A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Un chirurgien très respecté abandonne son épouse dans un aéroport. Il disparaît lors d'une escale alors qu'ils partent ensemble pour Sydney. Cette femme anéantie est sculpteur, sa pratique la sauvera.
Ce livre explore ce qui, dans la vie d'un homme capable d'un grand amour, peut générer une telle lâcheté. Un magnifique roman sur les hommes, sur ce que leur mère et leur milieu leur lèguent ou leur imposent - ces empreintes, ces failles originelles dépassant de très loin l'exaltation du désir qui accompagne nos vies.
Ismaïl abandonne Médée, sa femme après plus de trente années de mariage à un aéroport pour rejoindre Mériem…
Lâche !
Ismaïl à 60 ans, une situation confortable, mais a trop de pression ! Il se sent responsable de tout sauf de sa propre joie, de la joie de son épouse.
Gravité !
Le Maroc, l’éducation, la culture sont-ils une des raisons ? Ismaël pense encore à Médée.
Interrogation !
Après deux ans, Ismaïl voit les enfants, pose des questions, veut savoir si Médée a conservé la maison et qui elle voit…
Pénélope ?
Le divorce est annoncé par Ismaïl à Mériem, mais il est loin de lui faire plaisir, car la situation n’est pas claire
Désillusion !
Ismaïl sait qu’une femme interprète une absence momentanée de désir comme une désaffection
Vulnérabilité !
Les hésitations d’Ismaïl rendent les femmes fragiles et elles s’échappent
Esseulé !
Je me suis perdu dans la spirale d’un homme lui-même perdu après un mariage réussi qui est devenu avec le temps d’un égoïsme cynique avec un refoulement de souvenirs nostalgiques.
Un personnage individualiste qui croit pouvoir aimer une autre femme sans avoir fait le point avec sa conscience et sans y avoir mis un point final.
L’œuvre est étirée en longueur et « dans sa chair » perd des lambeaux de conversations qui ne peuvent que perdre un homme rempli de doute.
Je découvre Yasmine Chami, la prose est élégante, de licence poétique, mais aussi perfectionnée, je n’ai pas eu ce roman dans la peau, mais son écriture est intéressante à suivre.
Nous sommes au Maroc; Ismaïl, neurochirurgien réputé, la soixantaine, a abandonné sa femme Médée, sculptrice, avec laquelle il était marié depuis plus de 30 ans et avec laquelle il avait eu trois enfants. Il la quitte sans un mot, sans explication en la "plantant" dans un aéroport et rejoint Mériem, sa maîtresse, 35 ans, neurochirurgienne de son équipe. Nous sommes deux ans après cet évènement; Médée a demandé le divorce, a retrouvé l'amour, s'est fait connaître par son art, ses enfants se sont éloignés de lui et la passion avec Mériem s'est éteinte.
L'auteure nous offre un très beau portrait , sans complaisance, d'un homme saisi par la passion et le désir ou plutôt amoureux de ce qu'il a été, que Mériem symbolise et lui renvoie en miroir : chirurgienne brillante, pleine de vie, que rien n'arrête. Par intégrité, il refuse de mener une double vie mais par lâcheté, il utilise un moyen extrêmement violent, l'abandon sans un mot.
Ismaïl est confronté aux affres de la vieillesse qui approche avec la peur de se voir éjecter par de jeunes chirurgiens aux dents longues qui lorgnent sa place comme lui l'a fait avec ses anciens, l'impression de ne pas avoir vécu à fond, la monotonie qui s'installe.
Ce roman est très introspectif; c'est le bilan d'une vie marquée par la perte du père qui a disparu, enlevé par les sbires d'un régime qu'il critiquait et qu'il veut honorer en devenant ce que son père rêvait pour lui, médecin. C'est la blessure toujours présente d'un frère autiste qu'il s'imaginait, enfant, pouvoir guérir en devenant médecin. C'est l'histoire d'un homme sur lequel reposaient les attentes de sa famille. C'est la prise de conscience de s'être comporté égoïstement avec sa femme qu'il a cantonnée dans un rôle effacé, mineur, qui s'exprimait à travers un art qu'il ne considérait que comme un aimable passe-temps. Ce sont toutes les certitudes qui s'effondrent, une immense fragilité mise à nu.
Les émotions sont extrêmement verbalisées, l'écriture est magnifique, poétique, travaillée, un peu trop peut-être ce qui m'a empêchée de ressentir de l'empathie pour cet homme dont la vie se délite.
Ce roman est le deuxième volet, qui peut se lire indépendamment, de la séparation de Médée et Ismaïl; le précédent "Médée chérie" donnait la parole à Médée et exprimait son point de vue sur la violence de l'abandon
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