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Avec La Corde de mi, Anne-Lise Grobéty revient au roman : cette histoire de rencontres manquées et de paroles perdues a pour protagonistes un luthier et sa fille et pour cadre le haut pays neuchâtelois. C'est une belle histoire de rencontres manquées et de paroles perdues que raconte ici Anne-Lise Grobéty : entre une mère et son fils, entre deux frères séparés contre leur gré, mais surtout entre un père et sa fille, le luthier Marc Favrod et Luce, la narratrice trentenaire, qui ne se réconcilie qu'après sa mort avec cet homme au caractère difficile.
«Bander étroitement/les deux parts de moi-même/serrer dur/le présent le passé » (selon José-Flore Tappy citée en épigraphe), c'est aussi pour Luce s'ouvrir à la possibilité d'un avenir partagé avec Nicola, le peintre italien dont le nom apparaît très tôt, quoique fugacement, dans ce quatrième roman ample et maîtrisé. Après plusieurs volumes de récits et de nouvelles, La Corde de mi marque ainsi le retour de l'écrivain à un genre qu'elle n'avait plus abordé depuis Infiniment plus (1989, réédité en camPoche en 2006).
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