La bibliothèque noire...d'un auteur du roman noir
Une jeune femme assassinée dans un hôtel sinistre de Manhattan. Un père décapité en public sous le soleil cuisant d'Arabie Saoudite. Un chercheur torturé devant un laboratoire syrien ultrasecret. Un complot visant à commettre un effroyable crime contre l'humanité. Et en fil rouge, reliant ces événements, un homme répondant au nom de Pilgrim. Pilgrim est le nom de code d'un individu qui n'existe pas officiellement. Il a autrefois dirigé une unité d'élite des Services secrets américains. Avant de se retirer dans l'anonymat le plus total, il a écrit le livre de référence sur la criminologie et la médecine légale. Mais son passé d'agent secret va bientôt le rattraper...
La bibliothèque noire...d'un auteur du roman noir
J'ai adoré ce roman même si il faut le reconnaitre que ayant lu son 2eme opus avant celui ci, j'ai retrouvé le même style et le rythme cadencé.
Avec un sens du page turner hallucinant et pas mal d'humour, chaque chapitre nous laisse sur notre faim et on ne peut pas s’arrêter de lire.
Une fois ceci dit, je pense que ce roman reste un roman de divertissement, le héros et les autres personnages sont très bien troussés mais je penseque le monde du renseignement "réél" n'est pas aussi "lisse". Mais j'ai vraiment passé un très bon moment !
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Terry Hayes jouissait déjà d’une solide réputation à Hollywood en tant que scénariste à succès: il est notamment à l’origine de « Mad Max 2 » qui a transformé Mel Gibson en star internationale, de « Calme blanc », premier grand succès de Nicole Kidman ou encore de « From Hell » avec Johnny Depp, pour n’en citer que quelques-uns. En 2013, il débarquait sur la scène littéraire avec « Je suis Pilgrim », énorme best-seller à travers le monde, désormais considéré comme un mètre étalon du techno-thriller d’espionnage et d’action, dont on nous promet depuis une adaptation cinématographique. Et puis... plus rien, jusqu’à son retour cette année avec un nouveau pavé, « L’Année de la sauterelle », disponible en librairie depuis quelques jours.
Un petit hôtel miteux, une femme retrouvée morte dans une baignoire de produits chimiques, plus d’empreintes, plus de visage, plus de dents. Une chambre passée au détergent. En résumé, le crime parfait.
C’est là que commence notre histoire qui s’articule principalement autour de deux personnages dissimulés derrière de multiples identités. L’un officie sous le pseudo de Pilgrim, au service des renseignements américains, l’autre, que l’auteur appelle le Sarrasin, est un terroriste solitaire d’origine saoudienne, qui a juré d’abattre les États-Unis. Chacun, dans son combat, semble être le meilleur. La rencontre promet d’être explosive.
En dépit de quelques longueurs et d’une mise en place assez languissante, la course-poursuite qui nous emmène d’un New York post 11 Septembre aux ruines romaines à demi immergées de Bodrum, en passant par l’Afghanistan barbare et l’Arabie saoudite Big-Brothérisée, ne manque ni de suspense ni d’intérêt.
La visite des hauts lieux de l’actualité internationale de ces dernières années est réussie, sur un rythme haletant qui emporte les 900 pages de l’ouvrage sans qu’on y prête attention. Le talent de Terry Hayes est sans doute dans l’imbrication des mystères, des révélations partielles sur les affaires différentes qui s’emmêlent et nous tiennent en haleine, avec une langue qui sans atteindre le génie, accouche de petites phrases plutôt habiles.
Deux petits regrets mais qui se justifient en eux-mêmes : un americano-centrisme exacerbé dans un discours un brin réac (mais le roman est écrit à la première personne et le narrateur est un membre des services secrets américains, donc quel positionnement serait plus crédible ?) et plusieurs passages où le réalisme est écorné au profit du sensationnel (mais rien de surprenant dans le cadre d’un roman d'espionnage, non ?).
Un page-turner efficace qui ne demande qu'à être adapté au cinéma. Le côté Hollywoodien de ce thriller est également son principal défaut avec un postulat de base un poil manichéen avec cette opposition gentil/méchant (américains/musulmans) attendue et dépassée. Une narration bien trop caricaturale/sensationnaliste pour être vraie et qui pousse le lecteur à s’interroger plusieurs fois sur les intentions de l'auteur.
Un livre gros qui peut faire peur au premier abord, mais qui se dévore! Pour moi c'est le thriller par excellence
TA MISSION : Être le parfait page-turner.
Et cette mission peut se révéler quasi impossible dans un univers fictionnel où se côtoient déjà Jason Bourne, 24h chrono, Homeland, John le Carré ou Tom Clancy.
Pourtant, cette mission, tu l'as parfaitement remplie. A condition qu'on accepte ton pacte narratif pro-américain et la vision du monde que tu proposes.
Une fois intégrés ces termes du contrat, on ne peut qu'admirer la belle mécanique de ton intrigue et le savoir-faire de ton auteur. Des chapitres courts, des rebondissements à la pelle, un héros aux nombreuses ombres et contradictions, un ennemi à l'implacable intelligence, des personnages bien campés, des récits connexes qui rajoutent du suspense. Et la sensation pour le lecteur d'être entraîné dans une incroyable course-poursuite de New York à Bodrum en passant par l'Arabie Saoudite ou Paris.
A certains moments, notamment lors des ultimes chapitres, la tension était à son comble et l'écriture cinématographique donnait la sensation que les scènes prenaient vie.
Bref, vous l'avez compris: si vous cherchez un très bon pavé d'espionnage, Je suis Pilgrim constitue le titre parfait. Une lecture divertissante que je ne peux que vous conseiller et qui fait parfois froid dans le dos.
Une lecture récréative pour ce thriller d’espionnage addictif.
L’auteur nous fait suivre le meilleur agent secret américain sur 2 enquêtes qui finiront par se rejoindre. L’une est celui d’un assassinat épouvantable dans un petit hôtel new-yorkais sordide et l’autre est une chasse à l’homme pour retrouver un terroriste islamiste saoudien déterminé, dangereux et particulièrement futé qui a dédié sa vie à un Islam des plus intégristes, la vengeance et la haine des USA.
Les premières 500 pages ne sont pas inintéressantes car Pilgrim revient sur de nombreux souvenirs de sa carrière professionnel qui percutent avec l’information que nous connaissons via les médias à propos des conflits planétaires, de la Russie et ses espions à l’Irak, en passant par le Kosovo, Ground zéro, etc.
L’auteur nous entraine aussi de l’Arabie saoudite où le père d’un adolescent est décapité en place publique après avoir été torturé pour avoir critiqué le régime.
Cet adolescent très pieux décidera de le venger et son histoire nous entraine à Barheim, dans les montagnes afghanes où il sera un grand moudjahidin pendant la guerre avec la Russie, puis en Syrie et au Liban où il suivra des études de médecine et enfin en Allemagne où après avoir réussi à reconstituer et enrichir le virus mortel de la variole, il arrive à envoyer quelques milliers de doses de 'Variola major' dévastatrice, dissimulées dans des flacons de vaccins anti-grippaux destinés aux USA.
Le page-turner bourré de suspens est efficace. On veut savoir comment tout ça va finir…
Pourtant si le début de cette fiction est captivante, le dernier tiers situé en Turquie à Bodrum, l’est beaucoup moins car les longueurs et les invraisemblances s’accumulent et Pilgrim n’a de cesse de ressasser combien les Américains sont bons et super intelligents à son image « jamesbondienne ».
Les grossières généralités se multiplient en des clichés respectifs à toutes nations, religions, coutumes autres que celle de la grande nation américaine. C’est même parfois plus que limite… P 809 : « Conduire un homme à la mort ne posait semble-t-il aucun problème à une femme musulmane, mais il n’était pas question qu’il monte devant, à côté d’elle. »
Le style est vif et enlevé même si en fin de livre je me suis dit que d’un seul coup j’avais quitté un bon bouquin qui avait très bien débuté, pour me retrouver dans un vulgaire roman de gare.
Bon… Bien que cousu de fil blanc, je voulais quand même connaitre la fin et j’ai fait voler les 910 pages de ce Prix des lecteurs policier, à toute blinde, pour ne pas trop perdre mon temps non plus.
Excellent début mais fin décevante.
Plongé dans une baignoire remplie d’acide type Destop, le cadavre de femme défigurée et avec toutes les dents arrachées est découvert par Pilgrim et son ami du FBI plongé dans une chambre de motel minable de la côte ouest. Pilgrim, qui cumule un nombre impressionnant d’identités différentes, fait partie de « La Division », une sorte de police des polices créée par le président Kennedy pour surveiller les multiples services secrets américains. Il en fut un des héros majeurs avant que celle-ci fut dissoute. Son ami, lui s’est distingué pendant les évènements du 11 septembre en sauvant un handicapé moteur bloqué dans les étages. À Djeddah (Arabie Saoudite) la décapitation au sabre de son père opposant au régime est à l’origine de la vocation de djihadiste du « Sarrazin » qui fut un héros de la guerre d’Afghanistan avant de diriger sa vengeance contre les Etats-Unis, meilleur soutien des Saoud. Il commence par énucléer le directeur adjoint d’un institut médical syrien, ce qui lui permet de voler des doses de vaccin contre la variole, maladie disparue depuis plus de trente ans mais qu’il veut répandre là-bas sous une forme nettement plus virulente…
« Je suis Pilgrim » est un roman d’espionnage à tiroirs dans lequel l’intrigue (une tentative de contamination par un virus « à gain de forme » se mêle à deux enquêtes policières adjacentes. Cet opus, premier roman de Terry Hayes, scénariste hollywoodien (« From hell », « Mad Max 2 ») spécialisé dans le spectaculaire et les effets spéciaux, se présente sous la forme d’un pavé de plus de 900 pages qui se lit relativement rapidement, mais sans être un véritable « page-turner », vu que le rythme s’essouffle parfois par manque de péripéties ou par des retours en arrière importants et même des histoires dans l’histoire. L’auteur a sans doute voulu trop en faire en privilégiant le gore et le spectaculaire au risque de tomber dans l’invraisemblance et le manichéisme. Le lecteur n’échappera pas au mythe du super-héros de chez Marvel qui sauve le monde à lui tout seul, qui se fait torturer à mort, mais arrive encore à se battre et à vaincre. Sans oublier le méchant qui arrive à bricoler un super virus dans un coin de garage avec quelques appareils d’occasion achetés sur internet et des tutos de même provenance. On y croit. Amateurs de vraisemblance, de nuance et de finesse, pourront s’éviter le pensum et en rester à John Le Carré et autres auteurs plus « sérieux ». Les autres apprécieront peut-être l’ouvrage pour son côté violent voire sadique, son spectaculaire et ses effets aussi faciles que clinquants.
Genial et formidable je crois que c'est bien les mots appropriés pour décrire un roman de 900 pages plein de suspenses
Une femme a était trouvé morte dans une hotesse a new york ,un géologue décapité en Arabie saoudite, un terroristes avec un virus mortel comme arme
Le tout serai un cocktail difficile â avaler pour le très doué et intelligent Pillgrim
Bien aimé ce roman de 900 pages. Il n'y a pas trop de longueur. Le tout est bien écrit et l'histoire nous menant à la rencontre d'un terroriste internationale en devenir est très bien fait. Le duel entre Pilgrim et le terroriste, mené à distance l'un de l'autre, est tout bien mené. Ce n'est pas un roman qui fera découvrir un nouveau jour de roman d'espionnage, par contre c'est un classique incontournable du genre.
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