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«L'un des derniers souvenirs que j'ai de mon père, au cours de l'été et de l'automne qui précédèrent sa mort, est son travail de composition de ces milliers de haïkus. On ne le voyait jamais sans sa collection de haïkus sous le bras [...] et je me rappelle qu'il en suspendait des pages et des pages, comme pour les faire sécher, sur de longues tiges de métal tendues à travers l'étroit coin-bureau de son minuscule studio parisien privé de lumière, ainsi qu'il le faisait pour les photographies abstraites qu'il avait l'habitude de composer et qu'il développait lui-même au début de son exil parisien.» Julia Wright.
Richard Wright découvre au cours de l'été 1959 l'art du haïku, Il en composera plus de 4000, et en sélectionnera 817 qui ne paraîtront que 38 ans après sa mort, en automne 1960. Dans cette version bilingue, Patrick Blanche, le traducteur, s'est efforcé, après avoir traduit littéralement, de reproduire la brièveté et la densité en recréant un haïku qui coule naturellement. Après avoir écrits des ouvrages sur le racisme, sur son enfance dominée par la ségrégation, il se tourne vers la poésie courte grâce à laquelle il n'a pas sombré.
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