Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Cet ouvrage est un coup de poing dans la fourmilière de nos certitudes. L'humanité ne voit pas (ou ne veut pas voir) qu'elle vit une révolution; celle de l'IA (Intelligence artificielle). Hier, la mécanisation et l'informatique détruisaient les emplois sans valeur ajoutée. Aujourd'hui et demain, ce sont des emplois qualifiés (Banque, Médecine, ...) qui seront exercés par l'IA.
Le défi est immense, il faut "se mettre à niveau" et augmenter le QI moyen de l'Humanité au risque de devenir les esclaves de l'IA.
J'en vois certains sourire et/ou se moquer...erreur ! La menace (ou opportunité ? ) est immense et imminente.
L'auteur aborde les délicats et controversés sujets du QI (Quotient intellectuel) , du pouvoir (qui imposent ses règles aujourd'hui dans une économie mondialisée ? les politiques ou les GAFA ?).
Un essai qui explique la réalité en marche d'une révolution qui semble être la plus importante et impactante de l'Histoire de l'Humanité.
Mais il pose également de nombreuses questions comme le rôle de l'éducation qu'il faut revoir de toute urgence en France car inadaptée aux défis et enjeux de demain.
Un ouvrage majeur pour comprendre le monde qui nous attend.
Le docteur Alexandre Laurent est le fondateur du site Doctissimo.
Il entreprend ici de nous informer sur l’Intelligence Artificielle, proposant tous les scenarios possibles, souvent effrayants.
L’introduction met en alerte, voire, fait froid dans le dos.
L’auteur démarre en comparant l’intelligence artificielle à Frankenstein, créature inventée devenant une menace pour l’homme.
Les bases de l’IA ont été posées en 1940, par le cryptage des messages codés allemands, progressant sans cesse depuis et prenant un nouveau virage qui semble n’avoir plus de limites depuis 2012.
Avec le deep learning, s’appuyant sur des réseaux neuronaux artificiels, il n’y a pas de retour en arrière possible.. L’IA est devenue indispensable, véritable outil de vassalisation de l’homme.
Ecole, médecine, automobiles, entre autres, seront complètement dépendants de l’IA.
Beaucoup d’anciens métiers qualifiés vont disparaître (orthodontiste, radiologue….. ) et beaucoup de nouveaux vont apparaître.
Le QI va être remplacé par le QCIA ( Quotient de complémentarité avec l’Intelligence Artificielle ) et le but de l’école sera d’augmenter le QCIA en augmentant le QI des élèves pour qu’il atteigne 160.
Bref, voilà quelques exemples.
D’une façon que je trouve personnellement assez brouillonne, l’auteur donne des pistes de réflexion sur l’essor de l’IA
Il pose beaucoup de questions, envisage de multiples éventualités.
Pour lui la Chine et Silicon Valley sont devenus les maîtres d’une évolution inéluctable.
On croirait de la pure science-fiction, et pourtant, c’est à notre porte.
J'ai très vite accroché au personnage, et j'ai trouvé qu'on se plonger bien dans son quotidien. Lors de la lecture, j'étais vraiment à fond, rien d'autre à côté ne pouvais m'empêcher de tourner les pages les unes après les autres. J'ai vraiment adoré !! La fin est bouleversante, j'en ai eu les larmes aux yeux.
Mais je trouve que c'est un livre à conseiller !
Ce roman se déroule dans un futur proche, dans lequel un grand chef d’entreprise à réussi en toute discrétion à faire naitre une Intelligence Artificielle. Cette IA est obnubilée par l’histoire d’Allan Turing qu’elle considère comme son père et elle lance une enquête à son sujet.
Un résumé alléchant, non ? Certes, mais encore eut-il fallu que le récit tienne ses promesses, ce qui est loin d’être le cas ! Je m’attendais à un livre mêlant histoire et science, à la place j’ai eu l’impression de lire une espèce de « fourre-tout », utilisant le retour en grâce de Alan Turing (merci au très beau film « imitation game » !) pour monter de toute pièce un mélange insipide d’espionnage, d’Histoire, d’enquête policière et de science fiction.
Chacun des éléments pris tour à tour manque franchement de finesse. On nous ressort notamment mille poncifs autour de Hoover (mais sans poser les vraies questions liées à ses obsessions anti communistes et homophobes alors qu’il était lui-même homosexuel), de l’intelligence artificielle (sans nous inviter à une vraie réflexion sur le fond du sujet), de l’humanité « améliorée » (en présentant le « anti » comme des imbéciles qui ont déjà perdu la guerre sans le savoir).
Résultat, le récit est profondément indigeste, et rien ne crée de lien réel entre le passé évoqué lors de l’enquête et le présent tel qu’il est imaginé, avec cette IA qui agit comme une enfant gâtée et pénible à laquelle son créateur passe tous les caprices. Un créateur lui-même totalement accro à la réalité virtuelle sensée le renvoyer à l’époque de Turing ! Mais comment croire une seule seconde que l’entrepreneur (sous entendu comme étant le plus puissant du monde) puisse passer autant de temps à « faire mumuse » dans un passé reconstitué ?
Le style d’écriture est lui aussi plutôt décevant, trop lent pour être qualifié de « page turner », trop familier pour être agréable à lire (oui, nous avons compris, être homosexuel dans les 40’s/50’s en Angleterre était très compliqué, mais était-il utile d’en rajouter sans cesse dans le vocabulaire ?).
Alan Turing aurait mérité bien mieux que ce roman ultra décevant : une vraie enquête policière digne de ce nom autour de son « vrai faux » ( ?) suicide ; une vraie belle reconstitution de ce qu’il a apporté (décryptage du code Enigma, pensées sur la création de « computeurs artificiels », …) ; surtout une vraie réflexion sur ce que le mot « intelligence » signifie, à l’heure du débat autour de l’intelligence artificielle.
Vous l’avez compris, je ne vous le recommande pas ! Mais ce n’est que mon avis bien sûr !
http://desmotssurunepage.eklablog.com/un-melange-des-genres-qui-m-a-laissee-sur-ma-faim-a126145614
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