L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Fruit d'un travail en étroite collaboration avec Monique Dupront, la veuve d'Alphonse Dupront, cet ouvrage rassemble les rapports, documents et lettres qui témoignent de la passion de cet historien pour la Roumanie. On peut lire ses discours et voir son action en matière de coopération franco-roumaine, lorsqu'il est directeur de l'Institut français de Bucarest. On voit son soutien aujourd'hui peu connu, mais essentiel à l'époque, pour obtenir des bourses pour de jeunes Roumains désirant poursuivre leurs études ou leurs travaux en France. C'est ainsi qu'il est amené à fréquenter Ionesco, Cioran et Eliade :
Parce que son action leur a permis de venir en France, ils vont garder pour lui une certaine gratitude. C'est la correspondance entre Alphonse Dupront et ces trois auteurs qui constituent le point d'orgue de l'ouvrage, montrant cette amitié fidèle tout au long de sa carrière, jusqu'à ce qu'il devienne président de Paris-Sorbonne. L'ensemble de son parcours atypique est expliqué dans l'introduction, assez conséquente (environ 80 p.), avant de passer aux documents et à la correspondance proprement dites.
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