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Revoici Pénélope, la jeune conservatrice du patrimoine, toujours amoureuse de Wandrille, le journaliste dandy et rieur. après avoir résolu l'énigme de la tapisserie de Bayeux, elle est nommée au château de Versailles. Dès son arrivée, elle découvre un cadavre, un Chinois et un meuble en trop. C'est effrayant, c'est étrange, c'est beaucoup. Dans ce temple de la perfection et de la majesté vont s'affronter la mafia chinoise et une société secrète qui se perpétue depuis le xviie siècle. Des salons aux arrière-cabinets du château, des bosquets du parc aux hôtels particuliers de la ville, Pénélope, bondissante et perspicace, va percer les mystères de Versailles. Par l'auteur d'Intrigue à l'anglaise.Foisonnant, amusant, extravagant, ébouriffant. Bernard Pivot, Journal du Dimanche.Tout ça est drôle, enlevé, subtilement agencé, entre les aventures d'Arsène Lupin et le Da Vinci Code. Livres Hebdo.
L’érudition d’Adrien Goetz est impressionnante et fait visiter au lecteur le château de Versailles dans ses moindres recoins, des appartements royaux aux combles en passant par les grands salons et la galerie des Glaces - décrivant ici les meubles signés, là les boiseries et les tissus d’époque - des grandes perspectives du parc aux fourrés oubliés en passant par les jardins potager et floral, associant à chaque lieu une histoire, une anecdote, une plaisanterie. Si une pièce du puzzle vient à manquer, son imagination y pourvoit.
Dans ce cadre grandiose, l’auteur installe une comédie et une intrigue. La comédie concerne président, conservateurs, architectes et employés du domaine royal, entre eux et face aux pouvoirs publics, aux intérêts privés et aux touristes. L’intrigue - notamment inspirée des facéties du groupe clandestin Untergunther, réparateur de l’horloge du Panthéon - introduit de sombres manigances de la mafia asiatique et d’une société secrète ancestrale que déjouent la finaude Pénélope, récemment nommée conservatrice et Wandrille, son dandy de compagnon, James Bond d’un jour motorisé par son père ministre des Finances.
L’ensemble a vocation à être distrayant… mais mon ennui a pris le dessus de la fantaisie savante et l’incessante farandole des mots précieux, des styles originaux et des maîtres artisans. Ennui « à l’anglaise », distingué et discret, farci d’humour et de savoir-vivre, traversé d’ombres et de fantômes, complice d’un temps étiré (400 pages).
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