"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le passé de souffre-douleur de Karine est désormais loin derrière elle. La jeune fille cartonne avec son groupe et s'apprête à enregistrer un album. Désormais c'est elle qui mène la danse et elle n'hésite pas à s'affirmer, quitte à déraper un peu. Loin des strass et des paillettes, Vicky et Jenny ne sont plus les meilleures amies du monde. Depuis qu'elles vivent ensemble au sein d'une famille recomposée, c'est la guerre ! Et Vicky rejette sa colère et sa frustration sur Jenny. Sa terrible vengeance va anéantir la pauvre Jenny déjà mise à mal par le rejet d'Hugo qui ne veut pas vivre leur amour en cachette. Larguée, moche et rejetée de tous, l'ex plus belle fille du lycée va devoir réagir...
Petite déception à la lecture de ce volume assez plat et lent à démarrer. Les personnages, si drôles par le passé, montrent ici les facettes les plus noires de leurs personnalités. Karine, la fille sympa, s'avère manipulatrice et la vengeance de Vicky contre Jenny n'est pas tendre non plus. La pauvre Jenny, métamorphosée, se retrouve dans la peau d'une moche et change de camp. De populaire elle devient souffre-douleur et ça lui donne à réfléchir, ce qui n'est pourtant pas sa spécialité.
Moches, belles, méchantes ou gentilles, les filles changent de rôle mais l'album se focalise surtout sur le physique. C'est lui qui induit les comportements. Chauve, Jenny perd de son assurance et ceux qui l'aimaient et l'admiraient se détournent d'elle...Contrairement à Karine qui en changeant de look a changé de vie et collectionne les succès. Quelle est la morale de l'histoire ? Qu'il faut être belle pour réussir ? C'est un peu court...
Dans ce sixième tome des Nombrils, nous poursuivons le fil conducteur du tome précédent et nous apprenons surtout à connaître un peu mieux les trois jeunes filles. Dans cet épisode, elles apprennent toutes à découvrir ce qu’est l’amour, à leur manière bien sûr, mais surtout loin de la façon dont on pourrait se l’imaginer. Face à ce groupe d’adolescentes aux caractères différents, le plaisir de cette lecture réside dans les surprises qu’offre la vie. Un récit assez intéressant qui se lit facilement et avec envie. Le graphisme est fidèle aux albums précédents, les auteurs étant les mêmes et surfant sur le succès de la série, il n’y a aucune raison de changer. En somme, un album assez important dans la série qui nous fait découvrir certaines faiblesses chez les personnages mais aussi de la force dans l’amitié qu’elles ont l’une envers l’autre. Un très bon album, qui relance complètement la bande dessinée.
Après tout ce temps, j’étais tellement contente de retrouver enfin les Nombrils ! Mais, quelle déception, lorsque je découvris sur la couverture de la BD, un petit autocollant indiquant « nouvelle série : Les vacheries des Nombrils » ... et en dernière page : sortie des Nombrils, fin 2018 ! Dans mes mains, je n’avais qu’un antépisode, reprenant l’histoire avant l’émancipation de Karine.
Tant pis ! J’étais tout de même ravie de retrouver les personnages, si bien dessinés par Delaf ! Malheureusement, passé la joie de me replonger dans la vie de ces lycéennes, ce fut de nouveau, une déception ! Des blagues simplistes, lourdes, redondantes et dont la plupart avaient déjà été faites dans les premiers tomes !
Vicky et Jenny dont nous avions suivies avec plaisir l’évolution, redeviennent des garces sans cœur et perdent un peu de notre attachement. Et Dan, un des personnages principaux de la série d’origine, n’apparait qu’une fois.
De plus, la bande-dessinée n’a pas vraiment d’intrigue principale et se contente essentiellement de petites blagues séparées.
Mais tout n’est pas non plus négatif. Même si selon moi, cette nouvelle série n’est pas du niveau de la première, certaines planches m’ont fait esquisser un sourire. Et j’ai décelé avec plaisir quelques clins d’œil aux précédents tomes.
Et pour les nostalgiques des débuts, vous ne devriez pas être déçus, l’amour vache est au rendez-vous !
Pour ma part, j’attends fin 2018 avec beaucoup d’impatience ! (malheureusement, j’ai cru comprendre que le tome 2 des vacheries sortirait avant le tome 8 de la série d’origine).
C'est la rentrée pour Karine, Vicky et Jenny et les trois amies semblent nager dans le bonheur. Le groupe de Karine et Albin est en passe de signer avec un producteur. Vicky est enfin reconnue à sa juste valeur par ses parents depuis qu'elle pavoise au bras du gendre idéal. Et Jenny est en couple avec Jean-Franky dont le physique avantageux flatte son ego.
Tout semble donc parfait, mais derrière les apparences, les trois amies ne sont pas aussi heureuses qu'elles en ont l'air. Karine ne sait plus comment aider Albin qui déprime depuis qu'il a découvert que son meilleur ami est un serial-killer. Vicky n'ose pas s'avouer qu'elle est amoureuse de Mégane. Jenny lutte contre son orgueil qui l'empêche de tomber dans les bras du gentil, mais grassouillet Hugo.
D'une gentille BD un peu frivole, DELAF et DUBUC ont réussi, au fil des tomes, à faire une série pleine de fraîcheur et d'humour qui sait aussi aborder des thèmes plus difficiles que la simple recherche de l'amour à l'adolescence. Depuis leur début, les Nombrils ont bien changé. Karine bien sûr a pris de l'assurance, mais c'est aussi vrai pour les deux autres, même si le processus est plus lent. Dans ce septième tome, elles sont confrontées à des choix difficiles. Karine se rend compte que son goût pour la musique est peut-être motivé par l'envie d'être célèbre, plus que par l'amour de l'art. Et puis sa relation avec Albin bat de l'aile, le connaît-elle vraiment ? Saura-t-elle lui pardonner ce qu'elle vient de découvrir à son sujet ? Vicky, personnage central de cet opus, a elle aussi bien évolué. Petite peste délicieusement détestable à ses débuts, elle est moins futile, plus charitable, depuis qu'elle a enfin l'approbation de ses parents. Mais elle ne peut chasser Mégane de ses pensées. Amoureuse sans vouloir le reconnaitre, elle va devoir affronter l'homophobie virulente de sa famille. Jenny, quant à elle, apporte la touche d'humour essentielle de l'album. La moins futée des trois amies se débat entre ses sentiments pour un ''moche'' et son désir de paraître aux côtés d'un canon. Les efforts louables d'Hugo pour la conquérir et lui faire comprendre qu'elle mérite mieux qu'un garçon seulement préoccupé par ses muscles seront-ils payants ?
Familles à problèmes, divorce et homosexualité sont traités avec beaucoup d'humour dans ce nouvel opus très réussi des Nombrils qui décrit bien l'adolescence, période charnière, où la personnalité se forge, entre désir d'être soi-même et besoin de correspondre aux attentes des autres. Une bonne dose de bonne humeur pour tous les âges.
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