Choisissez, lisez et chroniquez des romans policiers !
Un roman policier rythmé et superbe, entre Engrenages et The Wire, qui entremêle les points de vue des flics et des truands. Une course dopée à l'adrénaline où chacun veut sauver sa peau.
Détenu en quartier d'isolement depuis trop longtemps, François Legal s'apprête à prendre la plus grande décision de sa vie : trahir les siens. Il n'a plus l'âge de courir après le fric facile et rêve d'une retraite paisible aux côtés de Diane, qui l'attend dehors. Tant pis pour l'honneur : il va devenir indic. Mais la spirale du grand banditisme, les ravages de la vengeance et une affaire d'enlèvement d'enfant vont venir saccager ses espoirs.
De son côté, la jeune flic Coline Lafleur a tout à prouver dans la brigade parisienne où elle vient d'arriver. Et ce Legal, elle ne le sent pas, depuis le début. Le prix à payer sera cher pour aller au bout de leur enquête et parvenir, peut-être, à ramener un peu d'ordre et de justice dans ces vies furieuses.
Choisissez, lisez et chroniquez des romans policiers !
Chef de la Brigade de Protection des Mineurs le jour et écrivain de polar la nuit, Molmy maîtrise son sujet et s'amuse à nous immerger dans cet univers policier qu'il connaît si bien, et dont il maîtrise (jusqu'au didactisme) le vocabulaire. de braquage en guet-apens, on suit le commissaire Lelouedec et sa jeune collègue Coline Lafleur dans une histoire de vieux truand sur le retour, qui essaie de se reconstruire après une longue peine de prison. Une intrigue punchy mais pas assez incarnée à mon goût.
François Legal rêve de sortir enfin de prison pour couler des jours heureux auprès de Diane. À contre-cœur, il se décide à faire appel au capitaine Philippe Lelouedec : moyennant quelques tuyaux, le flic s'engage à aider le truand à obtenir permissions et remises de peine, malgré les réticences de sa jeune coéquipière, Corine Lafleur.
Legal obtient ce qu'il souhaitait, mais le retour à la liberté n'est pas aussi idyllique que prévu. De plus en plus aigri, il se met à jouer double, voire triple, jeu, à son seul profit, du moins le souhaite t'il...
Policier lui-même, l'auteur connaît bien les sujets dont il nous parle. Je pense qu'on peut lui faire confiance à propos des procédures d'intervention et de compte-rendu qu'il décrits.
Il nous fait pénétrer dans des mondes de truands assez dissemblables, celui des petits braquages et celui de la délinquance financière, qu'il connaît manifestement assez bien.
Il nous introduit également dans un univers de policiers, où l'atteinte d'un résultat, parfois quels que soient les moyens utilisés, devient une priorité absolue. Il n'en néglige pas pour autant les relations interpersonnelles qui se créent.
Christophe Molmy nous livre un bon roman noir où l'inconnue n'est pas le(s) nom(s) du ou des coupables mais plus le dénouement, qui m'a quand même un peu trop tiré par les cheveux... Un sursaut d'humanité étonnant !
Finalement, dans ce roman, le plus intéressant est peut-être la forme narrative retenue. Les intrigues se croisent pas petites touches, tantôt du point de vue des policiers, tantôt de celui des malfrats, pour qu'on n'en ait pas trop vite une vue d'ensemble. L'utilisation alternative des noms et des prénoms des personnages vient encore brouiller les pistes.
L'ouvrage est bien écrit, rythmé, et se lit donc facilement.
Un bon roman noir, assez étonnant.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/03/09/apres-le-jour-christophe-molmy-points-un-roman-noir-original/
Un excellent policier rédigé par une main de maître en son domaine.
Décidément, certains aiment se mettre dans de mauvais draps, d'autres jouent à pile ou face, quant aux derniers, ils ont le goût du risque, voilà ce que ce livre va vous livrer servi avec une sauce onctueuse de suspense dans l'intrigue.
Un style dont je suis fan, le genre d'histoire que j'adore, tout pour me plaire quoi!
Je vous avoue, j'ai un faible pour les auteurs qui parlent de ce qu'ils maîtrisent, j'en veux pour preuve les policiers de métier qui se mettent à écrire et qui le font avec brio tels que Jean-Marc Souvira, Christophe Molmy, Olivier Norek, Laurent Guillaume... Certains plus connus que d'autres malheureusement...
Tout d’abord, un grand merci aux éditions de La Martinière et Lecteurs.com, pour m’avoir permis de découvrir ce roman policier.
Après Les loups blessés et Quelque part entre le bien et le mal, Christophe Molmy, récidive avec ce troisième polar : Après le jour.
François Legal, purge une peine de prison de plus de dix ans. Un homme n’ayant connu que le chemin de la délinquance dès le plus jeune âge, où la perspective d’un avenir, se limite à profiter de la vie au quotidien. Sans fard, sans pitié non plus, une vie subordonnée à la loi du plus fort, de survivre dans cette jungle omniprésente, avec comme leitmotiv : la thune, le flouze, bref de l’argent…
Changement de décor, Philippe Lelouedec responsable d’une unité de police, vieux briscard de l’ex 36 quai des Orfèvres, et notamment de Coline, jeune flic novice et introvertie. Ils enquêtent sur de multiples cambriolages chez des personnes vulnérables, la routine.
Legal, afin de quitter cet enfermement à la Maison d’arrêt de Bois-d’Arcy, contacte Lelouedec, et décide de lui fournir, en contrepartie de sa liberté, des renseignements sur des vols en grande banlieue
Mais dans ce monde, la facilité n’existe pas, surtout quand le chemin de ces voyous croisent celui d’une petite fille –Emma -. Alors subitement l’énigme se creuse, les protagonistes se cherchent, se déchirent, non seulement par la lâcheté mais aussi par le mensonge…
Ce polar, commence avec lenteur, puis soudain se métamorphose en situation explosive, avec une interprétation alternée des points de vue des truands et des policiers ; qui rendent haletant ce polar et focalise donc une attention soutenue jusqu’à la fin, sans l’ombre d’un répit.
Pour Christophe Molmy, la connaissance des milieux du grand banditisme, un travail réel au sien de la BRI de Paris (Brigade de recherche et d’intervention), a permis de rendre « authentique » Après le jour ;. Et de fait, explique le sentiment de participer pleinement à cette enquête et dans comprendre les rouages.
Dans le contexte actuel, avoir l’avis des principaux intervenants des forces de l’ordre, nous suggère d’avoir de l’humilité face à un travail prenant, dangereux et nuancer ainsi les prises de positions des médias, qui considèrent ce travail sous un aspect par trop manichéen.
François Legal, braqueur, finit de purger une peine de dix ans. Mais ses chances de sortir de prison sont fortement compromises lorsqu’il se trouve placé à l’isolement pour une chose qu’il n’a pas commise… Il décide de contacter Philippe Lelouedec, le flic à qui il doit son arrestation pour lui proposer un deal : lui fournir des révélations sur une série de braquages de bijouteries contre sa liberté. Quant à Coline, la jeune flic timide de l’équipe de Lelouedec qui doit encore faire ses preuves, elle ne le « sent » pas ce nouvel indic… Mais la disparition d’une petite fille de 4 ans va faire basculer cette enquête…
Avec Après le jour, le lecteur a l’impression de plonger dans un « polar réel ». On assiste à des filatures moins impressionnantes que sur grand écran mais avec des dispositifs plus plausibles. Ce roman décortique par ailleurs les relations ambiguës entre les flics et leurs tontons, les indics. La lecture de ce polar inclut ainsi une initiation au jargon utilisé dans la police. De fait, l’auteur, Christophe Molmy est aussi le chef de la BRI de Paris (Brigade de recherche et d’intervention ou Brigade antigang).
L’intrigue est parfaitement maîtrisée et à suspens puisque le double jeu du chat et de la souris entre « gentils » braqueurs et flics vire à un horrible fait divers qui s’inspire de faits réels. Malgré tout, il y a un peu de lumière dans ce monde aux cinquante nuances de gris avec le personnage assez cynique et calculateur de François Legal mais qui n’a tenu en prison que grâce à l’amour d’une femme. Et le personnage de Coline qui n’a pas encore perdu son humanité mais dont les émotions l’entravent parfois dans la résolution des enquêtes.
Christophe Molmy signe là un polar "honnête" ou le jeu du chat et de la souris est parfaitement scénarisé pour donner envie au lecteur d'aller voir plus loin. Les truands- délinquants sont plus attristants que totalement pourris, les flics- barbouzes jouent eux aussi, entre eux, au jeu de celui qui est le meilleur : un grand classique !! Bien sûr, on n'échappe pas au "vieux" policier aguerri, un tantinet blasé, un peu méprisant envers la jeune collègue au look anticonformiste, mais bien plus humaine et meilleure psychologue, car encore humaine, elle...
Voilà, tout est réuni pour faire ce que je qualifie de polar honnête, sans se faire de nœuds aux neurones et qui reflète, semble t-il, une image mi -inquiétante, mi-réaliste d'une frange de notre société.
Si Christophe Molmy, chef de la BRI, a besoin de " respirer" à travers ses écrits, qu'il ne se prive pas...
Au commencement l'impression de lire le script d'un film policier. Puis peu à peu les personnages nous entraînent et nous font découvrir la vie des flics et des braqueurs, les filatures, les coups de poker, le jargon du métier qui donne à ce roman une dimension très réaliste. L' affaire de braquage de petites bijouteries sans violence qui tourne au drame, la pression quand tout se joue sur un coup de bluff et que des vies sont en jeu. Une belle découverte.
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