"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Prisonnier, enfermé, désarmé.C'est dans une cage que se réveille le commandant de police Benoît Lorand. Une cave, des barreaux, que fait-il là ? Il se souvient, hier soir, une jolie rousse, Lydia... Il s'est fait avoir. Mais pourquoi ? La réponse de Lydia est assez claire: elle veut le regarder mourir. Au commissariat central de Besançon, on part à la recherche de Benoît.
Chez Philéas, on continue les adaptations graphiques de romans à succès. Miceal Beausang-O'Griafa (la série Visages chez Glénat) adapte le roman de Karine Giebel, célèbre auteure française de polars. Les morsures de l'ombre, prix sncf du polar en 2009, part d'un face à face en huis-clos entre une geôlière et un flic captif. Le récit va chercher à éclaircir le pourquoi du comment...
Xavier Delaporte avait arrêté de dessiner. Il a décidé de replonger dans ce véritable exercice de style très inspiré du comics de polar us. Forcément la plupart des scènes sont sombres, dans un noir-bleu-gris, avec les deux personnages principaux séparés par des barreaux. Le reste de la narration est plus coloré, on y suit la vie de Lydia et l'enquête pour retrouver Benoît. Notons que la colorisation est de Greg Lofé.
Les amateurs de polars trouveront leur compte dans cette adaptation réussie. L'album se lit d'une traite car l'intrigue nous prend dès le début et on a hâte de savoir... Te laisseras-tu tenter ?
Choisir une famille comme vecteur pour parler de, mais surtout pour expliquer, l’Histoire de la première moitié du 20e siècle, en Europe, et plus particulièrement en France, en Allemagne, en Autriche et en Irlande, voilà qui ne pouvait qu’attirer mon attention.
Avec Visages, Ceux que nous sommes, nous plongeons dès 1894, dans l’histoire d’hommes et de femmes, qui malgré leurs liens, vont être amenés à s’aimer, se haïr, se déchirer, se retrouver parce que cette période chargée historiquement en a voulu ainsi.
1927, Georg est un enfant placé dans un orphelinat en Allemagne. Sa mère Lieselotte Ruf et son père Louis Kerbraz se sont rencontrés sur une ligne de front de la Somme pendant la Grande Guerre.
Elle, Austro-allemande passionnée de photographie, est infirmière volontaire dans l’armée prussienne.
Lui, Breton artiste dans l'âme, s'est engagé pour sauver sa patrie.
De brefs moments de répit au milieu des combats leur ont permis de se rencontrer, de s’apprécier et de concevoir la vie au milieu de la boucherie qu’est la guerre.
Cet “enfant de la honte” sera enlevé à sa mère et placé sans que celle-ci ne le sache. De même pour son père, qui n'a aucune connaissance de son existence.
Mais le besoin de revanche plus fort que tout de Georg, surnommé le bâtard, va l’amener à rechercher ses parents afin de se venger d’eux.
Instiller si judicieusement des morceaux de fiction dans la réalité de l’Histoire est un exercice difficile. Mais fait ainsi, c’est à s’y méprendre. On pourrait croire que ces familles françaises (bretonne et alsacienne), allemandes, mais également irlandaises ont réellement existé.
Les auteurs Nathalie Ponsard-Gutknecht, Miceal Beausang-O’Griafa (scénario) et Aurélien Morinière (dessin et couleur) signent cette incroyable série prévue en quatre tomes sortis entre janvier et octobre 2023.
Leur travail représente tout ce que j’aime dans la bande dessinée historique.
C’est de leur part une prouesse que de nous permettre de comprendre facilement ce qui est parfois si compliqué dans notre Histoire.
Et une mention particulière pour ces excellents dossiers documentaires qui viennent aisément compléter cette incroyable histoire de familles.
Choisir une famille comme vecteur pour parler de, mais surtout pour expliquer, l’Histoire de la première moitié du 20e siècle, en Europe, et plus particulièrement en France, en Allemagne, en Autriche et en Irlande, voilà qui ne pouvait qu’attirer mon attention.
Avec Visages, Ceux que nous sommes, nous plongeons dès 1894, dans l’histoire d’hommes et de femmes, qui malgré leurs liens, vont être amenés à s’aimer, se haïr, se déchirer, se retrouver parce que cette période chargée historiquement en a voulu ainsi.
1927, Georg est un enfant placé dans un orphelinat en Allemagne. Sa mère Lieselotte Ruf et son père Louis Kerbraz se sont rencontrés sur une ligne de front de la Somme pendant la Grande Guerre.
Elle, Austro-allemande passionnée de photographie, est infirmière volontaire dans l’armée prussienne.
Lui, Breton artiste dans l'âme, s'est engagé pour sauver sa patrie.
De brefs moments de répit au milieu des combats leur ont permis de se rencontrer, de s’apprécier et de concevoir la vie au milieu de la boucherie qu’est la guerre.
Cet “enfant de la honte” sera enlevé à sa mère et placé sans que celle-ci ne le sache. De même pour son père, qui n'a aucune connaissance de son existence.
Mais le besoin de revanche plus fort que tout de Georg, surnommé le bâtard, va l’amener à rechercher ses parents afin de se venger d’eux.
Instiller si judicieusement des morceaux de fiction dans la réalité de l’Histoire est un exercice difficile. Mais fait ainsi, c’est à s’y méprendre. On pourrait croire que ces familles françaises (bretonne et alsacienne), allemandes, mais également irlandaises ont réellement existé.
Les auteurs Nathalie Ponsard-Gutknecht, Miceal Beausang-O’Griafa (scénario) et Aurélien Morinière (dessin et couleur) signent cette incroyable série prévue en quatre tomes sortis entre janvier et octobre 2023.
Leur travail représente tout ce que j’aime dans la bande dessinée historique.
C’est de leur part une prouesse que de nous permettre de comprendre facilement ce qui est parfois si compliqué dans notre Histoire.
Et une mention particulière pour ces excellents dossiers documentaires qui viennent aisément compléter cette incroyable histoire de familles.
Choisir une famille comme vecteur pour parler de, mais surtout pour expliquer, l’Histoire de la première moitié du 20e siècle, en Europe, et plus particulièrement en France, en Allemagne, en Autriche et en Irlande, voilà qui ne pouvait qu’attirer mon attention.
Avec Visages, Ceux que nous sommes, nous plongeons dès 1894, dans l’histoire d’hommes et de femmes, qui malgré leurs liens, vont être amenés à s’aimer, se haïr, se déchirer, se retrouver parce que cette période chargée historiquement en a voulu ainsi.
1927, Georg est un enfant placé dans un orphelinat en Allemagne. Sa mère Lieselotte Ruf et son père Louis Kerbraz se sont rencontrés sur une ligne de front de la Somme pendant la Grande Guerre.
Elle, Austro-allemande passionnée de photographie, est infirmière volontaire dans l’armée prussienne.
Lui, Breton artiste dans l'âme, s'est engagé pour sauver sa patrie.
De brefs moments de répit au milieu des combats leur ont permis de se rencontrer, de s’apprécier et de concevoir la vie au milieu de la boucherie qu’est la guerre.
Cet “enfant de la honte” sera enlevé à sa mère et placé sans que celle-ci ne le sache. De même pour son père, qui n'a aucune connaissance de son existence.
Mais le besoin de revanche plus fort que tout de Georg, surnommé le bâtard, va l’amener à rechercher ses parents afin de se venger d’eux.
Instiller si judicieusement des morceaux de fiction dans la réalité de l’Histoire est un exercice difficile. Mais fait ainsi, c’est à s’y méprendre. On pourrait croire que ces familles françaises (bretonne et alsacienne), allemandes, mais également irlandaises ont réellement existé.
Les auteurs Nathalie Ponsard-Gutknecht, Miceal Beausang-O’Griafa (scénario) et Aurélien Morinière (dessin et couleur) signent cette incroyable série prévue en quatre tomes sortis entre janvier et octobre 2023.
Leur travail représente tout ce que j’aime dans la bande dessinée historique.
C’est de leur part une prouesse que de nous permettre de comprendre facilement ce qui est parfois si compliqué dans notre Histoire.
Et une mention particulière pour ces excellents dossiers documentaires qui viennent aisément compléter cette incroyable histoire de familles.
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