Perdre la mémoire, ce serait le pire, ce serait se perdre.
Alors Nathalie Rykiel couche sur le papier une mère guerrière indémodable, aînée d'une sororie de cinq, des tantes aussi indispensables que compliquées, un père prêt à tout pour Sonia, un petit frère aveugle qui deviendra grand musicien. Contre la mélancolie, elle se fabrique de l'exceptionnel... Que sa vie soit un roman ! À travers ses souvenirs et des témoins poignants comme un fauteuil crapaud, un sac Kelly ou une robe de chambre casanière, Nathalie Rykiel raconte une enfance indélébile, une jeunesse éprouvante, et la jouissance enfin, aujourd'hui, de la liberté. « D'avoir eu tout cela, quand je meurs, ce sera le bonheur. »
Nourri de photographies inédites, un texte infiniment sensible, plein de poésie et d'humour, sur la filiation, la mémoire, l'amour, un destin particulier qui rejoint celui de chacun. Un hymne à la vie, qu'elle voit comme une drôle de tragédie.
Ca doit être une histoire de femmes et de goût chez les Rykiel de rendre les coutures apparentes : Sonia Rykiel le faisait sur les vêtements et sa « fille unique » Nathalie sur ses souvenirs.
Dans ce récit Nathalie Rykiel se livre encore un peu plus, comme une peur d’oublier son enfance et ses souvenirs.
Son père Sam sur qui elle avait écrit un précédent livre, son frère Jean Philippe, et les autres membres du clan : les tantes, son cousin,… et surtout sa mère qui s’est construite grâce à l’harmonie parfaite de laine et angora.
Et le tout cousu au fil tendre de ses anecdotes, dont le plus savoureux pour moi : le sac Hermès de sa mère
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