"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« - Une dernière chose, je ne jouerai qu'une seule partie. Veuillez prévenir ces messieurs à l'avance pour que cela ne paraisse pas discourtois après coup. Cette partie doit solder les comptes, et rien d'autre. Un trait final, pas un nouveau départ. ».
Connue, en France, sous le titre Le Joueur d'échecs, la Schachnovelle est le dernier texte qu'ait écrit Stefan Zweig avant de se donner la mort à Petrópolis en 1942.
Jean-Philippe Toussaint a réalisé cette nouvelle traduction pendant l'écriture de son dernier livre, L'Échiquier,qui paraît simultanément aux Editions de Minuit.
Une relecture (mais dans la nouvelle traduction de Jean-Philippe Toussaint) de ce très court, mais très fort, texte de Zweig ; texte qui sera le dernier qu’il rédigea avant de se donner la mort.
Il ne faut pas raconter (toute) l’histoire pour profiter pleinement de la narration de Zweig sur :
- Cette ascension dans les échecs de Mirko Czentovic, fils inculte d’un batelier salve, qui était devenu champion du monde par son génie inné aux échecs et avec le soutien des notables de la ville ;
- L’intervention impromptue d’un docteur, lors d’une partie collective contre le maitre, et qui va s’avérer un bon joueur d’échec, capable de résister au maitre. Et qui va confier au narrateur son histoire ouvrant sur la montée du nazisme, sa captivité, son addiction aux échecs et la folie associée au dédoublement, …
A lire (et relire donc).
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