent la suivre dans l’ordre, et La maison aux lumières, suite de La maison des voix et de La Maison sans souvenirs est sans conteste mon préféré. J’ai suivi avec passion ce thriller psychologique glaçant sans en perdre une miette!
Dans ce nouvel opus, Pietro Gerber est convié par une jeune fille pair à examiner le cas d’une fillette recluse dans une vieille bâtisse isolée de Toscane, qui souffre de l’influence négative d’un ami imaginaire… Réticent en raison du fiasco de sa précédente affaire, l’hypnotiseur accepte finalement de suivre la petite Eva dans ses élucubrations. Mais Pietro va découvrir que l’enfant lui livre des indices sur la disparition du petit Zeno Zanucci, un petit garçon qui s’est volatilisé lors d’une partie de cache-cache alors que Pietro était âgé de onze ans. L’affaire avait à l’époque traumatisé la bande d’amis avec laquelle il partageait ses vacances. Comment la petite fille peut-être être au courant de détails que Pietro n’a jamais révélé à personne? Parvient-elle à communiquer avec les morts ? Autant de questions fantasmagoriques qui vont obliger Pietro à une quête obsédante mêlant passé et présent, dans une ambiance sinistre et inquiétante.
Impossible de ne pas être saisi par l’atmosphère ténèbreuse du récit : je précise que j’ai écouté ce livre, de nouveau interprêté par Sylvain Agaësse qui réussit brillamment à nous envoûter. Un manoir isolé de Toscane, dans lequel vit recluse une petite fille agoraphobe, délaissée par ses propres parents qui visiblement la craignent comme le Diable. Une gouvernante aigrie dont l’ombre erre dans les couloirs et une jeune fille au pair d’origine suédoise qui est la seule à s’inquiéter du sort de l’enfant. Lorsque Pietro débarque pour sa première consultation, il ressent l’atmosphère étrange du lieu et l’aura inquiétante qui émane de l’enfant. D’étranges phénomènes ne tardent pas à apparaître et l’on oscille vite entre paranormal et drame psychologique, Pietro n’ayant de cesse de se replonger dans son enfance traumatisée. On hésite donc entre un aspect fantastique et la manipulation mentale, lequel des deux l’emporte, je ne vous le dirai pas, mais je vous conseille fortement ce thriller implacable!
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