"Un roman riche, foisonnant, un roman où passe la vie, en ombres et en lumières"
"Un roman riche, foisonnant, un roman où passe la vie, en ombres et en lumières"
"Où passe l’aiguille" (Flammarion) Prix des lecteurs du salon du roman historique de Levallois
Véronique Mougin : "ma bibliothèque idéale ? un échantillon de ce que j'aime lire, à savoir..."
Cette semaine, Colette a choisi Dominique pour partager sa lecture et son avis sur le livre Pour vous servir de Véronique Mougin (Flammarion), pour le Club des Explorateurs de lecteurs.com
Un couple a fait faillite dans le domaine de la restauration. L'homme est réduit à devenir cuisinier dans les grandes demeures de gens riches et la femme devient gouvernante. Ce sont deux esclaves qui ne comptent plus leurs heures, sont mal payés et bien souvent dénigrés par leurs patrons. Car des patrons, ils en auront plus d'un. Il faut tenir, c'est un métier très dévalorisant et il n'y a parfois pas plus avares que les riches ... L'homme ne tiendra d'ailleurs pas longtemps et le couple en patira. Mais Françoise tient bon, ne se laisse pas faire, essaye de profiter des petits riens, des petits plaisirs de la vie. Beaucoup d'humour, du cynisme. J'ai apprécié. Evidemment, c'est un monde bien loin du commun des français aux revenus moyens qu'on découvre et on a des difficultés à comprendre leur comportement ... Un roman original.
On a déjà beaucoup écrit sur les camps de concentration mais Véronique Mougin a l'audace de reprendre le sujet et nous en apprend encore.
Le narrateur est d'abord un jeune adolescent, juif et hongrois. Il veut être plombier pour ne pas reprendre le métier de son père, tailleur et subir sa pression. Petit à petit, leurs conditions de vie se dégradent et finalement, ils seront tous emmenés dans des camps de concentration. Avec son père, Tomy va devoir souvent ruser pour s'en sortir et même se mettre à coudre. C'est ce qui va lui permettre de survivre. Une fois la guerre terminée, c'est à Paris qu'il se retrouve pour entreprendre des études plus poussées dans le domaine de la haute-couture. Il raconte son métier, sa vie mais aussi ses cauchemars.
Véronique Mougin a pu recueillir les souvenirs enfouis de son cousin Tomy.
Beaucoup d'émotions en lisant son histoire.
La couverture a attiré mon attention. Je la trouvais belle et rigolote, la présentation de l'histoire était sympathique alors je me suis dit "Go". L'écrivain donne à partager des scènes de la vie quotidienne des employés de maison dont l'emploi varie extrêmement d'un employeur à un autre. Cependant, au bout de 3 à 4 employeurs, c'est finalement assez long à lire, il n'y a pas de rebondissements, de dynamisme. Dommage.
L'auteur rend hommage à son cousin hongrois.
Ce n'est qu'à la fin de sa vie qu'il autorise la parution du déroulement de sa vie et de son destin après avoir traversé le plus grand malheur et barbarie qu'ai connu l'humanité au siècle dernier.
Un roman qui se lit d'une traîte.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !