Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Douce, douce vengeance

Couverture du livre « Douce, douce vengeance » de Jonas Jonasson aux éditions Presses De La Cite
Résumé:

Tout le monde a ses petites rancunes, rien de plus humain. Mais pour passer à l'acte sans prendre de risques inconsidérés, mieux vaut faire appel à un professionnel expérimenté et discret.
Hugo Hamelin a une idée visionnaire : créer une société de vengeance à la carte, un service sur mesure... Voir plus

Tout le monde a ses petites rancunes, rien de plus humain. Mais pour passer à l'acte sans prendre de risques inconsidérés, mieux vaut faire appel à un professionnel expérimenté et discret.
Hugo Hamelin a une idée visionnaire : créer une société de vengeance à la carte, un service sur mesure destiné à laver affronts, camouflets, coups bas et autres vexations. Rien ne prédestinait pourtant Hugo à croiser la route d'un marchand d'art cynique et sans scrupule, d'une jeune ingénue moins oie blanche qu'il n'y paraît, d'un orphelin jeté en pâture aux lions, ou d'un homme-médecine kenyan qui se double d'un guerrier massaï. Sans compter la peintre expressionniste Irma Stern !
Si le business s'annonce lucratif, il risque aussi d'être plus délicat que prévu...

Entre appât du gain, choc des cultures, amour de l'art et haine de son prochain, une comédie facétieuse et déjantée, comme le truculent Jonas Jonasson en a le secret !

Donner votre avis

Avis (5)

  • " Vous souhaitez venger un affront sans vous salir les mains ? Nous avons la solution ! Des milliers de clients satisfaits dans le monde entier. "
    Tout le monde a ses petites rancunes, rien de plus humain. Mais pour passer à l'acte sans prendre de risques inconsidérés, mieux vaut faire appel à...
    Voir plus

    " Vous souhaitez venger un affront sans vous salir les mains ? Nous avons la solution ! Des milliers de clients satisfaits dans le monde entier. "
    Tout le monde a ses petites rancunes, rien de plus humain. Mais pour passer à l'acte sans prendre de risques inconsidérés, mieux vaut faire appel à un professionnel expérimenté et discret.
    Hugo Hamelin a une idée visionnaire : créer une société de vengeance à la carte, un service sur mesure destiné à laver affronts, camouflets, coups bas et autres vexations. Rien ne prédestinait pourtant Hugo à croiser la route d'un marchand d'art cynique et sans scrupule, d'une jeune ingénue moins oie blanche qu'il n'y paraît, d'un orphelin jeté en pâture aux lions, ou d'un homme-médecine kenyan qui se double d'un guerrier massaï. Sans compter la peintre expressionniste Irma Stern !
    Si le business s'annonce lucratif, il risque aussi d'être plus délicat que prévu...

    Âmes aimant les romans filant droit s'abstenir !
    Jonas Jonasson est un habitué des tergiversations en tout sens où cynisme et humour se mêlent.
    Ici, il met l'accent sur les différences de cultures, l'appât du gain, la haine envers autrui et l'histoire de l'art.
    Passant de la Suède à l'Afrique, on voyage au gré d'une histoire délirante conjuguant intelligemment le fictif et le réel pour nous perdre davantage.
    Ici point de turbulences, mais des situations cocasses qui s'enchaînent, des retournements de situations qui apparaissent au cours des pages.
    Les personnages sont très attachants et la syntaxe des dialogues m'ont parfois fait penser à des dialogues de théâtre.
    Et si de telles sociétés existaient, que ferions-nous?

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Quel plaisir de retrouver la plume si singulière de Jonas Jonasson qui arrive toujours à créer ses histoires à partir de rencontres fortuites entre des personnages atypiques qui n'auraient jamais dû se rencontrer...
    Dans ce nouvel ouvrage, nous suivrons le destin d'un homme medecine kenyan,...
    Voir plus

    Quel plaisir de retrouver la plume si singulière de Jonas Jonasson qui arrive toujours à créer ses histoires à partir de rencontres fortuites entre des personnages atypiques qui n'auraient jamais dû se rencontrer...
    Dans ce nouvel ouvrage, nous suivrons le destin d'un homme medecine kenyan, d'un galeriste véreux suédois, d'un professionnel de la vengeance, d'une peintre expressionniste, d'un homme tombé du ciel et d'une jeune ingénue... Alors que des milliers de kilomètres les séparent, il ne faudra pas grand chose pour qu'ils se rencontrent... et que l'on se délecte des conséquences...
    Comme pour chacun de ses livres, Jonas Jonasson arrive à m'emporter dans ces histoires rocambolesques qui ne peuvent que faire sourire!

    Je tiens à remercier Les Presses de la Cité et Netgalley pour cette lecture agréable et si plaisante qu'il serait une grave erreur de s'en priver!

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • La vengeance est un plat qui se mange froid et, qui n’a pas rêvé un jour, de se venger et de nuire à une autre personne ou à un groupe dans le but de punir ou d'obtenir réparation d'un acte considéré comme offensant. Voilà le thème de cette comédie facétieuse et déjantée.
    J’ai été un peu...
    Voir plus

    La vengeance est un plat qui se mange froid et, qui n’a pas rêvé un jour, de se venger et de nuire à une autre personne ou à un groupe dans le but de punir ou d'obtenir réparation d'un acte considéré comme offensant. Voilà le thème de cette comédie facétieuse et déjantée.
    J’ai été un peu déroutée par les premiers chapitres situés dans la savane africaine où nous faisons connaissance avec Ole Mbatian, un homme-médecine qui souffre de ne pas avoir de fils mais je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer bien longtemps car bien vite, nous nous retrouvons à plus de 10 000 kilomètres au nord du territoire Massaï, dans la banlieue de la capitale suédoise.
    Hugo Hamlin, publicitaire de renommée internationale, pense à « changer de voie avant de se faire doubler ». Suite à des différends avec son voisin, une idée visionnaire germe dans son cerveau au cours d’une soirée festive : la vengeance. La vengeance, un produit. La vengeance, une idée commerciale. Créer une société de vengeance à la carte, destinée à laver camouflets, coups bas et autres vexations. En temps qu’as du packaging pour toutes sortes de produits, pourquoi pas la vengeance, se dit-il ? La Vengeance est douce SA naît ainsi et Hugo planche sur son pitch « Vous souhaitez venger un affront sans vous salir les mains ? Nous avons la solution ! Des milliers de clients satisfaits dans le monde entier. »
    Jenny, jeune femme ingénue abandonnée par son époux, et Kevin, cet orphelin que le père a voulu jeter en pâture aux lions au Kenya mais revenu sain et sauf partagent une même envie de vengeance, le mari de l’une et le père de l’autre se révélant être le même personnage, un certain Victor, marchand d’art cynique et sans scrupules. Pensant que cet homme méritait d’être tourmenté comme il tourmentait les autres, en découvrant l’enseigne La vengeance est douce SA, tous deux décident d’entrer dans la boutique…
    Il convient d’ajouter Ole Mbatian, l’homme-médecine, redoutable guerrier massaï à ses heures en quête de celui qu’il nomme son fils qui, après avoir quitté son village du Masai Mara se retrouve lui aussi sur le sol suédois vêtu de son shúkà, va lui aussi coopérer avec Hugo, Jenny, Kevin pour peaufiner cette douce vengeance qui se révélera plus ardue que prévu à mettre en place : cette rencontre plutôt atypique et hautement improbable va réjouir le lecteur !
    Mais le personnage central de ce roman suédois est sans doute Irma Stern, cette peintre sud-africaine, associée au mouvement des expressionnistes allemands et qui est l'une des premières artistes sud-africaines contemporaines à insérer dans ses peintures les habitants noirs d'Afrique du Sud.
    L’association de ces personnages, hautement aléatoire, certains touchants, sympathiques et attachants, d’autres très désagréables et détestables, tous savamment analysés psychologiquement, crée un univers des plus loufoque qui réserve des surprises nombreuses et imprévues. Les dialogues sont particulièrement réussis et hilarants et pleins de bon sens.
    Douce, douce vengeance de cet auteur suédois Jonas Jonasson, que je qualifierais de fou, tant ses comédies sont déjantées, est une comédie désopilante très contemporaine qui nous fait voyager de la Suède au Kenya, qui tourne en ridicule le comportement humain et certains maux de notre société tout en livrant des éléments très intéressants sur l’art et le colonialisme.
    Entre appât du gain, choc des cultures, haine de l’autre et amour de l’art, ce roman sociétal plein d’humour et de cynisme dans lequel Jonas Jonasson tourne tout en dérision, appelle à réflexion sur de nombreux sujets et notamment sur l’évolution de notre société et la montée des extrêmes.
    Si vous avez aimé Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ou L’assassin qui rêvait d’une place au paradis, nul doute que vous serez conquis à nouveau par Douce, douce vengeance : truculent, succulent et intelligent !
    Un très bon moment de lecture sans prise de tête !

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • « Douce, Douce Vengeance » est le nom de la toute nouvelle entreprise suédoise crée par l’ancien publicitaire à succès Hugo Hamelin. Lassé d’inventer des slogans pour faire acheter des choses inutiles, il a eu l’idée lucrative de proposer des vengeances à la carte : querelles de voisinages,...
    Voir plus

    « Douce, Douce Vengeance » est le nom de la toute nouvelle entreprise suédoise crée par l’ancien publicitaire à succès Hugo Hamelin. Lassé d’inventer des slogans pour faire acheter des choses inutiles, il a eu l’idée lucrative de proposer des vengeances à la carte : querelles de voisinages, problème d’héritage, il se propose de pourrir la vie de ceux qui pourrissent la vôtre. Deux de ses premiers clients sont Jenny et Kevin, et ils veulent se venger de la même personne : un marchant d’art véreux et raciste. Jenny était mariée avec lui, il lui a spolié son héritage avant de l’abandonner dans un sou. Kevin était son fils, et il l’a emmenée en voyage au Kenya avant de l’abandonner dans la brousse et le déclarer mort. Un tel minable mérite bien que l’entreprise « Douce Douce Vengeance » s’occupe de son cas.
    Lorsqu’on lit beaucoup de romans noirs, on a besoin de temps en temps d’une respiration, d’un roman léger et fantaisiste. Ma respiration à moi s’appelle Jonas Jonasson et « Douce, Douce Vengeance » est son tout dernier roman. On y retrouve, sans surprise, tous les ingrédients des précédents : une histoire rocambolesque (et picaresque) mêlant une poignée de personnages improbables, le tout mâtiné d’un humour qui dépasse parfois la limite de l’absurde. En plus d’un marchant d’art malfaisant et sans scrupules, le roman met en scène pêle-mêle un publicitaire créatif dans tous les domaines, mais aussi un policier qui compte les heures qui le sépare de la retraite et surtout un guérisseur Massaï en goguette en Suède. Il y a toujours dans ses romans un candide, et dans le cas présent c’est le Massaï Ole M’Batian le Jeune (plus tout jeune d'ailleurs...). C’est généralement ce personnage qui apporte la loufoquerie. Reste l’intrigue, finalement assez simple même si on est surpris de ne voir arriver l’entreprise « Douce, Douce vengeance » qu’au bout de presque 15 chapitres. C’est que Jonas Jonasson prend le temps de raconter longuement et par le menu toute la vie de ses personnages avant de les mêler aux autres. Du coup, l’histoire en elle-même occuper assez peu de place dans le roman. Évidemment, on ne croit à rien, c’est loufoque, c’est improbable, il y a trop de facilités et de coïncidences, mais là n’est pas le propos. Le propos, c’est de s’amuser en lisant ce roman fantaisiste comme on s’est amusé avec les précédents. Le pari est gagné, on l’aura vite oublié mais on arrive au bout avec gourmandise et un sourire innocent aux lèvres.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Le ton est familier dès les premières pages, le style de Jonas Jonasson se reconnait immédiatement, même si le décor planté au départ est dépaysant : la savane africaine ! Mais l'auteur nous a depuis longtemps accoutumé à des déplacements transplanétaires tous azimuts.

    Nous découvrons en...
    Voir plus

    Le ton est familier dès les premières pages, le style de Jonas Jonasson se reconnait immédiatement, même si le décor planté au départ est dépaysant : la savane africaine ! Mais l'auteur nous a depuis longtemps accoutumé à des déplacements transplanétaires tous azimuts.

    Nous découvrons en premier lieu un homme-médecine et sa galerie d’ancêtres. Beaucoup d’humour déjà dans ces portraits, où la naïveté le dispute à l’intelligence.

    Partons en Suède où nous ferons ensuite connaissance avec un marchand d’art et son employé aussi cupide que stupide, qui se retrouve père malgré lui d’un enfant métis : les arguments de la mère pour qu’il convienne de sa paternité sont suffisamment pesants pour couper court à toute tentative de négociation. Il ne peut échapper à la charge d’accompagner le parcours de l’adolescent jusqu’à l’âge adulte. Ce qu’il fera avec toute la petitesse dont il est capable.

    Le dernier personnage de ce triptyque est un créateur, qui fonde une entreprise, dont le but est de régler les conflits entre voisins, amis, ou au sein des familles…

    La présentation des personnages est longue mais jamais ennuyeuse tant la dérision et les traits d’humour rendent la lecture réjouissante.

    Mais bien entendu on attend le moment où tout ce petit monde se rencontrera pour le meilleur et pour le pire !

    Opus qui ne se démarque pas par rapport aux précédents pour le ton et l’humour. L’auteur nous a accoutumé à voyager à travers le monde, ici les allers et retours se limitent au vols Kénya-Suède, mais avec toujours autant de verve !

    Merci à Netgalley et aux éditions Presses de la cité.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.