"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Juin 1804. Un salon allemand, une promenade vers la rive du Rhin, paysage baigné d'une lumière pastel. Quelques heures durant lesquelles sont réunis Clemens Brentano, Bettina von Arnim, Savigny et d'autres figures de l'intelligentsia allemande de l'époque. Dont Caroline von Günderrode et Heinrich von Kleist. Le récit évoque la rencontre imaginaire de ces deux écorchés vifs, confrontés à une existence où, pour le bonheur, la création, la liberté, il n'est aucun lieu, nulle part. Nous savons ce qui va arriver : elle se poignardera en 1806 et lui, en 1911, se brûlera la cervelle. Récit dense et limpide où s'échangent propos futiles et graves, s'entremêlent dialogues et monologues intérieurs. Qui parle ? Les protagonistes de l'Allemagne romantique, certes, mais aussi Christa Wolf, notre contemporaine. Bref et brûlant, ce texte est un jalon majeur dans l'oeuvre de l'auteur de Cassandre.
Née en 1929, Christa Wolf s'est d'abord affirmée dans les années soixante comme la plus célèbre prosatrice de la RDA. Elle est désormais l'un des écrivains essentiels de la littérature contemporaine.
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