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Veronique Grisseaux

Veronique Grisseaux
Véronique Grisseaux est une touche-à-tout de talent ! Parmi ses multiples activités, elle a été scénariste de la série Un Gars/Une Fille, scénariste pour une trentaine d'albums BD (notamment Totally Spies, Lucie avec Catel, Le Club des Cinq.), et était entrée dans le monde de la BD en t... Voir plus
Véronique Grisseaux est une touche-à-tout de talent ! Parmi ses multiples activités, elle a été scénariste de la série Un Gars/Une Fille, scénariste pour une trentaine d'albums BD (notamment Totally Spies, Lucie avec Catel, Le Club des Cinq.), et était entrée dans le monde de la BD en tant que coloriste de Monsieur Jean, de Dupuy & Berbérian.

Articles en lien avec Veronique Grisseaux (1)

Avis sur cet auteur (21)

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    Couverture du livre « A tous les garçons que j'ai aimés » de Veronique Grisseaux et Li Lu et Jenny Han et Akimaro aux éditions Jungle

    Perle P sur A tous les garçons que j'ai aimés de Veronique Grisseaux - Li Lu - Jenny Han - Akimaro

    À tous les garçons que j'ai aimés adapté en BD ça donne quoi ? Une lecture sympathique, légère (mais pas toujours) avec de jolis dessins, une palette de couleur toute douce, quelques intenses citations, des ados, des amours, des trahisons... et un petit bémol sur la façon dont a été raconté et...
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    À tous les garçons que j'ai aimés adapté en BD ça donne quoi ? Une lecture sympathique, légère (mais pas toujours) avec de jolis dessins, une palette de couleur toute douce, quelques intenses citations, des ados, des amours, des trahisons... et un petit bémol sur la façon dont a été raconté et construit le récit ?

    Avant tout, personnellement je n'ai pas lu les romans, mais j'avais vu l'adaptation en film. Voici donc mon point de vue avec ces paramètres. Je vais d'ailleurs essayer de revoir le film pour essayer de comparer et me rendre compte ce qu'il y avait peut être en plus ou en moins dans les deux différentes adaptations. Car j'ai eu un ressenti assez différent entre les deux !

    Lara Jean est tombée amoureuse 5 fois dans sa vie, et a écrit 5 lettres "pour arrêter d'être amoureuse. Ce sont des lettres d'adieu." Elles ne sont que pour elle, sauf qu'un jour quelqu'un les poste et ça devient compliqué.

    Le côté positif pour moi c'est tout ce qui est graphique, dessin, couleur, palette, les décors, les chambres, les lieux, le café... Là on retrouve le côté comédie romantique, le côté chaleureux que ce genre d'histoire renvoie. Kitty sa petite soeur est adorable.

    J'ai adoré la planche de portraits des personnages en fin d'ouvrage, c'est vraiment beau, comme style. Pour la BD c'était agréable à regarder, les dessins étaient les personnages sont mimis, même si j'ai parfois confondu les deux garçons principaux. Les décors et les couleurs sont accueillants. Ça c'était doudou. Avec des passages adorables, la vie de famille et les problèmes qui viennent avec, c'était touchant, parfois drôle, léger. J'ai bien aimé cet aspect de l'adaptation.

    "Je me demande ce que ça fait lorsqu'un garçon vous aime tellement qu'il pleure. Et pas n'importe quel garçon."

    Passons au personnage de Lara Jean... Alors là... Qu'est-ce qu'elle est chaotique ?! Parfois je la comprenais un peu, surtout au début, ressentant avec elle ses lourdes émotions d'adolescente, étant triste avec elle. "J'ai fait mon possible pour avoir l'air enthousiaste. Tout ce que je ressentais, c'était un profond désespoir. Une jalousie si noire et si dévorante qu'elle m'étouffait."

    Elle partage des réflexions, plutôt intimes, avec le lecteur qui m'ont touchée. Des pensées qui sont dures à avouer, et aussi des sentiments hyper intenses qui donnent de jolies citations comme "Dès qu'il prononce ces mots, mon coeur s'arrête et j'oublie de respirer. Je suis saisie d'un léger vertige. Mais il passe aussitôt. Cette émotion, cette étrange palpitation dans la poitrine, s'estompe aussi vite qu'elle est venue."
    Et là on remarque déjà quelque chose.

    Ensuite, en même temps que le scénario soit devenu bancal pour moi, elle aussi - Lara Jean - est devenue complètement chaotique, *all over the place*. Indécise.
    C'est là que ça m'a perdue. Elle ne sait absolument pas ce qu'elle veut. À un moment elle est au bout de sa vie et d'un coup c'est comme si rien ne s'était passé ? Je comprends qu'elle soit perdue, mais passer tellement de fois du coq à l'âne, prenant tout à la légère, tout en en se prenant en même temps hyper fort la tête, pour des choses dont elle semble se ficher une minute après. Puis reprendre tout tellement tout sérieusement, et rebelote. Elle m'a perdue. Je ne comprenais pas la logique. Ce côté là était très bancal.

    C'est là que j'ai l'impression qu'on a aussi perdu l'intrigue. Comme s'il n'y avait pas de continuité, ou logique, en général et dans l'évolution du récit, des trous, des lacunes, une irrégularité.

    Côté relations... Au début c'était assez mignon et râmant, puis l'histoire ne semblait pas avancer. Lara Jean passe de naïve à excessive à passive. Elle est hyper intense, tout est hyper intense, et trop compliqué et d'un coup elle s'en fout. Elle se fiche de tout. *Cares so much* et d'un coup *doesn't care at all* comme si ça ne l'avait jamais touchée ?
    J'ai l'impression que rien ne fait sens.
    Mais qu'est-ce que c'est que cette façon de gérer ses amours ?

    On dirait qu'ils se fichent des sentiments des uns des autres. J'aime pas cette mentalité.
    Je ne sais honnêtement pas si c'est le décalage avec l'adolescence de laquelle je suis personnellement sortie, ou le décalage de comment ça se passe dans cette culture adolescente différente de la mienne, ou juste l'adaptation qui est forcément pas exactement pareille que celle du film. Pour repréciser : je n'ai pas lu les romans mais j'ai vu les films. Et les personnages ne me renvoient pas du tout les mêmes vibes que pendant mon visionnage. Comme s'ils était complètement différents.

    C'est trop bizarre. Lara Jean m'énerve un peu dans cette version. Les personnages jouent tous avec les sentiments des uns des autres. J'avais pas le souvenir que c'était comme ça dans le film.

    Ce qui a manqué je trouve dans l'adaptation ici c'est cette impression que beaucoup de choses ont été peut être coupées, mais du coup j'ai eu l'impression que les personnages sont creux ici, j'ai pas réussi à m'attacher à e

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    Couverture du livre « Gaby ou la belle et l'argent » de Veronique Grisseaux et Luc Brahy aux éditions Michel Lafon

    Revues_Livresques sur Gaby ou la belle et l'argent de Veronique Grisseaux - Luc Brahy

    Cette histoire inédite (initialement une pièce théâtre) nous raconte l'histoire de Gaby, une jeune femme ruinée à cause des dépenses excessives de son père. Comment a-t-elle obtenu toute cette richesse et tous ses biens ? Grâce aux coeurs d'hommes riches qu'elle a conquis. Alors, vous le...
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    Cette histoire inédite (initialement une pièce théâtre) nous raconte l'histoire de Gaby, une jeune femme ruinée à cause des dépenses excessives de son père. Comment a-t-elle obtenu toute cette richesse et tous ses biens ? Grâce aux coeurs d'hommes riches qu'elle a conquis. Alors, vous le comprendrez, en séduction, c'est une experte.
    Quand on lui propose de séduire et de marier un jeune homme prochainement milliardaire, elle n'hésite pas longtemps avant d'accepter et de mettre en place toute une stratégie.

    Cette comédie nous fait voyager à Cannes. J'ai beaucoup aimé la différence de couleurs selon que l'on se trouve en intérieur ou en extérieur. On se retrouve avec deux atmosphères complètement différentes. En intérieur, l'obscurité nous enveloppe dans une atmosphère de stratagème et de cupidité. En extérieur, on se retrouve dans un paysage authentique et pur, un peu comme notre pauvre victime qui ne se doute de rien.

    Marcel Pagnol se moque ouvertement de la bourgeoisie des années 50 et j'ai apprécié la fin qui permet une remise en question chez Gaby. J'ai également aimé la description des moeurs de l'époque et l'usage d'un vocabulaire et d'un style littéraires dans les dialogues. L'ancrage historique était plus facile et accessible au lecteur ainsi.

    Cependant, les personnages sont tellement cupides que j'ai eu du mal à prendre du recul pour pleinement apprécier l'histoire. C'était la première fois que je lisais du Marcel Pagnol. Je pense réitérer l'expérience à l'avenir, mais cette fois sans adaptation.

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    Couverture du livre « Gaby ou la belle et l'argent » de Veronique Grisseaux et Luc Brahy aux éditions Michel Lafon

    Dominique Sudre sur Gaby ou la belle et l'argent de Veronique Grisseaux - Luc Brahy

    Découvrir 50 ans après sa mort une pièce inédite de Marcel Pagnol est une chance incroyable

    Avoir la bonne idée de la transformer en bande dessinée est une chance pour les lecteurs que nous sommes.
    Bien sûr, le sujet a vieilli. Une jeune femme vit de ses charmes et de l'argent que lui...
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    Découvrir 50 ans après sa mort une pièce inédite de Marcel Pagnol est une chance incroyable

    Avoir la bonne idée de la transformer en bande dessinée est une chance pour les lecteurs que nous sommes.
    Bien sûr, le sujet a vieilli. Une jeune femme vit de ses charmes et de l'argent que lui procurent ses différents amants. Poussée en cela par son maquereau de père, qui ne fait que profiter des subsides ainsi offert par sa fille.
    Elle habite avec ce dernier, et son cousin qui n'est autre que son amant de cœur.
    Mais lorsque son amant officiel décède, chacun s'en mêle pour lui trouver une autre source de revenus, enfin, pour lui trouver un homme riche qu'on pourra plumer allègrement.

    C'est tout le sujet de l'intrigue, comment amener un beau jeune homme qui se croit pauvre mais qui devrait devenir rapidement très riche, à tomber amoureux de Gaby et à l'épouser sur le champ.
    Lui ne pense qu'à la science, à son métier, et sait qu'il ne pourra jamais espérer conquérir une aussi belle femme.
    Elle ne pense qu'à ses hypothétiques millions et à récupérer bijoux et fortune.

    Entre Paris et la Côte d'Azur, Marcel Pagnol nous entraîne au cœur des machinations et des jeux de pouvoir et d'argent.
    Si la pièce n'avait jamais été montée , on peut penser que c'est parce qu'elle n'était pas assez aboutie. Car on ressort de là avec un petit goût de pas assez. En particulier dans la psychologie des personnages. Mais il est vrai que l'époque à changé et que nous les découvrons avec notre regard d'aujourd'hui.

    Quel plaisir de lire cet inédit du grand Marcel Pagnol dont les lectures avaient bercé mon adolescence.

    Le dessin de Luc Brahy est en adéquation avec le texte, avec un côté suranné et des gammes de couleurs qui lui conviennent parfaitement.

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    Couverture du livre « Gaby ou la belle et l'argent » de Veronique Grisseaux et Luc Brahy aux éditions Michel Lafon

    Yv Pol sur Gaby ou la belle et l'argent de Veronique Grisseaux - Luc Brahy

    Gaby ou la belle et l’argent, Véronique Grisseaux, Luc Brahy, Michel Lafon
    Scénario de Véronique Grisseaux bâtit sur une pièce inédite de Marcel Pagnol, récemment retrouvée par son petit-fils. Gaby est une belle jeune femme entretenue dont le dernier amant vient de mourir la laissant sans le...
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    Gaby ou la belle et l’argent, Véronique Grisseaux, Luc Brahy, Michel Lafon
    Scénario de Véronique Grisseaux bâtit sur une pièce inédite de Marcel Pagnol, récemment retrouvée par son petit-fils. Gaby est une belle jeune femme entretenue dont le dernier amant vient de mourir la laissant sans le sou. Son père la somme de se marier avec un bon parti, un jeune homme avec un héritage probable dont lui-même ignore encore l’existence.
    C’est l’histoire d’une arnaque à l’héritage, qui, évidemment, ne se déroulera pas comme prévu. Très bien menée, elle se déroule en grande partie su la Côte d’Azur chère à Marcel Pagnol. Même si l’on sent moins la Provence que dans les autres titres de l’auteur, sans est-ce dû au fait que les scènes se déroulent beaucoup à l’intérieur, le charme opère et l’on ne sait qui l’on espère voir gagner la partie : Gaby, la jolie jeune femme coureuse d’héritage ou Ferdinand le naïf pigeon.
    Lire un Pagnol, même en adaptation bande dessinée, est toujours un régal. Lorsque l’on connaît le livre, on retrouve toute l’ambiance, le chant des cigales -qui pour ma part m’escagasse un tantinet-, l’odeur de lavande… bref tous les stéréotypes de la région. Découvrir un nouveau titre est tout aussi réjouissant et Gaby, qui sort pour les 50 ans de la mort de Pagnol, est un très bel hommage.