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Si vous pensez vous retrouver sur un récit autobiographique autour de Marc Lavoine et des derniers jours de sa mère, vous serez déçu.
Ce nouveau livre, des années après le succès de L’homme qui ment, est un objet littéraire, qui flirte entre la folie et la poésie.
L’auteur accompagne sa mère, qui repose dans une chambre à l’hôpital, dans le récit de sa mère, qu’elle veut peut être fantasque pour adoucir l’échéance que ce soit pour elle mais surtout, pour le grand amour de sa vie, son fils.
Alors ce n’est pas forcément toujours simple à suivre, mais c’est une très jolie déclaration d’amour. Et pour ceux qui connaissent un peu les chevaux, ils reconnaitront, l’immense soutien qu’ils peuvent apporter.
Laissez donc tous vos préjugés ou votre côté cartésien et laissez vous porter.
Vous connaissez tous le chanteur, le crooner, Marc Lavoine. Vous connaissez sans doute l’acteur et sa bande de copains, les pieds dans l’eau au bord d’une piscine. Mais connaissez-vous le romancier Marc Lavoine ?
Un homme aux mille facettes, mais avec un seul amour : sa mère.
Marc Lavoine a choisi de nous parler des derniers jours de la vie de sa mère, hospitalisée, aux propos confus, qui pense être une fille de douze ans et être réincarnée dans une jument.
Marc Lavoine va tenter de mettre de la poésie pour pouvoir supporter cette fin à laquelle il refuse de se résoudre. Il va nous parler de ses visites à l’hôpital, nous rapporter leurs dialogues, nous parler des noms d’animaux dont sa mère l’affublait au grès de ses humeurs.
Et puis nous découvrons aussi, sans fard, l’homme et ses addictions, ses sautes d’humeur, sa relation chaotique avec son éditrice, le petit garçon qui refuse de grandir dès qu’il s’agit de sa relation avec sa mère.
Un hommage d’un fils à sa mère, un roman d’amour filial sur fonds d’amour des chevaux. Une leçon de vie pour profiter de chaque instant avec les siens, le plus possible.
Entre réalité et imaginaire, c’est un roman court à la plume agréable. Il se lit d’une traite, impossible de le lâcher.
Des moments de douce « folie », et des pauses totalement réalistes et drôles.
Une construction étonnante et attachante.
Marcel va perdre sa maman, il le sait c’est inéluctable ! Il en est extrêmement malheureux, il ne peut accepter cette idée. Et même si sa mère semble perdre pied, si elle parait de plus en plus incohérente, peu importe, Marcel refuse l’échéance. Il vit un cauchemar !
Il a l’impression qu’elle devient folle, ses divagations l’inquiète, et pourtant elle semble si sûre d’elle lorsqu’elle affirme être une jument ! Mais jument ou pas, il sera là pour elle jusqu’au bout.
Alors, ce roman est légèrement étrange, un peu fantasmagorique ! Mais il s’en dégage une douceur un peu délirante mais charmante et bouleversante.
La réalité côtoie la fiction, un vent d’imaginaire souffle fort, des dialogues cocasses ponctuent certaines scènes.
Des passages poétiques alternent avec des chapitres à l’humour piquant et à l’opposé total des précédents.
Et malgré cet étonnant mélange, et même si je n’ai pas eu un coup de coeur, j’ai vraiment apprécié ce livre.
Une déclaration d’amour d’un fils à sa maman.
Un décès revisité par l’auteur pour rendre hommage à sa mère mal morte.
Une pause durant laquelle je n’ai pas cherché à démêler le rêve de la réalité.
J’ai juste profité des mots, de cet amour, de cette folie et de toutes ces émotions.
En bref, un roman surprenant, détonnant que j’ai vraiment apprécié.
Le narrateur nous fait partager les dernières semaines de vie, dans la chambre 36, de sa maman qui est en train de perdre la tête, tandis que lui-même perd pied. C’était une princesse d’origine basque, c’était Michou, sa mère, sa maman. Elle est mal morte. Il l’aimait comme il n’a jamais plus aimé depuis.
Dix ans après le succès de L’homme qui ment, Marc Lavoine fait son retour en librairie avec un nouveau roman intitulé Quand arrivent les chevaux.
Ce roman, qui se veut un hommage à sa mère décédée, est tellement décalé qu’il ne m’a jamais vraiment ému. Il y a bien quelques rares passages poétiques, mais ils sont noyés dans des digressions qui semblent être le fait d’un homme sous l’emprise de l’alcool ou de substances illicites. Et que dire de l’accumulation de dialogues totalement insipides ? Une grosse déception.
Un grand merci aux éditions Fayard de leur confiance.
#Quandarriventleschevaux #NetGalleyFrance !
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