Que lire en ce moment ? Voici ce que des lecteurs et lectrices passionnés vous conseillent !
Rentrer en France pour aider son meilleur ami à organiser l'anniversaire surprise de sa compagne ? Camille, 52 ans, expatriée, fraîchement séparée, hésite mais finit par accepter. De Paris à Saint-Astre, lieu de la fête, un nouvel horizon se dessine : treize jours pour changer d'air et de perspective. Car il faut se rendre à l'évidence, Camille cherche encore la meilleure façon de sortir de sa zone d'inconfort.
Que lire en ce moment ? Voici ce que des lecteurs et lectrices passionnés vous conseillent !
Une jeune quinqua un peu déjantée, Bridget Jones d'aujourd'hui, en pleine séparation et bouleversements personnels, est appelée au secours de son meilleur ami pour organiser l'anniversaire de sa compagne. C'est frais, drôle, bien écrit et ça épingle les travers de nos années 2020 … le roman est bourré de références qui nous parlent à nous les jeunes des années 80, ayant aux alentours de 50 ans aujourd'hui. Merci Isabelle pour ce roman qui m'a embarquée , m'a fait rire et m'a émue! Un joli moment de lecture!
Difficile de se retrouver seule à cinquante-deux ans. De dire adieu à sa vie d’expatriée, à son statut d’épouse et à son mari amoureux d’une Danoise. Depuis sa séparation, Camille se morfond. Se défile. “Tout le monde parle de sortir de sa zone de confort. Moi, je me conforte dans ma zone d’inconfort.”
Pour l’extraire de son apathie, Christophe, à la fois meilleur ami, chirurgien vétérinaire et saint patron des voyageurs, la charge d’une mission : organiser l’anniversaire surprise de sa compagne en Bretagne. Camille quitte le maudit Danemark pour la France, où elle a treize jours pour préparer les festivités et affronter toutes ces petites choses chiantes propres aux anniversaires. Mettre en place une cagnotte et y participer, animer un groupe WhatsApp, trouver une idée de cadeau - alors que tout a déjà été offert -, écouter les monologues des autres se terminer par “enfin bon, que veux-tu” ou par “vas-y, bisous.”
Il est vrai, ceci dit, qu’en parallèle de cette tâche divine, Camille n’a pas grand-chose à faire. Elle est une Martine des temps modernes, une héroïne esseulée plus ou moins assumée. Camille passe une radio des poumons, Camille prend des nouvelles d’une truie australienne, Camille prend des bains de mer avec un homme séduisant, Camille a des questions, Camille attend des réponses. “À quel âge devient-on vieux ?” “Que deviennent les comptes Instagram des gens morts ?” “Y a-t-il plus désespérant qu’un téléphone silencieux ?” En treize jours si peu occupés mais hautement galvanisants, elle a surtout le loisir d’observer et de singer les vies des autres pathétiquement et bourgeoisement exposées sur les réseaux sociaux.
Dans des chapitres fragmentaires, Camille, lucide et cinglante, fait le tour de l’amitié, entre imposture, infidélité et générosité. Tout ça pour continuer d’accepter, peut-être d’apprécier, ou même de célébrer le temps qui passe. Toutes ces années qu’on ne peut s’empêcher de compter.
J’avais découvert Isabelle Boissard grâce à la sélection des 68 premières fois pour son premier roman « La fille que ma mère imaginait ». Je retrouve avec plaisir la plume originale et humoristique de l’autrice.
Elle nous raconte l’histoire de Camille, 52 ans, revenant à Paris pour voir ses amis et organiser une fête d’anniversaire surprise à Bianca, l’amoureuse de son meilleur ami, Christophe. Ce dernier a tout prévu pour essayer de redonner le sourire à Camille. Son mari vient de la quitter pour une autre femme, une Danoise. Leurs deux filles sont grandes. Elle ne travaille pas. Elle a suivi son mari à l’étranger. Elle est une conjointe d’expatrié. Elle se retrouve à se questionner sur sa vie et son futur.
Elle dégomme les travers de notre société. Tout le monde en prend pour son grade, enfin surtout les Bobos. Camille évolue dans un entourage qui n’a pas de problèmes financiers. Chacun affiche son bonheur sur Instagram. Ce réseau social est le fléau de nos vies d’après Camille. Il y a de nombreuses formules à l’encontre d’Instagram. Isabelle Boissard a le sens de la formule qui fait mouche !
Un chapitre représente une journée et une célébration est indiquée pour ce jour. Exemple : « Lundi 26 avril Journée de la secrétaire au Nicaragua ». Les journées sont découpées en fragments et alternent avec des citations. Sans oublier la Nicorette, qu’elle prend régulièrement. Camille essaye d’arrêt de fumer. Elle a une mauvaise toux et doit consulter. Son séjour à Paris est l’occasion de passer quelques examens médicaux à reculons. Elle revoit de nombreux amis qui l’accompagnent dans ses démarches et réflexions. Il y a même de l’amour dans l’air, mais chut je ne vous en dévoile pas davantage.
Camille est drôle, pratique l’autodérision, philosophe aussi, dit les choses comme elle le pense aux lecteurs et c’est savoureux.
Après Paris, elle nous emmène en Bretagne, à Saint-Astres, au bord de la mer où réside le père de Bianca pour organiser l’anniversaire surprise. Elle y rencontre diverses personnes et une chienne qui l’aident à se reconstruire.
Merci à Babelio et Les Avrils pour cet excellent moment de lecture !
Isabelle Boissard brosse avec finesse le portrait d'une société individualiste, consommatrice de produits de niche, biberonnée aux réseaux et qui célèbre chaque événement comme si c'était le dernier en oubliant sans doute un peu de spontanéité. C'est à la fois drôle, émouvant, parfois cynique aussi. Comme elle, nous pouvons tous prendre le temps d'observer le monde qui nous entoure pour nous en rendre compte… vous vous retrouverez à coup sûr dans certaines situations décrites.
Camille vient de se séparer de son mari, elle a vécu des années expatriée à Copenhague et retrouve finalement Paris à la faveur de l'anniversaire de la femme de son meilleur ami Christophe que celui-ci lui a demandé d'organiser (il doit en effet s'éloigner pour le travail et ne peut donc pas s'en charger).
Est-ce un stratagème de Christophe pour l'aider à "panser" ses blessures et "penser" à autre chose ? Certainement car Camille n'a finalement que peu d'affinités avec Bianca, la femme de son ami.
Pendant treize jours elle va donc traîner sa solitude de Paris à Saint-Astre en Bretagne chez le père de Bianca.
La préparation dudit anniversaire ne lui demandant en vérité pas beaucoup de temps, elle aura surtout le loisir d'observer les habitudes des uns des autres et de s'interroger sur sa situation personnelle.
Isabelle Boissard a le goût de la dérision et des formules bien faites, à travers son personnage de Camille, elle se moque gentiment des réseaux sociaux et de ceux qui y publient leur "vie de rêve" forcément instagrammables, des "journées internationales de…" qui n'en finissent plus de remplir notre calendrier et qui sont parfois totalement ridicules et des personnes qui calquent leur façon de vivre sur ces miroirs aux alouettes.
J'ai adoré les petits pics sur la boutique "monoproduit", adresse "secrète", un travail de la rareté qui au final est tellement poncif et dérisoire lorsqu'on y regarde de plus près… C'est d'autant plus hilarant qu'elle ressemble à s'y méprendre à certaines boutiques bien réelles…
Avec son humour sarcastique face à ces situations d'un "quotidien bobo", Camille nous remet dans le réel et ça fait vraiment du bien !
Camille a 52 ans, expatriée, elle rentre en France, sans mari (il l’a récemment quittée), sans emploi (elle avait choisi ce mode de vie en accord avec son conjoint). Son meilleur ami, Christophe, lui confie la lourde tâche d’organiser l’anniversaire surprise de sa compagne, Bianca, dans une petite station balnéaire de Bretagne.
13 jours de la vie de Camille, un chapitre pour chacune de ces journées, une parenthèse dans la vie de cette quinquagénaire, pleine de tribulations et de petites vérités qui font sourire, pleine de réflexions qui sonnent juste sur des situations du quotidien (les cagnottes en ligne, les réseaux sociaux, …), pleine d’ironie et de lucidité.
Il est rare que la femme de 50 ans soit le centre de l’attention, et ça fait du bien de voir un personnage principal de roman prendre la parole pour la défendre avec auto-dérision et humour. Il y est question de souvenirs, de nostalgie, de mélancolie, d’amitié et d’amour, de famille et d’envie et d’une certaine recherche de philosophie pour appréhender l’avenir.
A l’âge où tout le monde parle de sortir de sa zone de confort, Camille se conforte dans sa zone d’inconfort.
C’est un roman fait de petits trésors, qui ferait un excellent scénario de film.
Il y a deux ans j’ai eu un gros coup de cœur pour « la fille que ma mère imaginait ». Aussi, impatience et appréhension ont précédé la lecture de ce second roman. Soyez sans crainte il est tout aussi bon.
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On y retrouve Camille, la cinquantaine, toujours expatriée, mais déprimée suite à sa récente séparation. À la demande de Christophe, son meilleur ami, elle revient quelques jours à Paris, puis en Bretagne pour organiser à sa place l’anniversaire surprise de Bianca, sa compagne. Vraie mission de confiance, ou emploi fictif pour lui, changer les idées ? Deux semaines que la néo « Birthday planner » mettra à profit pour faire le point et envisager un nouvel avenir.
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Isabelle Boissard excelle une fois encore à nous faire passer du rire à la gravité, de l’humour à la profondeur, à porter un regard aigre doux sur notre quotidien, à en souligner les excès et les incongruités avec une plume teintée d’ironie et de tendresse.
La première chose à dire sur ce livre et qu’il est drôle. Très drôle. Tout y passe et c’est irrésistible : de la réservation généralisée à la cagnotte en ligne, du groupe WhatsApp, à la tenue d’enterrement, des cyclistes chauffard à la schizophrénie d’Instagram. Instagram ! On sent que l’auteur il y a passé des heures et quelle lucidité sur ses travers et son hypocrisie. Rien de nouveau, c’est sûr, mais elle dézingue à tout va et c’est franchement jubilatoire.
Mais derrière les piques, derrière son acidité j’ai ressenti de la tendresse pour Camille, perdue dans cette nouvelle étape de sa vie.
Récemment un auteur que j'affectionne me disait qu'un roman plaît quand il parle au lecteur, mais aussi et surtout quand il parle du lecteur. Alors celui-ci devait forcément me plaire car finalement Camille c'est moi, c'est nous, toutes ces femmes nées dans les 70's dont la littérature parle si peu. C'est la meilleure copine, celle dont on partage les souvenirs d'enfance. Celle qui comme Camille rêvait d'un pull Benetton ou de chaussettes Burlington. Celle qui passait ses soirées devant Papa Poule ou les pubs pour Crunch.
C'est l'amie un peu névrosée, pétrie de doutes après s'être fait larguer par son mari, avec en prime la vexation ultime d'avoir été remplacée non pas par une plus jeune, mais par une plus vieille. Celle qui se retrouve seule, mère d'enfants adultes et pas encore grand-mère, résignée à faire le nombre impair dans les diners entre copains. Celle qui rêve de rencontrer quelqu’un, qui trépigne devant son téléphone, guettant le « vu » comme une gamine, et qui s’en agace quand la réponse tarde avenir. C'est nous, avec la peur de vieillir, scrutant les traces des ans sur le corps, découvrant avec effroi les sillons de plus en plus nombreux sur le visage. Nous que chaque examen médical inquiète désormais déraisonnablement, au point de les reporter ou de les éviter.
C’en est presque effrayant d’autant se reconnaître mais c’est finalement rassurant, et on se dit que l’on aimerait vraiment avoir Isabelle Boissard comme copine. Je suis sûre qu’on aurait beaucoup à se dire.
Seul point de divergence chère Isabelle, Camille mange des pains au chocolat et non des chocolatines! Elle m’a tant émue et fait rire que vous en êtes toute excusée
Digne héritière de Bridget Jones, avec deux décennies de plus, Camille promène sa solitude à Paris, après que son mari l’a quittée, pour une femme même pas plus jeune qu’elle !
Le calendrier des quinquas semble devoir concéder des créneaux nombreux aux anniversaires, et Camille est même chargée d’en organiser un, « surprise », pour Bianca, la fiancée de son meilleur ami; L’occasion pour Camille de faire un petit tour dans une cité balnéaire fictive de Bretagne ! C’est aussi une opportunité pour faire le point sur sa vie !
Avec beaucoup d’humour, Isabelle tague les travers de nos modes de communication, avec en ligne de mire les réseaux sociaux et les messageries, dont elle connait les pièges et les limites , ce qui ne l’empêche pas de tomber de sauter dedans à pieds joints.
On éprouve de l’empathie pour cette héroïne si contemporaine, qui promène sur notre mode de vie un regard à la fois ironique et tendre.
On retrouve des points communs avec le premier roman d’Isabelle Boissard, la fille que ma mère imaginait, et c’est un atout.
Roman très agréable à lire et autrice à suivre
256 pages Les Avrils 24 avril 2024
#Camillevaauxanniversaires #NetGalleyFrance
En librairie à partir du 24 avril prochain
Camille dite Caca, 52 ans, son compagnon vient de la quitter, ses filles sont parties du foyer et elle vit donc seule à Copenhague. Le décor est posé.
Son meilleur ami depuis toujours, son cher Christophe, lui demande alors de prendre en charge l'organisation de l'anniversaire surprise de sa compagne Bianca, jeune femme a qui tout réussi et qui partage sans compter tous les moindres événements de sa vie sur Instagram.
Pour cela il lui propose tout frais payé de se rendre dans un premier temps à Paris puis à St Astre lieu de la fête pour tout mettre en place.
Un séjour qui va obliger cette chère Caca à sortir de son train train quotidien durant lequel plus grande chose ne se passe.
Entre phrase courte et percutante, humour décapant, le récit se suit avec grand plaisir et l'on ne sait plus si c'est l'anniversaire qui se construit au fil des jours ou bien Camille qui se reconstruit.
L'autrice jette un regard sans compromis sur la société d'aujourd'hui, plus nombriliste que jamais au regard des réseaux sociaux mais aussi une réflexion sur l'amitié, ce qu'elle représente de nos jours, de vrais partages et de sincérité.
On y parle aussi de la difficulté de se reconstruire après une rupture, de la perte de confiance en soi sans oublier la nostalgie du temps qui passe. La vie quoi!!
Depuis plusieurs semaines, je lisais des romans difficiles et Isabelle Boissard a été la bienvenue pour m'envoyer une dose de plaisir, de rire et de bonheur en suivant les mésaventures de Camille personnage attachant et pour cela je l'en remercie.
C'est pourquoi je vais m'empresser de lire son premier ouvrage La fille que ma mère imaginait que j'ai hâte de découvrir.
Je remercie infiniment Charlotte des éditions @lesavrils qui m'a permis de le découvrir en avant première !
Alors serez-vous tenté de vous précipiter chez votre libraire dès le 24 avril?
#booksta #instabook #camillevaauxanniversaires #lectricepassionnee #passionlivre #lirelirelire
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