"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mickaëlla est une enfant mutique. Sa mère n'a pas les mots non plus pour exprimer sa souffrance. Il faut dire qu'il y a Franck Pou, son père, avec ses mains pleines de veines, ses mâchoires crispées. Alors, tout peut exploser, à la moindre occasion. À n'importe quel moment. Heureusement, grand-père Michou, le gardien des mots et Blabla, le perroquet, veillent au grain avant le grand Tsunami. Un jour Mick finira par parler. Tous ses mots lisseront leurs plumes, iront droit au but. Eux qui ont couvé leur colère pendant une décennie.
J'ai beaucoup aimé ce livre sur le thème ne plus pouvoir parler et la violence familiale
J'ai aimé la construction avec de petits chapitres, et surtout le fait de se raconter comme le fait le personnage principal est vraiment plaisant.
C'est intéressant, de comprendre la vie d'une enfant mutique, ses difficultés, tout ce qu'elle enfouit en elle
Et cette conclusion est tellement émouvante, que j'ai pleurer
C'est un récit très émouvant, la violence conjugale est très dure à vivre pour les enfants, malheureusement ce sont des éponges, ils absorbent tout.
J'ai passé un beau moment de lecture avec ce livre
'Bleu silence' est un roman rempli de jeux de mots pour raconter une fille qui a perdu ses mots à cause de ses maux... Mickaella Pou est mutique. Depuis sa naissance elle n'a jamais dit un mot. Sa mère a beau savoir parler, ce n'est pas pour autant qu'elle arrive à trouver les mots pour les sortir de leur situation. Il y a bien Blabla le perroquet qui ose ouvrir le bec, mais il a intérêt à se méfier de Franck Pou, mari et père violent, aux grosses mains pleines de veines.
On plonge aisément dans le texte de Jean-Michel Audoual et je me suis régalée de cette lecture ! Chaque chapitre est court et aussi percutant qu'un coup de poing. Raconté depuis la perspective d'une petit fille avec ses mots à elle, ce récit est touchant et émouvant. Ici le silence est assourdissant et je n'ai pu rester indifférente...
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Bleu, la couleur des hématomes.
Mickaëlla est une enfant mutique. Elle ne parle pas. Son père, Franck, le monstre, chausse du 45. Mickaëlla le sait bien et sa mère, Mado, aussi. Après les colères de Franck, Mado garde ses lunettes et porte des col roulés. Heureusement, il y a Bla-bla, le gris du Gabon, offert par grand-père Michou, le confident de Mickaëlla, son porte-parole.
Mickaëlla veut parler, « elle a des tas de choses à révéler, à extirper de (son) ventre. »
Au fil du roman, les mots remontent dans la gorge de Mickaëlla et finissent par sortir. Ils seront salvateurs.
Bleu, la couleur du ciel.
Jean- Michel Audoual signe un premier roman remarquable. Il fait parler une jeune fille mutique. Le lecteur est dans les pensées de Mickaëlla. Elle aime les mots, notamment ceux alambiqués, et la musique aussi. Celle-ci résonne d’ailleurs tout le long du roman. La langue est très riche, le style est pudique et poétique. La poésie affranchit la brutalité de Franck. Les chapitres sont courts, on tourne les pages frénétiquement, l’intensité dramatique monte crescendo. On ne tombe jamais dans le pathos. Chaque mot est pesé.
Il y a une musicalité dans ce texte, qui est très agréable. Par exemple, le père s’appelle Franck Pou. Lorsque Mado change de nom, elle a honte de ce nom de famille, honte d’avoir été parasitée par ce monstre.
Ce premier roman sur les violences familiales est éblouissant. Faites du pour ce roman, ne le laissez pas sombre dans cette rentrée littéraire. Il est sorti jeudi 7 octobre, ne passez pas à côté !
Je vais commencer par vous dire que ce roman fut un coup de coeur. Un coup de coeur oui, car le mien justement a vraiment vibré avec celui de notre jeune narratrice.
Mickaëlla est une jeune fille, elle est muette, anatomiquement parlant, rien ne s'opposerait à ce qu'elle puisse parler mais les mots restent coincés dans sa gorge. Elle aime pourtant les mots, elle en connait de nombreux et prend plaisir à les mémoriser mais surtout, elle a beaucoup de choses à dire!
En effet, son père, avec ses mains pleines de veines et son "45 fillette" n'est pas doux avec sa mère et elle... La vie n'est donc pas rose pour la fillette qui heureusement peut voler quelques bulles de bonheur à la vie grâce à son grand-père Michou et son meilleur ami Blabla, son perroquet.
Cette histoire est tellement touchante car elle est nous est livrée par Mickaëlla, avec ses mots et sa perception d'enfant, ça m'a d'ailleurs un peu fait penser à "La vie devant soi" dans la manière dont c'est fait : elle y raconte sa vie, avec ses hauts et ses bas, elle nous parle de la violence domestique dont sa mère et elle sont victimes, et tout cela avec une certaine normalité, c'est son quotidien, voilà tout. La colère est cependant là, tapie au fond de la gorge, elle monte petit à petit poussant avec elle les mots coincés.... et on attend fébrilement qu'ils sortent.
Autant vous le dire tout de suite, j'ai terminé ce livre en larmes... Je vous mets d'ailleurs au défi de lire ce livre et de rester indifférent(e)!
Merci à l'auteur d'avoir mis des mots sur le silence de ces personnes qui souffrent au quotidien de violence domestique... Un livre bouleversant de justesse.
Jean-Michel Audoual signe avec Bleu intense le récit émouvant d’une fillette mutique qui va devoir lutter avec sa parole pour lever le silence qui règne dans sa famille.
Voici Mickaëlla Pou ! Ça ne s’invente pas ! Ça commence en claquant comme Mick Jagger et ça peut finir en harcèlement de cours de récré. C’est le nom d’une enfant de dix ans, passionnée par les mots au point de les collectionner, de les savourer et de les déguster. Il en va de même avec les expressions qui s’animent soudain pour elle seule d’une vie autonome. Autant vous dire qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche ! Ça carbure sec dans sa tête, au point qu’elle doit les faire stationner dans son cahier rose, « un peu gonflé à cause de ces larmes dans l’interstice des lignes ».
Seulement voilà, on ne sait vraiment pas pourquoi, Mickaëlla est dite mutique, alors qu’elle raconte son histoire avec les mots de Jean-Michel Audoual. Ceci dit, comment rendre oral les mots lorsqu’on a une boule si grosse dans la gorge qu’elle laisse à peine passer le souffle ! Car, certains soirs, autant ne pas faire de bruit quand on respire !
la suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/10/04/jean-michel-audoual/
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