Quand 50 Explorateurs partent à la découverte des romans de cet automne...
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Quand 50 Explorateurs partent à la découverte des romans de cet automne...
« Ce livre est un roman, c’est-à-dire une œuvre de fiction.. »
Cette phrase, extraite des remerciements aurait aussi bien pu se situer dans un prologue, nous l’aurions crue..ou pas !!
Sans doute pas crue..tant le sujet nous prend aux tripes dès les premières lignes ! L’auteur résume en une page la situation du Cameroun dans les années 60, le temps de la guerre d’indépendance, guerre civile également qui a fait des milliers de morts dont bon nombre d’intellectuels.
L’auteur justement dont la vie pourrait être le thème d’un roman également est camerounais d’origine, américain de nationalité et s’exprime en français, a étudié en Allemagne et vit et enseigne aux Etats Unis.
Ces trois langues qui sont parlées ou employées au Cameroun et auxquelles il faut ajouter le pidgin, anglais mâtiné de langues régionales ainsi que le bagam, langue spécifique à l’écriture originale créée lors des guerres d’indépendance et utilisée par les intellectuels pour échanger sans être compris des autorités !
Nous disions donc que ce livre est une fiction..dont les personnages ne sont pas réels, mais..le protoganiste Nithap est un ancien médecin camerounais entré en rébellion contre les gouvernements successifs, son fils Tanou, professeur d’université qui vient d’obtenir la nationalité américaine ..bref..de quoi largement s’y retrouver dans l’histoire de l’auteur !!
Passionnant mais ardu, émouvant mais éprouvant, stressant mais enrichissant..nous pourrions accumuler les adjectifs opposés pour le décrire tant la structure est entrelacée et complexe, aujourd’hui mélangé à hier et avant-hier, les langues différentes ligne à ligne qui en font une langue riche et précise grâce justement à cet entrelacement au quotidien.
En tant que lectrice d’un âge plus que moyen, j’ai beaucoup appris, retenu ?? sur la décolonisation du Cameroun, découvert également un auteur contemporain en lutte contre le gouvernement actuel et emprisonné à ce titre pour « utilisation d’arme d’information massive » en décembre dernier zprès avoir défendu l’usage de la langue française dans les régions francophones du pas, toujours divisé en régions anglophones et fracophones où les langues citées ci-dessus sont toujours en usage
Une saga familiale entre les Etats Unis et le Cameroun, ponctuée de retours vers le passé, très documentée, dense que j’ai néanmoins peiné à terminer.
Je salue pourtant le sens du récit de l’auteur, son écriture et la complexité des personnages.
Le récit commence par le réveil de Nithap, « vieux père », qui a quitté le Cameroun quelques années auparavant pour rejoindre son fils et sa famille aux Etats Unis. Les premières pages sont sensibles, la description du vieil homme est touchante.
Le fils, Tanou, est un enseignant respectable, soucieux de son image, il enseigne «aux blancs », il a déployé toute son énergie pour une intégration réussie.
Entre le père et le fils, la communication et la compréhension font défaut, absence de souvenirs communs, de complicité et vécu tellement à l’opposé l’un de l’autre. Une histoire familiale complexe, fortement bousculée par les conflits qui ravagent le Cameroun dans les années 1960.
En effet, le Cameroun, ce pays d’Afrique centrale, a été tour à tour sous protectorat allemand puis confié à la France et au Royaume Uni. Il gagnera son indépendance dans le sang le 1er janvier 1960 pour la partie française suivie d’une réunification sanglante avec la partie britannique l’année suivante. Guerres tribales, massacres, luttes d’influence ont alors ravagé le pays, dispersant les habitants, décimant les familles.
La documentation est rigoureuse, précise – je suis tentée de dire trop - car tellement de détails m’ont un peu perdue et découragée dans ma lecture. De plus, le vocabulaire en Bamaléké requière une concentration qui fait perdre le fil du récit.
L’attention se porte alors plus sur la compréhension historique que le parcours des personnages.
Je suis néanmoins satisfaite d’avoir découvert ce livre car je connaissais peu le Cameroun ; il éclaire sur l’actualité, je tends une oreille plus attentive lorsqu’il est question de ce pays désormais.
Je remercie #netgalleyfrance# et Les Editions JC Lattes pour leur confiance.
Le vieux Nithap n’a jamais quitté son Cameroun natal mais se décide un jour à rendre visite à son fils, installé aux États-Unis avec sa femme et sa fille. Afin de se faire soigner, il va prolonger son séjour et raconter ses souvenirs du pays et de la guerre civile qui l’a secoué dans les années 50 et 60. Entre l’Amérique et le Cameroun, entre le passé et le présent, Nithap nous parle de ses peurs et de ses espoirs, des tragédies et des bonheurs traversés, de la vie et de la mort.
J’avoue être rentrée un peu à reculons dans ce roman d’un auteur franco-camerounais que je ne connaissais pas. D’une part car je n’ai jamais accroché à la littérature africaine, peut-être une question de sensibilité, et d’autre part car la quatrième de couverture ne m’attirait pas au premier abord. Mais, je ne suis jamais à l’abri d’une jolie surprise, je laisse donc mon a priori de côté et me plonge dans les souvenirs de Nithap. Malheureusement, je n’ai pas vraiment réussi à aimer ce bouquin.
Dans la majeure partie du livre, le personnage principal nous raconte la guerre du Cameroun. Cela aurait pu être très intéressant car je suis passionnée par l’Histoire et je ne connais que très peu l’histoire de l’Afrique. Cependant, l’auteur m’a perdue dans les différentes ramifications du conflit, les intérêts de chacun, les différentes forces en présence et les nombreux personnages impliqués. Il nous noie sous les détails qui plairaient sans doute à un connaisseur de la région mais qui m’ont, personnellement, complètement égarée et m’ont fait perdre le fil de l’intrigue. Je me suis retrouvée désemparée face au récit à ne plus pouvoir recoller les bribes. J’ai essayé de m’accrocher car j’avais envie de comprendre et d’appréhender les raisons d’un conflit assez flou entre les forces colonisatrices françaises, les nationalistes de l’UPC et les autorités camerounaises mais rien n’y a fait !
En revanche, j’ai aimé les scènes du présent, aux États-Unis sur le rapport filial et l’importance de la mémoire des anciens. Les personnages sont attachants et l’intrigue intéressante. De plus, le style n’est pas en reste et j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur. L’écriture est teintée d’ambiance camerounaise et elle fait voyager. En effet, l’auteur y a laissé volontairement des mots et même des paragraphes entiers en bamiléké, une langue très chantante qui donne du rythme au récit. Le peuple bamiléké est l’ethnie principale du pays et c’est dans cette région que la guerre a éclaté. L’utilisation de mots en dialecte local apporte une touche originale au roman. Toutefois, l’emploi des ndaps, patronymes en bamiléké, mêlée à celui des noms usuels et des surnoms n’a fait que rajouter de la confusion dans mon esprit et j’avais tendance à mélanger les personnages. Pourtant, cela était une très bonne idée mais peut-être mal exploitée.
Bref, ma première impression s’est confirmée : ce roman foisonnant n’est pas fait pour moi. Certes, il est important pour mettre en lumière la guerre du Cameroun et les ravages de la colonisation mais trop de détails et de personnages ont eu raison de ma compréhension. Ce n’est pas un mauvais roman mais je pense ne pas être le bon public, il plaira donc sûrement à de nombreux autres lecteurs et en particulier, ceux intéressés par l’histoire de l’Afrique de l’Ouest.
Le rendez-vous de la page 100 - Explorateurs de la rentrée 2018
Vétéran de la guerre du Camerou, Nithap quitte pour la prmeière fois Bangwa pour rejoindre son fils aux États-Unis pour se faire soigner. Son fils Tanou y vit avec sa femme et sa fille. Nithap nous raconte alors ses souvenirs du Cameroun.
Ces premières pages m'ont semblé très longues... Le roman alterne entre les deux époques : aujourd'hui à New-York et hier au Cameroun. Je me suis sentie complètement perdue lorsque l'auteur a abordé le début de la guerre : les enjeux, les ethnies, les factions en présence. Je manque de références pour tout comprendre et mon plaisir de lecture en pâtit malheureusement. J'espère que je vais réussir à rentrer dedans rapidement !
Avis de la page 100.
Dans les premières pages de ce roman nous rencontrons les principaux personnages: Tanou, professeur aux Etats-Unis et camerounais, son épouse américaine, sa fille mais aussi Nithap, son père, venu se faire soigner aux Etats-Unis. Nous apprenons également dans quelles circonstances la mère de Tanou est morte, au Cameroun.
Ces premières pages ancrent l'histoire dans ces deux pays, de nos jours. La lecture est parfois rendue difficile par des références culturelles que je n'ai pas mais je m'accroche car je suis toujours contente de découvrir d'autres littératures francophones.
Avis final:
Ce roman de Patrice Nganang met en scène deux personnages principaux dont les vies sont liées mais très différentes : Tanou, le fils, et Nithap, son père. Tanou vit aux Etats-Unis et il est marié à une américaine et père d'une fillette. Nithap a toujours vécu au Cameroun et est venu voir son fils après de nombreuses demandes de sa part, pour soigner une santé devenant fragile.
Au fil du roman, l'évocation de leur cohabitation aux Etats-Unis fait place à un long récit mêlant vie personnelle de Nithap, alors infirmier, et histoire politique du Cameroun avec ses conflits ethniques et les dégâts causés par la colonisation.
Pour être honnête, ce texte m'a à la fois emballée et laissée perplexe.
J'étais pourtant une lectrice presque conquise d'avance car mon mari est d'origine camerounaise. Une partie de l'aspect culturel m'était donc familière. Ce que j'ai beaucoup aimé c'est d'abord cela : le plaisir de lire un roman ayant pour cadre le Cameroun, pays peu connu ou évoqué en littérature. Le plaisir de me plonger dans un univers totalement différent du mien et de découvrir des traditions et des mots de dialecte camerounais, de camfranglais (de nombreux mots et expressions émaillent le texte et sont expliqués par l'auteur).
La saga familiale de Nithap m'a également plu. Apprendre en même temps que son fils qu'il a eu des activités clandestines avec les rebelles, découvrir aussi ses longues fiançailles avec sa mère, Ngountchou, ainsi que les liens familiaux entre les différents personnages était très plaisant.
Malheureusement j'avoue avoir eu plus de mal avec les longs passages racontant les combats et les conflits ethniques découlant de la colonisation. D'une part car les mouvements politiques présentés étaient à la fois méconnus et très complexes. D'autre part car les récits d'épurations ethniques et de mises à mort étaient trop crûs, trop durs pour moi...
Finalement, ce roman me laisse le plaisir d'avoir découvert un écrivain francophone que je ne connaissais pas et dont je lirai volontiers d'autres textes. Cependant je l'ai trouvé d'un abord assez difficile pour un lecteur connaissant peu les réalités africaines.
- Avis Final - Explorateur de la Rentrée Littéraire 2018 -
« Cette chronique d’Empreintes de crabe » de Patrice Nganang risque d’être courte car je n’ai absolument pas apprécié ce roman.
Dès les premières page, les principaux personnages sont campés : Tanou qui est camerounais et professeur aux Etats Unis, sa femme, sa fille et son père Nithap. Nithap arrive aux Etats Unis pour se faire soigner, en parallèle, l’auteur nous conte la mort de la mère de Tanou. Après cette ouverture, Nithap nous faire rentrer dans son passé : la rencontre avec sa femme, son métier d’infirmer, ses relations avec ses amais en particulier Nyamsi. Suis, ensuite, sa grande histoire et son propre rôle dans la guerre civile du Cameroun.
Je n’ai pas apprécié ce roman car je pense que la lecture est rendu plus que difficile par différents éléments : d’abord à cause des références culturelles qui, je trouve est compliquée quand on ne connaît pas le Cameroun ; Patrice Nganang utilise beaucoup le langue de son pays (certes traduit la plus part du temps par l’auteur mais ce qui ne facilite pas la lecture). Puis, à cause de beaucoup de références historique et politique. Car la guerre civile est du a un certains nombres d’évènements qui opposent les nationaliste au pouvoir colonial français puis aux autorités du Cameorun. Les différents évènements mèneront à la constitution de la République du Cameroun.
Je trouve que « Empreintes de Crabe » est un roman qui peut se lire si on a des connaissance sur l’histoire en générale du Cameroun mais surtout sur son histoire politique et sur sa guerre civile. Cette lecture a été pour moi difficile et laborieuse car l’histoire du Cameroun est pour moi inconnu et pour dire vrai ne m’intéresse guère. De plus, je ne connais pas la politique du Cameroun et je ne m’intéresse pas aux guerres civiles.
Malgré les différents points négatifs, j’ai beaucoup aimé le récit de la rencontre entre Nithap et sa femme : « la naissance du bonheur » comme le dit Nithap. J’ai apprécié la description de la mise en scène des sentiments, de l’amour à venir, décrit avec de magnifiques mots et surtout grâce a une culture méconnue de la rencontre entre un homme et une femme camerounais.
Pour conclure, j’ai été dérouté par la langue, les références, l’histoire inconnue car étant novice sur ce pays, le Cameroun, son histoire et sa politique. C’est un roman très atypique que Patrice Nganang livre ici : celui de la guerre du civile du Cameroun.
Ce roman ne m’a pas emporté en Afrique, cependant à la fermeture de la dernière page, j’ai ressenti un auteur ancré dans l’histoire de son pays, un auteur qui veut réhabilité la mémoire collective, donner un nouveau souffle et ouvrir une nouvelle route pour le futur du Cameroun.
Rendez-vous de la page 100 :
Je ne sais quoi dire sur « Empreintes de crabe » car je trouve ce roman ennuyeux. Nithap nous raconte sa nouvelle vie aux Etats Unis pour voir son fils. Fils ultra protecteur envers ce père qu’il ne connait pas extrêmement bien.
Malheureusement, Nithap est malade, consulte des médecins, et reste aux Etats Unis, ne reviendra pas au Cameroun. Ce début de roman raconte les moments avec les médecins, la mort de sa femme, le route du fils au Cameroun pour l’enterrement, le rôle des réseaux sociaux (Facebook, Skype…) pour communiquer entre deux continents.
Les chapitres sont courts mais très longs car rien ne s’y passe. Je ne vois pas trop où l’auteur veut nous emmener. Je vais donc continuer ce roman péniblement, en espérant que mon avis négatif sur la page 100 change avec les pages qui suivent.
gros roman qu est celui de patrice nganang sur son pays " le cameroun". JE suis arrivé péniblement à la 100E page, sur ces cent pages l auteur plante le décor du roman, surtout concernant la maladie de nithap, Il narre les moments à l hopital, les medecins, bref j ai hate de continuer a le lire pour " fouiller les mémoires " ce qui a priori sera la trame de son roman
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