Vous avez été envouté par "Le gang des rêves" de Luca Di Fulvio, découvrez son dernier roman !
Vous avez été envouté par "Le gang des rêves" de Luca Di Fulvio, découvrez son dernier roman !
Un roman qui se dévore et qui va vous emporter…
« Dans la rue régnait une forte odeur d'ail, comme toujours à l'heure du déjeuner. Les immigrés n'arrivaient pas à se détacher de leurs origines, et cette sauce tomate qui bouillonnait dans les casseroles en répandant son arôme dans le quartier était comme une racine rouge et liquide qui les enchaînait à leur sol. Une seule et même odeur provenait des centaines de logements du quartier »
Mais quel roman ! Bouleversant, violent, criant de vérité …
Je n'étais pas prête pour ces 900 pages - impossible de m'arrêter.
C'est une plongée dans les années 20, à New York, dans les ghettos, chez des mafieux et des gangsters.
On s'attache à Cetta, jeune italienne, qui arrive à New York avec son fils, Christmas, sur une terre inconnue.
Ce roman m'a tenu en haleine, même si à plusieurs reprise j'aurai aimé le poser en raison de la violence de certaines scènes
Si vous ne l'avez pas lu, foncez !
Quelle tristesse de lire le dernier roman de Luca Di Fulvio ... mais quel plaisir de lire ce roman de Luca Di Fulvio !
Cette fois-ci, l'auteur nous entraine dans l'Italie du début du XVII ème siècle, en pleine inquisition.
L'auteur restitue bien le côté sombre de cette époque, la soumission du peuple par l'église, la peur ancrée en chacun.
Certes un peu de mièvrerie dans certains passages entre Susanna et Daniele, quelques longueurs mais surtout de beaux personnages à l'image du prieur, frère Thevet ou encore de l'abbesse, tous deux très ouverts pour leur époque, très "modernes" dans leur idée de la place de la femme et de son éducation.
Selon moi, un roman très "cinématographique".
Inconditionnel de l’écrivain Luca di Fulvio, qui nous a laissé de formidables romans dotés d’une plume ensorcelante et d’une joie communicative dans l’empathie avec les personnages. On retrouve ici, son départ habituel avec la difficile ascension d’enfants, souvent rebelles, pour s’affranchir des ornières de la vie quotidienne et devenir des adultes. Dans une période féconde pour cet auteur, notre passé historique, que l’auteur manipule avec brio notamment avec Le soleil des rebelles et le présent ouvrage dont l’acmé en sera le procès.
Anno domini 1610, période âpre en Italie avec la mainmise sur le pays de l’Église avec le but ultime d’éradiquer l’hérésie. Ainsi débute lors de cette période féconde de l’Inquisition, par la présence de deux enfants : un garçon de cinq ans fils d’un moine défroqué : Daniele di Barco et une fille : Susanna Berna, dont la mère prostituée meurt en couches ; et qui vont connaître un destin croisé. Ils ne devront leurs saluts qu’à l’extrême bonté du prieur du monastère, frère Thevet – qui les accueillera – à l’écart de l’ignominie de la population et se chargera de faire leur éducation. Cependant cette résolution du prieur, sera difficile à admettre de l’inquisiteur Constantin Tron, comment tolérer qu’une femme puisse au couvent, déroger à la règle chrétienne de la douce ignorance féminine ! Un homme sans pitié et sans foi !
Les chapitres alternent avec l’évolution de Daniele et Susanna au fil des ans, en particulier l’attachement qui va naître au fur et à mesure pour aboutir à l’unisson de leurs cœurs, et de leurs sagacités respectives. Malgré tout l’orage approche à grands pas, avec son maelstrom d’injustices : en effet un astronome et sa servante sont retrouvés assassinés ; tant et si bien que Susanna est immédiatement accusée de sorcellerie et de meurtres.
L’inquisiteur et son fidèle serviteur Paolo Tahler, mènent contre eux un combat inique pour la faire condamnée au bûcher. Un procès équitable, non ? Car la vérité n’était pas la plus grande qualité de cette époque, mais plutôt un simulacre. Pour Susana, adepte du savoir, et de la connaissance pour les femmes. Sa mission consiste à leur enlever la peur irrépressible de leurs maris ; raison pour laquelle elle leur apprend à lire et ainsi les libérer des chaînes de l’ignorance avec la lumière de la connaissance. Son paradigme consiste en la vérité et la lutte pour ôter le poison des idées machistes qui considèrent la sorcellerie comme le fruit de l’infériorité intellectuelle et morale de la femme.
Bref, une magnifique envolée historique sur une période sombre de l’humanité. La consécration de l’hégémonie de l’ Église avec pour corollaire le maintien sous sa coupe du peuple soumis à une incontrôlable peur ; véhiculée par des textes tel que : « Craignez et tremblez ». Luca di Fulvio intègre parfaitement le combat féministe de Susanna, qui n’hésite pas et préfère dire des vérités désagréables que des mensonges agréables. Un immense plaisir de vivre les combats, les amours, le quotidien de cette période austère. Et dont le message serait que chacun puisse trouver en soi Le paradis caché. Toujours le savant mélange du personnel et de l’universel. À lire absolument.
J'ai découvert cet auteur il y a peu avec "le paradis caché" que j'avais apprécié. J'ai poursuivi ma découverte avec "les prisonniers de la liberté". Et bien j'étais accro, difficile de le lâcher. J'ai vu au hasard de lectures sur Luca di Fulvio qu'il était mentionné comme "conteur hors pair" et bien je confirme. On est embarqué dans une histoire avec trois protagonistes qui fuient leur vie misérable. Ils ne se connaissent pas mais leur destin vont se croiser. Pas de temps mort, tout s'enchaine. Sur fond d'immigration, de traites de femmes nous voilà au coeur des bas-fonds de Buenos Aires. Proxénètes et mafieux se côtoient, s'affrontent, s'allient dans une guérilla violente. Mais l'auteur nous montre également la souffrance humaine : prostitution des gamines qui croyaient en un monde meilleur, violence entre bandes d'enfants qui vivent dans le caniveau. Si l'histoire est fictive, les faits qui l'ont inspirée sont bien réels. Entre la fin du 19ième jusqu'à la première guerre mondiale les proxénètes juifs blancs profitaient des situations difficiles en Europe de l'Est pour faire venir de très jeunes filles et alimenter les maisons closes.
Je ne saurais que trop vous recommander de le lire.
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