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Apocalypse bébé

Couverture du livre « Apocalypse bébé » de Virginie Despentes aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Valentine a disparu... Qui la cherche vraiment ? Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée...... Voir plus

Valentine a disparu... Qui la cherche vraiment ? Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée... Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.Prix Renaudot 2010.Virginie Despentes la scandaleuse s'impose comme la chef de file d'une génération gaiement libertaire et décomplexée. M. P., L'Express.Un ovni d'une richesse inouïe, à mi-chemin entre le polar et le road movie, la satire dystopique et le thriller d'anticipation. Augustin Trapenard, Elle.Une oeuvre profondément jouissive où elle dépiaute les âmes jusqu'à l'os. Marianne.

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Articles (1)

  • Auteures primées : Prix littéraires ne rime pas avec parité
    Auteures primées : Prix littéraires ne rime pas avec parité

    Les deux tiers des artistes, sont des hommes, quoique depuis quelques années le pourcentage des femmes auteures augmente. Très logiquement, les femmes devraient représenter un tiers des écrivains primés !  Il n'en est rien. A l'exception du prix Femina, dont les lauréats, sont plus de 30 % à être des lauréates !  Zoom sur ces femmes primées dans l'univers impitoyablement masculin des prix littéraires.

Avis (18)

  • C'est le deuxième roman que j'essaie de lire de Despentes et la deuxième fois que j abandonne à plus de la moitié du livre . Les avis plutôt positifs me donnent envie de découvrir cette autrice visiblement très appréciée mais rien à faire. Le style , l'écriture pourrait me plaire mais on se...
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    C'est le deuxième roman que j'essaie de lire de Despentes et la deuxième fois que j abandonne à plus de la moitié du livre . Les avis plutôt positifs me donnent envie de découvrir cette autrice visiblement très appréciée mais rien à faire. Le style , l'écriture pourrait me plaire mais on se perd dans des méandres et l intrigue n'avance pas.

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  • roman social ...
    j'ai bcp aimé la plume de l'autrice … L'histoire de disparition d'une jeune ado est très intéressante ;) Comment se construire dans un monde égoïste ? Où les adultes ne pensent qu'à leur g.... ^^
    Par contre, V.Despentes à travers cette histoire en profite pour faire l'apogée...
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    roman social ...
    j'ai bcp aimé la plume de l'autrice … L'histoire de disparition d'une jeune ado est très intéressante ;) Comment se construire dans un monde égoïste ? Où les adultes ne pensent qu'à leur g.... ^^
    Par contre, V.Despentes à travers cette histoire en profite pour faire l'apogée des couples homosexuels et ça, vraiment ça m'énerve … Chacun est comme il est !!! c'est un retournement de situation … NON je n'ai pas honte d'être hétéro et même je le revendique !!! Vivez votre vie comme vous l'entendez !!! que vous soyez hétéro,homo, bi, trans, trav, asexué, … vivez pleinement votre vie comme vous l'entendez ;) revendiquez le même ! chacun à le droit de vivre SA sexualité … Mais ce qui m'énerve vraiment c'est qu'en 2020 on est considéré comme extra terrestre si on est hétéro … personne n'a de conseil à recevoir de personne !!! si tu t'éclates dans la vie que tu as choisis tant mieux ! vis là pleinement mais faut arrêter de penser que les autres se trompent !! Non je ne deviendrai pas lesbienne parce que c'est à la mode ! Je pense exactement la même chose qd c'est un hétéro qui essaye de convaincre que c'est le droit chemin … non ! ne devenez pas hétéro pour la bienséance !!! Faut arrêter de donner des leçons aux autres … ! Défendez votre cause !!! mais défendez la proprement svp … pas en dénigrant les autres ;) Encore une fois, c'est important, je me répète, que vous soyez ce que vous êtes !! c'est ça l'ouverture d'esprit !

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  • Valentine, une ado en crise d’une famille décomposée, a fugué. La grand-mère, friquée et autoritaire, charge Lucie, une jeune détective privée, de la retrouver et de la ramener au bercail. Lucie, qui n’a jamais fait que de la surveillance, s’adjoint les services de La Hyène, une autre enquêtrice...
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    Valentine, une ado en crise d’une famille décomposée, a fugué. La grand-mère, friquée et autoritaire, charge Lucie, une jeune détective privée, de la retrouver et de la ramener au bercail. Lucie, qui n’a jamais fait que de la surveillance, s’adjoint les services de La Hyène, une autre enquêtrice privée, bien plus aguerrie au terrain qu’elle ne l’est. Toutes les deux partent à la recherche de Valentine. Avec « Apocalypse Bébé », Virginie Despentes pose les jalons de ce que sera « Vernon Subutex », dans la forme comme sur le fond. D’ailleurs, le personnage de La Hyène apparait déjà dans ce roman, et il aura une place prépondérante dans la saga. Dans la forme, elle offre des très longs chapitres, changeant de points de vue à chaque fois, et c’est autant d’occasion de se lancer dans des portraits au vitriol, dans des discours flamboyants (et jamais consensuels), mais le souci est que cela fait assez peu progresser l’intrigue. OK, on cherche Valentine, on rencontre ses amis, sa mère, sa belle-mère, son cousin et tous ces gens ont tendance à parler plus d’eux que de Valentine. Du coup, on se dit que cette gamine délurée a sans doute eu des raisons de fuguer, vu le peu d’intérêt que les autres lui portent ! Valentine, elle, on ne la rencontrera que dans les derniers chapitres, pour faire la connaissance d’une ado révoltée contre tout, sans vrais amis, sans amour, avec une vraie intelligence mais qu’elle ne parvient pas à mettre au service de quelque chose d’autre que sa solitude. Les derniers chapitres, où là en revanche il se passe beaucoup de chose, laisse un peu circonspect : on n’arrive pas à bien cerner les motivations de Valentine ni de celle qu’elle a rencontré au fil de son errance et qui donnera un sens à sa vie, pour le pire… Cela rappelle fortement la fin toute bizarre de « Vernon Subutex ». C’est évidemment magnifiquement écrit, et le moins que l’on puisse dire est que Despentes ne fait jamais dans la nuance et le politiquement correct (au point peut-être d’une faire une sorte de marque de fabrique), forcément parfois c’est écrit pour choquer, et parfois cela choque un peu, c’est vrai. Cette manière de faire dire des horreurs parois à ses personnages sans jamais les rendre vraiment antipathiques, c’est troublant… « Apocalypse Bébé » (j’adore le titre !) peut, pour ceux qui n’ont pas encore osé se lancer dans la grande Saga Subutex, tenir lieu d’apéritif avant le festin.

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  • irginie Despentes au sommet de sa plume.

    Provocante. Sincère. Dingue. Indétrônable. Bouleversante. Choquante.

    Valentine, ado rebelle s'il en est, a disparu et nous suivons Lucie et La Hyène, parties à sa recherche. Un duo truculent qui m'a fait parfois éclater de rire pour de vrai (genre...
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    irginie Despentes au sommet de sa plume.

    Provocante. Sincère. Dingue. Indétrônable. Bouleversante. Choquante.

    Valentine, ado rebelle s'il en est, a disparu et nous suivons Lucie et La Hyène, parties à sa recherche. Un duo truculent qui m'a fait parfois éclater de rire pour de vrai (genre t'es dans le métro et tu te marres, sauf qu'en vrai, je prends jamais le métro mais bon, vous m'avez compris).

    Comme elle sait si bien faire, Despentes nous parle de gros déglingos, abimés par la vie, de beautés vulgaires adeptes de coke et de sexe ou de rebelles sans cause prêt à tout casser. Tout le monde s'en prend plein la gueule. Elle parle de notre société, de notre époque, comme un Zola en son temps, et chronique des destinées plus ou moins recommandables, égratignant au gré des pages tout ce qui pourrait s'apparenter à du politiquement correct et bordel, que ça fait du bien ! Virginie Despentes, elle secoue son lecteur et s'amuse à souffler le chaud et le froid, le pathétique et le terrible en deux trois phrases. La fin m'a ramassé, éclaté en plein vol. Fini de rigoler …

    Difficile de qualifier ce roman. Polar. Roman d'anticipation. Romance trash. Grand roman au final.

    Perso, La Hyène entre dans mon panthéon des personnages littéraires inoubliables. Une nana obsédée sexuelle, au verbe haut, violente à l'occase mais tellement cocasse.

    On pourrait trouver Despentes trop bobo, trop vulgaire, trop, trop, trop et trop : on aurait sûrement raison.

    Mais c'est tellement bon l'excès dans ce monde un peu tiède, en attendant l'apocalypse.

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  • Distingué par un prix littéraire prestigieux, le septième roman de Virginie Despentes se dévore avec jubilation. Le style est toujours très percutant, excessivement actuel.


    Apocalypse Bébé commence à Paris : « Les saisons s’enchaînaient façon paquets de bonbons faciles à gober et colorés. »...
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    Distingué par un prix littéraire prestigieux, le septième roman de Virginie Despentes se dévore avec jubilation. Le style est toujours très percutant, excessivement actuel.


    Apocalypse Bébé commence à Paris : « Les saisons s’enchaînaient façon paquets de bonbons faciles à gober et colorés. » Lucie Toledo, sorte de détective privée, parle à la première personne du singulier : « J’ignore à quel moment la vie a commencé à cesser de me sourire. » Chargée de suivre Valentine, « une ado nymphomane, défoncée à la coke et hyper active, une de plus », elle a perdu bêtement sa trace. La grand-mère, Jacqueline Galtan, « bien rafistolée pour son âge », est furieuse. Elle offre 5 000 € de prime à Lucie si elle la retrouve.


    Le père de Valentine, François Galtan, est romancier mais il attend le succès, en vain. Après trois romans écrits en trois semaines, « sous Solupred », il était devenu « une grosse baleine » accro à la cortisone. L’arrêt brutal du médicament l’avait plongé dans une sévère dépression. À 50 ans, après deux divorces et trois mariages, il s’en remet à sa mère pour retrouver sa fille.


    Pour réussir sa recherche, Lucie contacte La Hyène, un personnage qui reviendra dans Vernon Subutex 1 et 2 : « ses jambes sont longues et fines dans son petit jean blanc, elle a la maigreur chic, un corps qui tend à disparaître et porte bien les fringues… ses yeux sont très grands, sombres, elle est ridée façon vieille Indienne, ça rend son visage expressif. »


    Nous suivons donc le périple des deux enquêtrices qui commencent par le lycée de Valentine. Séquence nostalgie pour Lucie : « les larmes me montent aux yeux quand je vois qu’on écrit toujours à la craie sur un grand tableau noir… » mais, un peu plus loin : « à 3 500 € le trimestre, j’imagine que les gamins qui se font exclure doivent avoir au minimum essayé d’en tuer d’autres à la tronçonneuse. »


    Au passage, nous faisons connaissance avec Claire, l’épouse actuelle de Galtan : « Ni hostile, ni intrusive » avec Valentine qui était infecte avec elle. Puis arrive Rafik, l’informaticien qui « a vu juste, le portable est devenu une prothèse indissociable des enfants, et les parents ne voient pas pourquoi ils n’y auraient pas recours pour savoir, en temps réel, ce qu’ils font, disent, envoient, reçoivent et dans quels lieux ça se déroule. »


    Avant que l’action se déplace à Barcelone, nous faisons connaissance avec Yacine et la famille de Vanessa, la mère biologique de Valentine. Justement, elle vit dans la capitale de la Catalogne. L’auteure est féroce envers cette ville : « La ville prend la forme d’un boucan intense. Les gens klaxonnent à tout bout de champ, des machines extravagantes éventrent les sols et exhibent les entrailles de la ville, à grand renfort de bruit. Ça ressemble à une coutume locale. » Les plages si sales ne sont pas épargnées puis il y a la drogue, le sexe, une sorte de plaidoyer pour les amours féminines, les mots lesbienne et gouine revenant très souvent.


    Apocalypse Bébé se termine par un coup de théâtre, une fin un peu rocambolesque mais, qu’on l’apprécie ou non, reste le régal de la lecture et un regard critique tellement nécessaire sur notre monde.

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  • J'avais toujours hésité à lire Virginie Despentes, craignant son écriture trop trash mais la lecture de Vernon Subutex1 et Vernon Subutex2 ont levé mes réticences.

    J'ai pris plaisir à retrouver dans Apocalypse bébé l'ambiance de Vernon Subutex et à découvrir plus en profondeur la Hyène, ce...
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    J'avais toujours hésité à lire Virginie Despentes, craignant son écriture trop trash mais la lecture de Vernon Subutex1 et Vernon Subutex2 ont levé mes réticences.

    J'ai pris plaisir à retrouver dans Apocalypse bébé l'ambiance de Vernon Subutex et à découvrir plus en profondeur la Hyène, ce personnage haut en couleur, personnage central dans ce roman et secondaire dans Vernon.

    Il s'agit d'une enquête policière pour retrouver Valentine, jeune ado en fugue. Deux détectives privées partent à sa recherche, Lucie, la narratrice, qui va s'adjoindre l'aide de la Hyène.

    Cette enquête va être le prétexte pour Virginie Despentes pour brosser, au travers des personnes qui ont connue Valentine et qui pourraient savoir où elle se trouve, une galerie de portraits de personnages souvent croqués au vitriol.
    Le père de Valentine, écrivain sur le déclin, est particulièrement intéressant, pathétique à surveiller les ventes de ses livres et les critiques littéraires.


    Avec ce polar social qui nous mène des beaux quartiers parisiens à Barcelone, Virginie Despentes trouve l'occasion de dresser un tableau de la société actuelle. Tout y passe... les bourgeois, les pauvres, les musulmans, les arabes, le terrorisme, les relations familiales, les parents à la dérive, les ados délaissés et paumés , la société de consommation...

    C'est très bien écrit et j'ai trouvé l'écriture très adaptée à une lecture audio.

    J'ai aimé le "ton Despentes" avec des phrases dures, violentes, une plume acerbe et un humour grinçant qui n'épargnent personne, j'ai aimé sa fine observation des travers de notre société qu'elle dénonce sans concession.


    http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2016/02/apocalypse-bebe-de-virginie-despentes.html

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  • Policier trash et profondément vulgaire. Je l'ai lu il y a quelques mois déjà, ce livre ne m'a pas du tout plû. L'intrigue est plutôt mince, elle s'étoffe au fur et à mesure que l'on avance (fort lentement) mais hélas tout est malsain, mal écrit, l'auteur nous décrit le monde lesbien, comme un...
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    Policier trash et profondément vulgaire. Je l'ai lu il y a quelques mois déjà, ce livre ne m'a pas du tout plû. L'intrigue est plutôt mince, elle s'étoffe au fur et à mesure que l'on avance (fort lentement) mais hélas tout est malsain, mal écrit, l'auteur nous décrit le monde lesbien, comme un monde de dépravation et d'orgie à vous donner la nausée. C'est d'ailleurs le sentiment majeur qui m'a suivi tout au long de ma fastidueuse lecture, "la nausée". Moi qui voulais renouer avec le monde du polard, délaissé depuis quelques années, je n'ai pas été déçue, heureusement que par la suite mon jugement s'est atténué avec "les cathédrales du vide" de LOEVENBRUCK, un petit bijou comparé à cet immondice littéraire. Je ne supporte pas la vulgarité dans un livre, même si être écrivain contemporain passe par quelques paroles crûes, de temps à autres, je préfère que cela reste modéré. Le poids des mots est plus puissant quant il est bien employé que la vulgarité.

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  • Valentine, fille d’un écrivain richissime a disparu. Lucie, la loose faite femme, l’Invisible, qui devait la pister, est chargée de la retrouver. Pour ce faire, elle s’associe avec « la Hyène » lesbienne très bien dans sa peau, aussi manipulatrice que violente. Elles vont aller de Paris à...
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    Valentine, fille d’un écrivain richissime a disparu. Lucie, la loose faite femme, l’Invisible, qui devait la pister, est chargée de la retrouver. Pour ce faire, elle s’associe avec « la Hyène » lesbienne très bien dans sa peau, aussi manipulatrice que violente. Elles vont aller de Paris à Barcelone pour suivre la trace de cette jeune droguée, nymphomane, mal dans sa peau de gosse de riche pas aimée.
    Le vocabulaire est volontairement brutal, machiste (pour les sujets masculins), violent. J’ai beaucoup peiné à le lire de ce fait. Beaucoup de violences autant verbales que physiques, beaucoup de solitude. Les protagonistes de ce bouquin sont tous solitaires, démissionnaires, égoïstes. Leurs destins vont se croiser l’espace d’un chapitre…. Mais il ne faut attendre aucune solidarité.

    Despentes nous donne à lire des faits bruts, les explications arrivent quelques chapitre plus loin, mais le ver est dans le fruit, il n’y a pas d’espoir. La fin du livre en sera l’apocalypse

    Ce qui m’a gêné le plus c’est le fait que Despentes nous donne à penser que l’homosexualité pourrait être la clé d’un certain bien être. Les hétéros sont soit des épouses soumises, soit des perdantes, soit des « pas belles », soit des nymphomanes…. Les hommes ne sont pas mieux lotis : écrivain bobo sur le déclin ou petit voyou beur de banlieue.

    Je suis assez partagée sur ce livre. Toute cette débauche de trash, de drogue semble si réelle mais si éloignée de mon univers. Malgré la 4ème de couverture, je n’ai guère vu de tendresse. Ce que je sais c’est qu’il restera dans ma petite cervelle un certain temps.

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