"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Tu fais quoi à Noël ?
- Moi je me suicide, et toi ? » Bien sûr, dit comme ça, ça peut paraître sinistre, mais, à quarante-cinq ans, c'est ma meilleure option. Ce n'est pas comme si je faisais des malheureux autour de moi. Comme si j'abandonnais mari et enfants. Je n'ai ni chien ni chat. Même pas un perroquet pour me pleurer.
Et puis ça me laisse deux mois pour faire connaissance avec mon vrai moi.
Deux mois c'est court. Ou long, ça dépend de ce qui se passe, en fait.
Célibataire, peu d'amis, plus de parents, Sylvie Chabert est persuadée que sa vie ne mène à rien et veut mettre fin à ses jours. Mais une série d'événements imprévus contrarie son plan. Tour à tour hilarant et émouvant, Joyeux suicide et bonne année ! est un antidote à la solitude, un hymne à la vie, une comédie salutaire et impertinente.
A 45 ans, Sylvie est tellement déprimée qu'elle voudrait en finir. Comme elle vient de perdre son père, dont elle s'occupait en fin de vie, elle n'a plus de raison de rester vivante. Vivante, l'est-elle vraiment, elle qui est passée à côté de sa vie ?
Ses questionnements l'entraînent à voir un psychothérapeute qui va l'inciter à réaliser quelques défis pour se dépasser avant de se suicider. Il leur reste quelques semaines avant Noël, date fatidique choisie par Sylvie pour mettre fin à la monotonie et la tristesse de ses jours...
Sylvie se trouve moche, sans attrait, insipide et il faut avouer qu'au début du roman, elle manque cruellement de saveur et, surtout, d'affection. Je ne me suis pas franchement attachée à ce personnage trop caricatural à mon goût et pétri de mauvais clichés (grossophobie, jalousie, amertume, stéréotypes à l'encontre des gays, "pauvrophobie"), qui la rendent parfois carrément idiote... Son ignorance des sentiments et des us et coutumes sociaux de la séduction auraient pu être touchante si le trait n'avait pas été aussi grossier... Je connais des personnes célibataires sans enfants absolument merveilleuses, bien loin de tous les défauts de caractère dont est affublée cette pauvre Sylvie. Cependant, certaines anecdotes restent crédibles (plateau-repas, métro-boulot-dodo, crise de la quarantaine), tandis que d'autres m'ont fait sourire (épilation, vol, culotte...) sans jamais m'émouvoir vraiment.
Voici un très court feel-good qui se lit très rapidement. L'écriture de Sophie de Villenoisy n'a rien de franchement notable, si ce n'est sa fluidité et les quelques éclats d'humour noir et de grossièreté bien nourrie (et fort à propos).
Chronique Nathalie Bullat
Je ne suis pas réceptive aux romans dits "feel-good". Je peux comprendre que cela plaise surtout en ces périodes sombres. Les trames sont souvent les mêmes, çà dégouline de morale et de bons sentiments ! Celui ci m'a attirée par son titre décalé ! Pourtant le thème est grave puisqu'il s'agit de solitude. Oui j'ai ri ! Le ton cynique du départ m'a amusé. Mais j'aurai aimé que ce ton et cet humour persistent tout au long du roman . Dommage çà partait bien !
L'héroïne, Sylvie, 45 ans n'a ni mari, ni enfant, ni amant, juste une amie aussi déprimée qu'elle! Elle a pourtant un bon job de juriste. Elle vient de perdre son père. Elle traîne son ennui et sa tristesse chaque jour un peu plus. Son appartement est moche. Elle n'a pas deux sous de coquetterie, mal habillée, mal coiffée.
"Quelconque et transparente avec le sex-appeal d'une limande" voilà comment se définit-elle !!!
Elle décide de mettre fin à ses jours pour Noël. Prévu dans deux mois entre 14heures 30 et 16 heures30 ! Elle s'est déjà acheté une concession ! Son psy ( et oui elle en a un ) à qui elle a confié ce choix inattendu, ne la décourage pas. En attendant ce suicide, il lui impose des défis à l'encontre de sa personnalité, comme commettre un fait répréhensible ou une expérience qui contrariera sa pudeur. Et là voilà qui brave 45 ans de conduite irréprochable et se met à draguer un inconnu sans aucune retenue ! Elle est en carence d'affection. Nous voilà parti dans des scènes salaces ! mais pas d'inquiétude la fin est très morale .
Certes, vous vous amuserez avec ce roman, et tant mieux s'il vous réconforte !
Il m'a remis en mémoire un roman que j'avais oublié, lu il y a longtemps, et sur ce thème, dans un style plus riche , plus accompli : "Sheila Lévine est morte et vit à New-York". Je vous le recommande. L'héroïne, elle aussi veut se suicider. Elle est harcelée par une mère juive qui veut la marier à tout prix, a un coté "Bridget Jones" mais des années 70. Vous l'aimerez dans le new-York bouillonnant de cette époque!
Un livre très drôle et qui fait du bien. Sylvie, le personnage principal, cinquantenaire, célibataire sans enfant, vient d'enterrer son père, dernier membre de sa famille. Elle se trouve donc confrontée à la solitude et prend la résolution de se suicider. Sur les conseils de son amie, elle consulte un psy et lui révèle son intention funeste. Étonnamment, loin de l'en dissuader, ce dernier l'aide à fixer une date et lui fixe des missions chaque semaine afin de l'aider à se retrouver et à renouer avec la vie.
Arrivera-t'elle à retrouver goût à la vie ou ira-t'elle au bout?
Loin d'être déprimant ce récit se révèle "dépoilant", hilarant et permet de passer un très moment.
Divertissant.
D'instinct, je fuis les romans « feel-good », j'ai reçu celui-ci dans une box et le titre m'a fait dire pourquoi pas mais en fait définitivement c'est non.
On suit Sylvie, 45 ans, une femme qui a été passive toute sa vie et décide de se suicider le 25 décembre. Pour être sure de son choix, elle commence par aller chez un psy qui lui donne un défi par semaine.
Alors on est censé rire des déboires de cette dépressive qui n'a jamais pris sa vie en main et essaie enfin pour mieux mourir sauf que ce n'est pas drôle, c'est une succession de scènes embarrassantes et je ne suis pas du genre à rire du mal-être d'autrui. Je n'aime pas cette héroïne qui n'a jamais pris d'initiative pour avoir une vie qui lui convienne et du coup considère que sa vie ne vaut rien. Mince 45 ans il était temps de te bouger ma grande. de plus les messages véhiculés me dérangent grandement. Quand on est dépressif, la solution miracle c'est facile : un tour chez le coiffeur, dépenser des sommes folles en vêtements, coucher avec le premier venu et en avoir après les gros. Non non et non. L'idée que le bonheur c'est simple comme des achats compulsifs m'agace même si se sentir beau/belle est une étape effectivement, c'est n'est pas une solution miracle. Et puis la grossophobie, ça va cinq minutes, ce n'est pas parce qu'elle est mal dans sa peau qu'elle doit forcément « taper » sur les gros et là on est servi entre la copine qui noie son chagrin dans la nourriture donc devient grosse « bien fait pour elle si son mari est parti » et l'homme gros qui évidement sue et pue flute et re-flute.
En résumé, ce n'était pas une lecture pour moi mais alors pas du tout.
Une bonne dose de rire, de second degré, d'auto-dérision et de loufoquerie.
Bien dosé, c'est un bon moment de détente que nous sert ce petit roman. Rires et sourires garantis !
C'est vraiment rare que je note si peu, un roman, mais personnellement, je n'ai pas apprécié cette histoire.
Je rejoins totalement l'avis de Madame Tapioca, pour moi, c'est un livre qui ne me laissera aucune trace.
Il était censé être drôle, et bien moi, qui pourtant adore l'humour, je n'ai pas ri un seul moment.
Je crois que c'est ce que l'on appelle un roman "feel good", genre que je ne connais pas et que je fuis. J'ai cependant dû m'y confronter dans le cadre du Prix du Jury des Lecteurs Livre de Poche 2018.
Alors bon que dire. Rien de désagréable, rien de rebutant, rien de dérangeant. Et fait c'est ça: rien.
On est sensé rire des mésaventures de cette quadra solitaire et coincée mais hormis un ou deux passages qui m'auront fait sourire, on ne peut pas parler d'un humour très fin.
Une heure de lecture suffit à en venir à bout.
Entre la sitcom et le feuilleton de M6 de l'après-midi.
Exactement le bouquin qui ne laisse aucune trace.
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