"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je suis enchantée de cette lecture qui m'a emportée le temps d'un WK dans l'univers stressant et dangereux de l'espionnage sur un rythme effréné, j'ai eu du mal à lâcher le roman.
Le roman est dense et on ne s'ennuie pas il y a vraiment de l'action et du suspens c'est vraiment très réussi. Les personnages ne sont pas en reste et j'ai bien aimé le méchant qui est vraiment un horrible personnage très bien rendu.
Mais le must pour moi c'est cette bascule dans l'univers de l'anticipation qui est plutot bien réussie. Je ne peux pas en dire plus :)
Au final je vais devoir lire Je suis pilgrilm que j'avais laissé sur ma PAL jusqu'à aujourd'hui.
J'ai adoré ce roman même si il faut le reconnaitre que ayant lu son 2eme opus avant celui ci, j'ai retrouvé le même style et le rythme cadencé.
Avec un sens du page turner hallucinant et pas mal d'humour, chaque chapitre nous laisse sur notre faim et on ne peut pas s’arrêter de lire.
Une fois ceci dit, je pense que ce roman reste un roman de divertissement, le héros et les autres personnages sont très bien troussés mais je penseque le monde du renseignement "réél" n'est pas aussi "lisse". Mais j'ai vraiment passé un très bon moment !
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Terry Hayes jouissait déjà d’une solide réputation à Hollywood en tant que scénariste à succès: il est notamment à l’origine de « Mad Max 2 » qui a transformé Mel Gibson en star internationale, de « Calme blanc », premier grand succès de Nicole Kidman ou encore de « From Hell » avec Johnny Depp, pour n’en citer que quelques-uns. En 2013, il débarquait sur la scène littéraire avec « Je suis Pilgrim », énorme best-seller à travers le monde, désormais considéré comme un mètre étalon du techno-thriller d’espionnage et d’action, dont on nous promet depuis une adaptation cinématographique. Et puis... plus rien, jusqu’à son retour cette année avec un nouveau pavé, « L’Année de la sauterelle », disponible en librairie depuis quelques jours.
Un petit hôtel miteux, une femme retrouvée morte dans une baignoire de produits chimiques, plus d’empreintes, plus de visage, plus de dents. Une chambre passée au détergent. En résumé, le crime parfait.
C’est là que commence notre histoire qui s’articule principalement autour de deux personnages dissimulés derrière de multiples identités. L’un officie sous le pseudo de Pilgrim, au service des renseignements américains, l’autre, que l’auteur appelle le Sarrasin, est un terroriste solitaire d’origine saoudienne, qui a juré d’abattre les États-Unis. Chacun, dans son combat, semble être le meilleur. La rencontre promet d’être explosive.
En dépit de quelques longueurs et d’une mise en place assez languissante, la course-poursuite qui nous emmène d’un New York post 11 Septembre aux ruines romaines à demi immergées de Bodrum, en passant par l’Afghanistan barbare et l’Arabie saoudite Big-Brothérisée, ne manque ni de suspense ni d’intérêt.
La visite des hauts lieux de l’actualité internationale de ces dernières années est réussie, sur un rythme haletant qui emporte les 900 pages de l’ouvrage sans qu’on y prête attention. Le talent de Terry Hayes est sans doute dans l’imbrication des mystères, des révélations partielles sur les affaires différentes qui s’emmêlent et nous tiennent en haleine, avec une langue qui sans atteindre le génie, accouche de petites phrases plutôt habiles.
Deux petits regrets mais qui se justifient en eux-mêmes : un americano-centrisme exacerbé dans un discours un brin réac (mais le roman est écrit à la première personne et le narrateur est un membre des services secrets américains, donc quel positionnement serait plus crédible ?) et plusieurs passages où le réalisme est écorné au profit du sensationnel (mais rien de surprenant dans le cadre d’un roman d'espionnage, non ?).
Un page-turner efficace qui ne demande qu'à être adapté au cinéma. Le côté Hollywoodien de ce thriller est également son principal défaut avec un postulat de base un poil manichéen avec cette opposition gentil/méchant (américains/musulmans) attendue et dépassée. Une narration bien trop caricaturale/sensationnaliste pour être vraie et qui pousse le lecteur à s’interroger plusieurs fois sur les intentions de l'auteur.
J'ai lu "Je suis pilgrim" de l'auteur à sa sortie en Poche (en 2015 je crois) et depuis je ne cesse de le recommander et d'attendre le prochain roman de cet auteur.
Je me suis donc précipitée pour lui acheter "L'année de la sauterelle" à Quais du polar", d'autant plus que je souhaitais le rencontrer depuis ce temps-là.
Je n'ai pas été déçue ! C'est un roman d'espionnage, mais pas que, en dire pus serait spoiler.
J'ai encore apprécié le style, même si c'est une traduction, le suspense est présent du début à la fin bien que le livre soit épais (pour moi, presque 700 pages), les chapitres sont courts et je ne me suis pas ennuyée une minute.
Des personnages attachants, de l'humour, des aventures diverses et variées dans des endroits dangereux, ça donne le frisson et c'est malgré tout, touchant. Attention il y a des passages très durs, mais ce ne serait pas de l'espionnage sans ça.
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