C’est reparti pour un tour. Voici le temps de partir en vacances. Tout le monde est prêt sauf papa, qui doit terminer ses dernières planches de sa bande dessinée. Et quand enfin, la petite famille belge est sur la route pour rejoindre les calanques du sud de la France, voilà qu’un arrêt forcé à Avallon en Bourgogne va leur permettre de rencontrer Esther et Estelle.
Encore une fois, Zidrou et Jordi Lafebre réussissent à nous faire passer de bonnes vacances avec cette petite famille. Tout y est : le beau temps, l’innocence des enfants, la joie d’être loin de sa maison, la gentillesse des habitants locaux et tous les aléas rencontrés lors des vacances.
Et toujours, en plus, un sujet sensible et sociétal vu par l’innocence des enfants.
Cette série de bande dessinée est rafraîchissante, familiale. C’est avec plaisir que j’aime retrouver les dessins et les scénarios du duo Zidrou / Jordi Lafebre à travers cette famille qui ressemble à tant d’autres et qui me fait repenser à certains souvenirs de mes propres vacances soit en tant qu’enfant ou en tant que parents.
Merci pour ce très bon moment de lecture.
Après avoir lu et aimé le cycle 1, je me suis précipité sur ce tome 1 du cycle 2. Point de Qinaya ici, on a laissé la petite péruvienne pour suivre Wajdi, jeune yéménite, accueilli chez les Guitry, sa nouvelle famille.
Zidrou sait toucher nos petits cœurs, et il y parvient encore brillamment dans cette histoire. Wajdi a 10 ans, il a vécu la guerre, il marché des milliers de kilomètres pour s’enfuir… il arrive dans une famille qui parle une langue inconnue, qui veut lui faire des bisous dans une chambre pleine de jouets… c’est à la fois le paradis et l’enfer !
Mais comme il a su le faire dans le tome 2 du cylce 1, Zidrou ne se contente pas de ça… il va plus loin et veut nous faire réfléchir : Pour quelles raisons adopter un enfant ? Pour moi ou pour lui ? Suis -je prêt à m’engager , quoi qu’il arrive, suis-je prêt à surmonter toutes les difficultés ?
L’histoire prend ici une toute autre dimension. Et dire qu’elle est sublimée par les dessins expressifs d’Arno Monin est un euphémisme. Le travail du dessinateur insuffle vie et émotion, les personnages sont encore une fois remarquables, et Wajdi (comme Qinaya) en particulier !
Au final, ce nouveau cycle de l’Adoption commence fort. Zidrou et Monin réussissent à combiner émotion et questions de fond, j’ai très envie de voir ce qu’ils nous réservent pour la suite ! Bravo !
Évidemment, facile de toucher le cœur du lecteur avec une belle histoire d'enfant adopté, d'un grand-père d'abord réticent puis qui finit par tomber sous le charme de l'adorable petite fille qui vient du Pérou.
Oui mais... Zidrou ne se contente pas de ça. Son talent de scénariste tisse une histoire plus complexe qu'il n'y paraît. Bien sûr c'est beau, tendre, triste un peu beaucoup, drôle aussi et si tu as un cœur, tu ne pourras pas l'empêcher de vibrer. Mais il pose un regard intense sur des personnages simples qui sont un peu nous, forcément. On réfléchit donc à plein de choses en lisant ce dyptique plein de sensibilité et notamment dans un tome 2 surprenant.
Le dessin d'Arno Monin contribue à cette sensibilité. C'est beau, doux, lumineux et les personnages sont bien trouvés (cette petite fille est à croquer !). Il y a une simplicité et une proximité rassurante dans ce travail graphique.
Au final, j'ai été très touché par ce dyptique subtil et j'ai très envie de lire la suite qui vient juste de sortir, début d'un nouveau cycle.
Le rouge n’est pas une couleur que j’affectionne mais pourtant elle a cette force d’attirer le regard ! Un couple qui s’embrasse… une vespa… une pluie battante et le titre qui donne envie de plonger dans cette vague d’amour.
Surprise du concept proposé par Zidrou, je ne m’y attendais pas et franchement le fil qui déroule portrait après portrait est merveilleux, les mots posés offrent une énergie qu’elle soit belle ou sombre.
Lectrice ou plutôt spectatrice où comme si le regard observe par la petite serrure, diverses émotions ont envahi mon petit cœur.
Émotions saisissantes par le crayon de David Merveille que je découvre avec ce titre.
Il donne le ton et l’ambiance avec un jeu de couleurs où la bichromie varie en fonction des histoires.
Des décors qui invitent à l’évasion, je suis séduite et pour moi, La poésie des mots est retranscrit à merveille sans faire de jeu de mots.
L’amour passionné, l’amour tragique, l’amour envié… amour dont chaque être a besoin, prenons… donnons …partageons , vivons d’amour tout simplement !
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