"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Du jour au lendemain, Étienne décide de quitter Mathilde, et l'univers de la jeune femme s'effondre. Comment ne pas sombrer devant ce vide aussi soudain qu'inacceptable? Quel avenir composer avec le fantôme d'un amour disparu? Dévastée, Mathilde est recueillie par sa soeur Agathe dans le petit appartement qu'elle occupe avec son mari Frédéric et leur fille Lili. De nouveaux liens se tissent progressivement au sein de ce huis clos familial, où chacun peine de plus en plus à trouver un équilibre. Il suffira d'un rien pour que tout bascule...
David Foenkinos dresse le portrait d'une femme aux prises avec les tourments de l'abandon. Mathilde révèle peu à peu une nouvelle personnalité, glaçante, inattendue. Deux soeurs, ou la restitution précise d'une passion amoureuse et de ses dérives.
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C’est une histoire étonnante et cruelle que nous offre David Foenkinos à partir d’un lien familial.
Étienne annonce soudainement à Mathilde qu’il la quitte. Mathilde ne comprend pas. Elle a du mal à admettre cet abandon. Mathilde est professeur de français. Elle aime son métier mais son état dépressif va la faire déraper. Elle se retrouve sans logement et suspendue en tant qu’enseignante.
Sa soeur, Agathe, lui propose de s’installer avec elle, son mari et leur petite fille.
N’ayant pas les moyens financiers de refuser, elle emménage avec le couple. La relation entre soeurs devient ambiguë. Le passé ressort, la jalousie, la méfiance s’installe.
Mathilde ne comprend pas pourquoi sa sœur pourrait nager dans le bonheur, tout avoir et elle rien. Sa place au sein du couple devient aussi trop ambiguë.
J’ai adoré l’histoire et cette relation entre sœurs. .. qui ne donne pas vraiment envie d’en avoir une.
C’était tantôt drôle, tantôt émouvant.
La lectrice était très juste, s’accordant aux différents états d'âme des sœurs. Un rythme soutenu que j’ai beaucoup aimé et qui va avec le style dynamique.
Elle se fond dans le texte, nous en faisant apprécier toutes les subtilités.
Mathilde est en couple avec Etienne depuis cinq ans quand il la quitte brutalement et sans ménagement. Au fond du gouffre, sa sœur Agathe va lui tendre la main et lui offrir la chaleur d'un foyer. Mais cette promiscuité saura-t-elle la réconforter, sans susciter d'autres difficultés ?
Avec ce roman, David Foenkinos nous fait vivre la descente aux enfers d'une femme dévastée par le chagrin et le sentiment d'abandon, lié à la séparation. Le malaise est décrit avec une vraie justesse, on se laisse envahir par le dérèglement psychique, dont on est témoin.
Mathilde va très loin dans l'anéantissement. Dans la première partie du roman, on découvre les blessures, et on devine les failles. L'invitation d'Agathe est mal perçue, Mathilde est fragile, insaisissable. La tension est palpable et on oscille entre jalousie et ressentiments déguisés par des faux-semblants.
L'écriture est fluide, habile. Les chapitres sont courts et donnent une véritable impulsion au récit.
Le cocon dans lequel s'insinue Mathilde l'étouffe, et on assiste à une fuite en avant inévitable. Il y a dans les relations quelque chose de toxique et d'éprouvant qui dérange. L'agressivité ou les changements d'humeur de Mathilde nous mettent en alerte. On s'attend à l'incident, mais pour autant la chute est rude et choquante.
Un petit roman qui en dit long sur le désespoir et la folie.
Étienne quitte Mathilde. Mathilde a une sœur chez qui elle se réfugie dans son petit appartement.
Avec Agathe, la sœur donc, il y a le mari et une petite fille.
La première partie est celle de l'abandon et la dépression qui s'ensuit.
La seconde partie est le huis clos dans l'appartement dans lequel Mathilde est censée se retrouver entourée de l'affection de sa sœur.
J'ai apprécié la première partie ; la détresse de Mathilde et sa difficulté à ne pas sombrer.
La seconde partie est plus convenue.
Tout cela est sombre et l'écriture ne rend pas justice à l'histoire.
Le style est simple, cela se lit d'une traite mais les annotations de bas de pages sont, comme dirait ma mère, carrément neuneu.
Au final, un Foenkinos très moyen.
Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire, je trouve que le résumé le fait déjà bien a lui seul, il le fait même un peu trop, car l’héroïne ne va vivre avec sa sœur, comme indiqué dans le résumé, qu'au milieu du roman. Je me dis toujours que je ne devrais pas lire les quatrièmes de couverture avant, mais j'aime aussi savoir de quoi ça parle.
J'ai donc fait la connaissance de Mathilde, elle est mariée à Etienne, est professeur de français dans un lycée. Sa vie pourrait être banale, celle d’une femme comme une autre, mais tout va basculer le jour où Etienne lui apprend qu'il va la quitter pour retourner vivre avec son ex. C’est la douche froide pour Mathilde, qui voit sa vie être totalement bouleversée. Cela va être une longue descente aux enfers pour elle, elle va s'oublier, se laisser aller, plonger dans un état méconnaissable, les nerfs tellement à vifs qu’elle aura un mauvais geste à son travail. Étant donné qu'elle doit quitter l’appartement, et qu'elle n'a nulle part où aller, elle est recueillie par sa sœur Agathe, mariée et mère d'un enfant. Cela sera-t-il suffisant pour que Mathilde aille mieux, ça, je vous laisse le découvrir…
Va se former alors une sorte de huis clos sombre, où l'on regarde Mathilde accumuler les soucis, elle a du mal à se relever, et cela va avoir un impact sur sa relation avec sa sœur et son beau-frère. Mais reviennent aussi alors, les anciennes rancœurs, celles de l'enfance, la jalousie aussi qui fait énormément de tort. Voir sa sœur heureuse et épanouie dans sa vie de femme quand tout va mal pour soi, peut parfois faire réagir ou le contraire, faire sombrer encore plus. Jusqu’où tout cela peut-il mener, quand peut s’arrêter cette spirale infernale qui emmène Mathilde vers une noirceur de plus en plus inquiétante.. Je ne m’attendais pas du tout à un tel dénouement, j'ai même été choquée par ce qui va arriver, à quelques pages de la fin, un retournement de situation qui change tout, très percutant. Je ne peux rien révéler, mais tout ce que je peux vous dire, c’est que c’est totalement inattendu, qui vous fait relire le dernier paragraphe pour voir si vous avez bien compris et vous fait vous dire « ouah, il a osé ! » !
David Foenkinos a très bien travaillé ses personnages dans leurs actes et leurs caractères. Il les a creusés et est allé au plus profond de la noirceur. Le personnage de Mathilde est marquant, imprégnant, et très difficile à oublier. Même après quelques jours, la lecture reste bien en mémoire. Et surtout restent bien inscrites les différentes sensations ressenties pendant la lecture. Mon sentiment envers le personnage féminin a évolué pendant ma lecture, et je trouve ça bien mené par l'auteur. Au début de ma lecture, j'ai eu pitié de Mathilde, j’étais pleine de compassion et d'empathie pour elle, la plaignant de ce qui lui arrivait. Mais sa façon de réagir et surtout sa façon de se comporter avec sa sœur font que petit à petit, j'ai ressenti une certaine gêne face à elle, et surtout une sorte d’incompréhension. David Foenkinos a vraiment détaillé tous les aspects d'un comportement de femme blessée.
J'ai très bien ressenti tous ces sentiments et ce malgré une narration à la troisième personne. D'habitude, pour ce genre de récit, je suis plus sensible à une narration à la première personne qui me permet de rentrer dans la tête du personnage. Mais j'ai trouvé ici ce choix d'employer la troisième personne plutôt bienvenu. Il permet de garder une certaine distance avec le personnage principal et de ne pas trop se confondre avec elle. Et ce n'est pas plus mal, vu comme le comportement de Mathilde est parfois dérangeant. Le sentiment d'attachement est pourtant très fort. Et ce grâce à la manière de décrire les situations de la part de l'auteur. Tout est dépeint en délicatesse, en finesse. Je pense que c’est impossible de rester insensible face à cette histoire, on peut aimer, détester, mais rester sans réaction est pour moi très compliqué.
Le roman est assez court, un peu plus de 150 pages au format broché, il se lit très facilement et rapidement. Je l'ai lu en une journée, et ce, grâce à la grande fluidité du style, mais aussi à l’histoire très prenante. Une fois commencée la vie de Mathilde, j'ai eu envie de savoir ce qui allait se passer, comment elle allait évoluer, ce qu'elle allait faire, et je n'ai alors pas réussi à lâcher mon livre avant de savoir le fin mot. C’est un récit très addictif, je me suis sentie happée dans cette spirale que je décris plus haut, je n'avais pas envie d'en sortir avant d'en avoir touché le fond. L'auteur a vraiment un énorme talent d'emmener le lecteur dans la lecture dès le début du livre, à rendre son histoire attrayante et addictive.
Je suis une fois de plus conquise par la plume de David Foenkinos. Et j’ai très envie de continuer à découvrir cet auteur et ses autres romans, La famille Martin me tente beaucoup. Je vais continuer à le suivre avec intérêt.
Je ne peux que vous conseiller ce roman, pour la noirceur grandissante au fil des pages, pour son ambiance anxiogène, pour le choc des dernières pages qui ne peuvent laisser insensibles. J'ai lu, dans certains avis, que des lecteurs avaient vu venir cette révélation. Je dois être vraiment naïve, car je ne me suis doutée de rien, et j'ai pris cet événement en pleine face. En tout cas, j'ai bien aimé cette lecture.
Du jour au lendemain, Etienne décide de quitter Mathilde et tout son univers bascule.
Dévastée, Mathilde se réfugie chez sa sœur Agathe, qui vit dans un petit appartement avec son mari Frédéric et leur petite fille Lili.
David Foenkinos parle d'abandon, explore les relations familiales, les relations entre sœurs.
et dans ce huis clos familial, Mathilde va révéler une personnalité plus que troubla,te.
Commencé à Nice, « les deux sœurs » de David Foenkinos
J’ai emporté ce livre à Hongkong impatiente d’en connaître la chute.
Certes des romans d’amour passionnels de filles larguées, aux envies suicidaires on en connaît des tas, qu’on a adoré ou pas. Là il s’agit de retrouver un peu cette ambiance incroyable de « chanson douce » ou du film « Polisse » : on se demande comment sera la fin, la chute
On a bien une ou petites idées,
Je la trouve prévisible mais j’ai passé quelques heures agréables tout de même.
A dire vrai, je ne poste pas d’avis quand je ne suis pas totalement enthousiaste car vous le savez, j’aime à vous donner envie de lire et vous conseiller des titres.
Mon temps de lecture est compté et précieux alors j’aime le passer avec des textes qui « m’élèvent » non?
Mais on a beaucoup parlé celui-ci et l’écriture de David est fluide et agréable, et il se met parfaitement bien à la place des femmes, c’est étonnant, alors faites-vous votre propre opinion
et elle m’intéresse,
N’hésitez pas à le commenter ici!
Bonne journée à vous chers lecteurs on se retrouve sur Instagram en photo et en couleurs
EMMANUELLEM06
Jubilatoire !
Mathilde est douce, attentionnée, prévenante, patiente, tant avec son amoureux qu’au collège où elle enseigne le français. Mathilde aime Etienne, mais Etienne la quitte pour son ancienne petite amie du jour au lendemain.
Elle tombe, même si elle cherche à le dissimuler, dans ce qui ressemble fortement à une dépression. Elle se renferme, ne parle plus à personne, ses amis, ceux qu’elle partageait avec Étienne, mais aussi sa collègue de travail avec qui elle déjeunait parfois. Seule Agathe, sa sœur qui insiste pour la voir, inquiète de son état, a le privilège de pouvoir entrer.
D’ailleurs, cette dernière finit par lui proposer de venir habiter dans le petit trois pièces qu’elle partage avec Fred, son mari et sa petite Lili, histoire de lui laisser le temps de se remettre de cette rupture.
Et la douce Mathilde va lentement se transformer et évoluer vers une autre femme. La descente dans les abîmes de la souffrance est à la fois brutale et lente, la tristesse et la douleur sont évoquées avec émotion. On retrouve la délicatesse de l’écriture de David Foenkinos, et ce jusqu’à la fin (la quatrième de couverture m’a rapidement fait envisager l’issue) qui est beaucoup plus sombre.
J’ai trouvé qu’il y avait un peu de Louise (Chanson douce de Leila Slimani) dans Mathilde.
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