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À quoi pensent les hommes après l'amour ? Journaliste dans un hebdo féminin, Éva, Marianne vient d'avoir trente-trois ans (vingt-neuf l'été) et s'interroge. Pas seulement sur les bizarreries du cerveau masculin. Son Jules est parti il y a deux ans, et elle ne l'a pas remplacé. Comment échapper à la solitude ? Elle décide d'aller dans un club de célibataires. Elle y rencontre Martial, un flic. Il lui semble convenir comme «remise en jambes». Il a une Harley. Il l'invite à La Coupole (salade de gésiers pour lui, carottes râpées pour elle). Ils vont chez elle. Elle simule l'orgasme. Rideau. Alors, que faire ? Se confier à William, dit Will, son MAG (Meilleur Ami Gay). Chercher malgré tout le HIC (Homme Idéal Célibataire). Se fier à l'astrologie. Mais l'astrologue d'Eva bâcle sa chronique. Aller voir ailleurs. Le journal emmène son équipe en Afrique du Sud, avec quelques sponsors. Et si, dans un monde qui finit par ressembler à une cage trop petite, l'homme idéal était à portée de la main, bon à prendre...
Dix minutes après l’amour… que préfèrent-ils entendre ? On remet ça, comme je t’aime ou t’es le meilleur ?
Quand j’étais ado, ma tante m’a prêté 3 Harlequin qui formaient une saga. Lorsqu’elle a voulu m’en prêter d’autres, je les ai pris et j’ai attendu un délai raisonnable pour les lui rendre… mais sans les lire. Les trois premiers suivaient toujours le même schéma avec des protagonistes trop stéréotypés, en résumé Ken et Barbie qui jouent la danse de la répulsion-attraction.
Je viens de lire mon premier chick-lit et en voici le schéma :
L’héroïne ( Marianne), trente ans et des poussières (33 pour être exacte), catégorie CSP+ minimum (rédactrice en chef d’Eva, magazine féminin) cherche le prince charmant (HIC : Homme idéal célibataire). Après avoir rencontré un potentiel prétendant cochant toutes les cases : riche, beau, intelligent, et après un long flirt, elle se rend compte qu’elle est amoureuse de son collègue, riche, beau et intelligent… ( les pauvres, moches et cons…n’ont apparement pas le droit à l’amour.)
Vous l’aurez compris, je ne suis pas conquise par ce genre littéraire ( et pourtant je suis une grande fan de Sex and the City), trop de lieux communs à mon avis. Par contre j’ai apprécié que l’auteure, Christine Kerdellant*, sème de nombreuses études scientifiques tout le long du récit. Une que je retiendrai en espérant la caser dans un dîner post-déconfinement :
« Nous avons 50% de gènes communs avec la banane. Communication officielle d’un éminent biologiste britannique, Robert May, président de la Royal Society, relevée dans Courrier International. »
(*directrice de la rédaction du Figaro Magazine à l’époque de la rédaction du livre ; aujourd’hui elle occupe le même poste chez l’Usine Nouvelle)
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