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Thomas Mann

Thomas Mann
Prix Nobel de littérature en 1929, antifasciste, Thomas Mann (1875-1955) fut l'un des écrivains majeurs du vingtième siècle. Chantre de l'esprit bourgeois et de sa décadence, il raconta et interpréta la crise d'une civilisation tout entière. Fidèle aux formes narratives traditionnelles,... Voir plus
Prix Nobel de littérature en 1929, antifasciste, Thomas Mann (1875-1955) fut l'un des écrivains majeurs du vingtième siècle. Chantre de l'esprit bourgeois et de sa décadence, il raconta et interpréta la crise d'une civilisation tout entière. Fidèle aux formes narratives traditionnelles, il les sublima avec une profondeur philosophique et conceptuelle inégalée dans des nouvelles telles que La Mort à Venise. Fin analyste, il résuma, avec La Montagne magique, les tensions culturelles de son temps

Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « Les buddenbrook » de Thomas Mann aux éditions Le Livre De Poche

    PATRICK GILORMINI sur Les buddenbrook de Thomas Mann

    Histoire des heurs et malheurs de l'entrepreneuriat familial sur trois générations

    Histoire des heurs et malheurs de l'entrepreneuriat familial sur trois générations

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    Couverture du livre « La mort à Venise ; Tristan » de Thomas Mann aux éditions Fayard

    sylvie adam sur La mort à Venise ; Tristan de Thomas Mann

    Un romancier, fier de son oeuvre, prend quelques jours de repos à Venise. Il ne s'y sent pas vraiment bien, jusqu'au jour où une famille polonaise s'installe dans le même hôtel que lui. Parmi elle, une jeune adolescent d'une beauté époustouflante qui retourne l'esprit de notre romancier. Il se...
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    Un romancier, fier de son oeuvre, prend quelques jours de repos à Venise. Il ne s'y sent pas vraiment bien, jusqu'au jour où une famille polonaise s'installe dans le même hôtel que lui. Parmi elle, une jeune adolescent d'une beauté époustouflante qui retourne l'esprit de notre romancier. Il se met à le suivre, s'arrange pour se trouver aux mêmes endroits que lui. Pourtant, il ne lui adressera jamais la parole. Quand il apprend qu'une méchante épidémie vient de se déclarer à Venise, plutôt que de tout quitter et de prévenir la famille, il préfère tenir jusqu'au bout ... J'ai exécré ce personnage abject et l'histoire est très lente à se mettre en place. Les références à la mythologie grecque m'ennuient. Par contre, il est vrai que Thomas Mann écrit bien.
    Seconde nouvelle : Tristan. Sanatorium. Une femme se meurt. Un écrivain s'éprend d'elle et souhaite pour elle ce qu'il y a de plus beau. Elle n'a pas droit de faire le moindre effort mais il lui demande de se faire plaisir en jouant quelques pages de musique au piano. Il écrit ensuite ses quatre vérités au mari de cette dame, qui lui est un être répugnant et qui n'avait rien à faire avec elle ... Une histoire agréable à lire.
    Dernière nouvelle : le chemin du cimetière. Un homme qui a tout perdu se met dans une rage folle quand il voit un cycliste traverser le cimetière.

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    Couverture du livre « La mort à Venise » de Thomas Mann aux éditions Stock

    Fantomas 57 sur La mort à Venise de Thomas Mann

    Un chef-d'œuvre dans lequel s'exprime toute l'ambiguïté de Thomas Mann et toute la beauté de Venise.

    Un chef-d'œuvre dans lequel s'exprime toute l'ambiguïté de Thomas Mann et toute la beauté de Venise.

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    Couverture du livre « La montagne magique » de Thomas Mann aux éditions Fayard

    Le Chameau Bleu sur La montagne magique de Thomas Mann

    Mon Everest à moi, dont j’ai tenté l’ascension à plusieurs reprises sans succès, jusqu’à ce jour où je me suis accrochée pour parvenir à des cimes inattendues.

    Si on voulait le résumer prosaïquement, on parlerait de huis clos de 7 ans dans un sanatorium, en montagne, inspiré par ailleurs par...
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    Mon Everest à moi, dont j’ai tenté l’ascension à plusieurs reprises sans succès, jusqu’à ce jour où je me suis accrochée pour parvenir à des cimes inattendues.

    Si on voulait le résumer prosaïquement, on parlerait de huis clos de 7 ans dans un sanatorium, en montagne, inspiré par ailleurs par un épisode personnel de l’auteur. Mais vous vous en doutez c’est bien plus que cela.
    Même si le personnage principal Castorp, semble être dans une attitude de retrait du monde, c’est toute une vie qui se récrée sur ces hauteurs, avec des amours, des clans, coteries et règles de société.
    On partage le quotidien de Castorp que l’on peut trouver indolent au début mais on finit par envier ce rôle de spectateur, juché sur la montagne, et l’on souhaite aussi comme lui qui repousse indéfiniment son retour parmi « les gens d’en bas » ne pas être rappelé par la frénésie du monde…
    Marguerite Yourcenar, grande voyageuse, est aussi très contemplative « j’ai compris aussi l’avantage de l’immobilité sur un point du monde : en regardant tourner les saisons sur un même lieu, on voyage toujours ; un voyage avec la terre »
    Le voyage comme expérience comme l’immobilité

    A vivre entouré de malades, on finit aussi par se demander si l’(on est pas soi-même atteint d’une maladie, mal invisible


    Enfin, il y a pour moi les plus beaux passages que j’ai eu à lire sur l’évocation de la neige et le ski, avec un parallèle troublant sur l’existence humaine.
    « Il prenait avec satisfaction de son indépendance ailée, de son libre vagabondage. Il n’y avait devant lui aucun chemin qu’il eut été obligé de suivre, il n’y en avait pas d'avantage derrière lui pour le ramener là d’où il était venu ».