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Vous avez fait le tour de l'humour absurde ? Que nenni. Découvrez en la quintessence. Après le succès de Faut pas prendre les cons pour des gens, nous vous proposons aujourd'hui de remonter dans le temps et de découvrir les histoires d'Emmanuel Reuzé avant les Cons ! Des univers complètement barrés, des jeux olympiques du crime, une passion fiévreuse entre experts comptables ou encore les aventures de l'homme mal cadré... Reuzé parvient à repousser les frontières d'un humour complètement décalé encore plus loin.
Après les tomes Faut pas prendre les cons pour des gens, Emmanuel Reuzé récidive dans l’absurde et la connerie poussée au maximum, même si parfois, ce que l’on voit ou entend ici ou là tendrait à prouver que même l’imagination la plus débridée ne serait pas à la hauteur de la réalité.
Dans cet album, c’est le grand n’importe quoi : ça tire, ça triche, ça embobine, ça ose tout…
De la légende Billy the Kid, à celle de Tarzin -un ersatz de Tarzan-, en passant par Batman, par les aventures drolissimes de Super Mal Cadré et celles de divers amateurs de loufoqueries diverses, cet album ne se refuse aucun débordement.
Très Fluide glacial, un humour décalé, trash, qui, si l’on cherche un peu pousse à la réflexion sur nos modes de consommation, nos moyens de communication, nos modes de vie. Une lecture saine.
Une fois n'est pas coutume : une BD au programme, grâce à la Masse critique Graphique de Babelio et aux éditions Fluide Glacial !
L’album et même les trois albums qui ont précédé La limite n’a pas de connerie avaient un titre provocateur : « Il ne faut pas prendre les cons pour des gens », avec la référence Fluide glacial en couverture attirait l’oeil sur les rayonnages. Et pour qui tentait l’expérience, peu de risques d’être déçu.
La limite n’a pas de connerie est une compilation, de pages publiées entre 2007 er 2009 dans Psykopat et L’écho des savanes.
On y retrouve intacts les raisonnements absurdes et les situations incongrues, les personnages complètements délirants, comme ce cow-boy prêt à en découdre dans un village déserté et qui tire sur tout ce qui ne bouge pas ! Des hold-up au pistolet à eau aux déviants sexuels attirés par les bigorneaux, les occasions ne manquent pas pour s’étonner de l’imagination fertile de l’auteur.
Les thèmes abordés sont très variés et les procédés humoristiques également, il n’y a pas deux gags semblables.
Bien sûr, c’est très déjanté, mais parfois derrière le loufoque pointe une once de vérité qui en dit long sur le comportement et l’absence de limites à la connerie de nos contemporains, comme le dit le titre à l’envers.
J’aime aussi le dessin, travaillé et percutant, parfaitement en harmonie avec le délire des textes.
Pour sourire un moment en ces temps moroses, Emmanuel Reuzé est un excellent remède.
Merci à Babelio et aux éditions Fluide glacial.
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