En 1949, un jeune résistant du nom de Raymond Maufrais se lance dans la traversée de la Guyane française d'ouest en est, soit plus de 250 km de jungle amazonienne. Il ne reviendra pas de cette aventure extrême. Pourtant, hasard invraisemblable, un Indien découvrit quelques mois plus tard au bord du fleuve Tamouri son carnet de voyage, qui fut publié pour la première fois en 1951 aux éditions Julliard : la légende de Maufrais était née. En 2018, alors qu'il prépare une expédition en Amazonie, Eliott Schonfeld, le plus jeune membre de la Société des Explorateurs français, découvre le texte de Maufrais : c'est un choc émotionnel intense, car le jeune homme trouve en Maufrais un alter ego absolu. Au point de repenser son voyage afin d'aller au bout de l'expédition initiée 70 ans auparavant. Au même âge, et dans les pas de ce frère d'écriture et d'aventure, il parviendra à son but en atteignant le village reculé de Camopi, après 46 jours d'une solitude absolue au coeur de la jungle.
Avec un cahier photos en couleur.
En 1950, Raymond Maufrais, ancien résistant au cours de la seconde guerre mondiale, disparaissait à 23 ans dans la jungle amazonienne lors d’une expédition. On ne retrouvera de lui que son carnet de route.
J’avais lu le livre édité de ce carnet au cours de l’été 2018 et j’avais beaucoup apprécié. La même année Eliott Schonfeld, jeune explorateur, découvre l’histoire de Maufrais et décide de faire le même trajet et de le finir vivant.
C’est ce qu’il a fait en juillet 2019.
A 27 ans, Eliott Schonfeld a vécu comme il le dit lui-même la plus belle expédition de sa vie. Semée d’embûches certes mais inoubliable.
Il reconnait lui-même ne pas s’être assez bien préparé à ce milieu difficile qu’est l’Amazonie. Un environnement non pas hostile, comme il l’explique, puisque des indiens savent y vivre. Seule l’ignorance des gens civilisés que nous sommes empêchent de s’y débrouiller correctement. Eliott n’a fait qu’y survivre et rêve maintenant d’y repartir pour arriver à y vivre. Une initiation auprès d’indiens y vivant sera ce qui lui permettra de le faire.
En attendant de lire ses prochains exploits, j’ai pris plaisir à suivre son expédition de 46 jours en Amazonie, toujours admirative de ses aventuriers qui ont la force morale et physique de partir seuls dans ces milieux naturels si effrayants pour quelqu’un comme moi et pourtant si purs.
Les livres de récit d’aventure ont parait-il le vent en poupe en ce moment et je dois dire que j’aime m’y plonger pour en profiter par procuration en ayant une part des avantages et surtout sans les inconvénients (la faim, les blessures, les piqûres et le face à face avec certaines bestioles petites ou plus grandes…).
Les films des différentes expéditions d’Eliott Schonfeld sont sur internet et sur son site il me semble.
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