"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Regarde chaque jour le monde comme si c'était la première fois »
Ce livre est une petite pépite, court roman mais grandes émotions !
Ce n'est pas mon premier livre de Eric-Emmanuel Schmitt, à chaque fois il m'embarque.
On découvre Oscar atteint d'un cancer qui comprend qu'il va mourir dans les prochains jours. Il rencontre Mamie-Rose qui lui propose d'écrire à Dieu.
Ce livre, très pudique, est tellement bien écrit, émouvant, sobre tout en abordant un sujet cruel, la maladie et la mort d'un enfant.
Je vous le conseille si vous ne l'avez pas encore lu. J'ai appris que ce livre a été adopté en film, je vais essayer de le regarder dans les prochains jours.
Pour le moment, j'ai vraiment adoré de cet auteur : Oscar et la dame rose / Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran / Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus.
Quelle place peut avoir l’art en temps de guerre ?
Il aide à survivre face à l’horreur. Il est constamment mis à mal par les autorités qui cherchent à en faire un outil de propagande. Tout au long de cette bd, Marcelino Truong explore cette question dans un récit qui se situe dans les derniers mois de la guerre d’Indochine. Une guerre peu abordée dans le 9eme art et dont la mémoire reste peu présente dans les générations actuelles malgré son nombre de victimes et ses conséquences au plan international.
Au fil des pages, on suit le parcours d’un jeune homme qui se retrouve malgré lui enrôlé du côté Viet-Minh. Artiste, fils de bonne famille, il s’est tenu jusqu'à présent bien éloigné des enjeux politiques qui secouent son pays et qui, d’un coup, le rattrapent. Vient alors le temps des entraînements militaires, le manque de nourriture, le rapport aux autres, au sein même de sa communauté - qui apparaît bien divisée - puis la propagande et sa participation à cette grande machine au service du Parti. Si pratiquer son art peut le faire tuer, il peut aussi le sauver.
L’un des intérêts majeurs de ce récit fictif est de porter le point de vue de cette guerre du côté vietnamien et non du côté occidental. Marcelino Truong donne de la lumière sur la complexité de ce conflit et met habilement la folie de l’homme en images.
Le rythme narratif est bien construit dans ce pavé de plus de 280 pages qui se lit facilement. Un gros travail est présent pour restituer l’ambiance : les tenues des miliatires, des villageois, les décors et objets du quotidien, les paysages, tout est fait pour embarquer le lecteur dans ce recit initiatique sur les pas de la guerre. Le trait réaliste y joue aussi pour beaucoup. Le dessin se fait en bichromie avec des touches de couleurs réfléchies. Il est entrecoupé de pages simples ou doubles tout en couleurs, des aérations intéressantes graphiquement.
Une bd historique instructive, sans être lourde, et qui a de nombreux atouts. À recommander.
Merci à Lecteurs.com et aux Editions Denoël pour l’envoi.
J'en ai lu des livres dans ma vie : des historiques, des romancés, des politiques, des régionaux ... Mais celui-ci n'est comme aucun autre. Philosophique un peu, touchant énormément. Il ne quittera pas ma table de chevet. Il est si précieux .... C'est le coup de coeur de ma vie de lecteur
Oscar et la Dame rose constitue la troisième partie du Cycle de l'invisible. 8 récits indépendants les uns des autres et qui traitent principalement des spiritualités.
C'est l'histoire d'un jeune garçon, Oscar, séjournant à l'hôpital car il souffre de leucémie. Il rencontre Mamie-Rose, qui visite les enfants hospitalisés afin de les divertir et qui l'aide à surmonter la maladie et sa révolte vis à vis de ses parents qu'il pense lâches. Elle lui propose alors, pour qu'il se sente moins seul, qu'il écrive à Dieu.
La particularité de ce livre est donc dans les lettres qui décrivent douze jours dans l'existence d'Oscar. Douze jours qui seront peut-être les derniers.
A travers cette correspondance, le récit aborde, du point de vue d'Oscar, des questions existentielles : la maladie, la souffrance, le passage de la vie à la mort …
Que dire de cette histoire qui a été lu par plusieurs millions de personnes dans le monde et qui a été édité dans 50 langues, si ce n'est que sa lecture est à chaque fois une nouvelle émotion.
Car oui, moi qui a la larme facile, j'ai encore pleuré alors que je le connais par coeur.
Un livre poétique, émouvant mais pourtant très drôle.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !