"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans La Grande lumière, Scheerbart reprend, à la suite de Rudolf Erich Raspe et de Gottfried August Bürger, le célèbre personnage affabulateur du baron de Münchhausen, pour en faire le porte-parole de son propre imaginaire kaléidoscopique. Alliant bon sens et ingéniosité technique, le baron, accompagné de sa fidèle amie Clarisse, nous entretient de voyages interstellaires, de formes de vie extraterrestres, d'événements surnaturels tout en inventant la diffusion instantanée de messages lumineux (avec pour conséquence la fin de la presse écrite) et le multi-meeting holographique. Comme à son habitude, Scheerbart fait se côtoyer bouffonneries et intuitions pénétrantes. Münchhausen voyage en aéroplane, évite la Première Guerre mondiale, critique le fanatisme religieux, disserte des avantages de l'artifice sur la nature ou a une étrange prémonition du phénomène de la matière noire, sans cesser de vilipender la vieille Europe utilitariste et pragmatique au profit d'autres cultures et en particulier de la Chine, dont il prédit l'essor fulgurant - et exporte pour finir avec succès, en entrepreneur avisé, son concept d'architecture de verre aux États-Unis. Non content de pourfendre l'européo- et l'occidentalocentrisme, c'est à l'anthropo-, et même au géocentrisme que s'en prend, sous la plume de Scheerbart, cet infatigable raconteur !
300 exemplaires sur Munken naturel 110 g.
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