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Robert Mcliam Wilson

Robert Mcliam Wilson

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Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « Ripley Bogle » de Robert Mcliam Wilson aux éditions 10/18
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    Couverture du livre « Les dépossédés » de Donovan Wylie et Robert Mcliam Wilson aux éditions Points
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    Couverture du livre « La douleur de Manfred » de Robert Mcliam Wilson aux éditions Christian Bourgois
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    Couverture du livre « Eureka Street » de Robert Mcliam Wilson aux éditions 10/18

    Salix_alba sur Eureka Street de Robert Mcliam Wilson

    Écrivain nord-irlandais, " Robert Mcliam Wilson ", né dans un quartier ouvrier et catholique de Belfast, nous délivre un message sur l'amour qu'il porte à sa ville, et ceci sans fioriture ni misérabilisme ; et d'ailleurs je pense que l'on peut parler de constat sur cette ville interlope, où...
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    Écrivain nord-irlandais, " Robert Mcliam Wilson ", né dans un quartier ouvrier et catholique de Belfast, nous délivre un message sur l'amour qu'il porte à sa ville, et ceci sans fioriture ni misérabilisme ; et d'ailleurs je pense que l'on peut parler de constat sur cette ville interlope, où régnera pendant plusieurs dizaines d'années, le bruit des bombes et la fureur des émeutes.

    Année 80, avant l'accord de Belfast signé le 10 avril 1998 qui met fin à la guerre en Irlande du Nord. Une rue : " Eureka Street " ; un catholique trentenaire qui a du mal à admettre sa médiocrité : Jacke Jackson ; et son ami protestant de toujours : Chuckie Lurgan, un lourdaud qui vit toujours chez sa mère. Ils vivent au jour le jour, entre discussion sans fin à refaire le monde, s'inviter à des soirées de beuveries, des amourettes d'un soir, bref le sommet de la vacuité.

    Un grand moment de lecture, avec la verve et la bravoure de l'auteur pour la description, de la folie des hommes, lors d'une explosion d'une bombe et ses effets : distorsion du temps, silence et calme dans le secteur, les couleurs qui disparaissent ; la terreur, l'horreur, l'incompréhension et plus tard les cris et les pleurs déchirants des êtres humains. Un tel réalisme d'écriture me laisse pantois. Comment justifier l'acmé de tels actes : du patriotisme, de l'aveuglement politique, de la stupidité, sans aucun doute !

    Ainsi se mêle la vie, entre amitié, pauvreté et idéalisme, dans cette ville attachante, et pour l'auteur qui l'a résumé, " La ville est un roman ", une ville qui palpite de ses habitants vivants mais dont sa terre est richement semée de morts innombrables. Une apologie d'une ville riche d'un passé tumultueux sur un fonds de troubles religieux, mais dont les protagonistes s'avèrent attachants. Un livre à garder précieusement.

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