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Laura Imai Messina

Laura Imai Messina
Laura Imai Messina vit au Japon depuis 15 ans et travaille entre Tokyo et Kamakura, où elle vit avec son mari japonais et ses deux enfants. Docteur en littérature comparée, elle a écrit plusieurs livres sur la culture japonaise. Ce que nous confions au vent est son premier roman traduit en français. Voir plus
Laura Imai Messina vit au Japon depuis 15 ans et travaille entre Tokyo et Kamakura, où elle vit avec son mari japonais et ses deux enfants. Docteur en littérature comparée, elle a écrit plusieurs livres sur la culture japonaise. Ce que nous confions au vent est son premier roman traduit en français.

Avis sur cet auteur (31)

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    Couverture du livre « L'île des battements de coeur » de Laura Imai Messina aux éditions Albin Michel

    Joetseslivres sur L'île des battements de coeur de Laura Imai Messina

    Après son magnifique premier roman, Ce que nous confions au vent, le deuxième roman de Laura Imai Messina est d’une douceur et d’une poésie aussi forte.

    Un roman sensible qui nous fait voyager au coeur du Japon.


    Shûichi retourne vivre dans la maison de son enfance après la mort de sa...
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    Après son magnifique premier roman, Ce que nous confions au vent, le deuxième roman de Laura Imai Messina est d’une douceur et d’une poésie aussi forte.

    Un roman sensible qui nous fait voyager au coeur du Japon.


    Shûichi retourne vivre dans la maison de son enfance après la mort de sa mère. Il va y faire la rencontre du jeune Kenta, un enfant un peu « perdu » qui a bien connu la mère de Shûichi.
    Ces deux là vont s’apprivoiser. Ils semblent tous deux avoir besoin l’un de l’autre.
    Au fil des chapitres, tout en délicatesse et lenteur, j’ai découvert leurs vies. Ils ont des points communs mais ils ne le savent pas.

    Il faut apprécier le rythme particulier de ces romans dans lesquels la vie s’écoule lentement, presque au goutte-à-goutte, mais où les sentiments et les émotions sont si fortement rendues.

    Alors oui, tout le monde ne va pas accrocher, c’est normal, mais toutefois on ne peut nier la qualité de la plume de cette auteure, son approche des sentiments humains et sa transmission des traditions japonaises. J’ai particulièrement beaucoup aimé tous les passages sur les Kanjis.

    Oui, certaines émotions ont fait battre mon coeur plus vite qu’à la normale. Leur rencontre et leurs échanges ont éveillé mon intérêt.
    Une incursion dans ces quelques mois de leurs vies avec des révélations débordantes de tendresse, des moments de fragilité, des sentiments plein d’humanité, et une jolie philosophie de vie.

    Et puis, j’avoue que cette île de Teshima et ce musée des battements de coeur (créé par un Français Christian Boltanski), ont piqués ma curiosité. J’adorerai m’y rendre !

    Une pause lente mais si belle pour ce roman qui a frôlé le coup de ❤️.

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    Couverture du livre « Ce que nous confions au vent » de Laura Imai Messina aux éditions Albin Michel

    Spitfire89 sur Ce que nous confions au vent de Laura Imai Messina

    Une très belle découverte, une intrigue mélancolique, poétique, dans laquelle Laura Imai Messina vient nous raconter le deuil intime vécu par deux personnes, en apparence inconsolables. eux personnages vont chaque mois se retrouver pour effectuer le trajet en voiture vers Bell Guardia, tenter...
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    Une très belle découverte, une intrigue mélancolique, poétique, dans laquelle Laura Imai Messina vient nous raconter le deuil intime vécu par deux personnes, en apparence inconsolables. eux personnages vont chaque mois se retrouver pour effectuer le trajet en voiture vers Bell Guardia, tenter de parler à leurs chers disparus. Un rituel devenant ainsi immuable. Des silences succédant à la parole parfois onirique.
    Une écriture juste, le deuil, la reconstruction, la résilience, l'amour, la famille, les tsunami, aimer à nouveau.

    "Dans ce lieu de confinement, Yui avait fait cette découverte importante il suffit de ne plus parler d’un homme pour l’éliminer à jamais. C’est pourquoi on doit se souvenir des histoires, parler avec les gens, parler des gens écouter les gens parler d’autres personnes, et même dialoguer avec les morts s’il le faut."


    "Yui comprit que la tristesse conserve toujours des traces de joie ; que nous gardons gravée en nous l'empreinte de ceux qui nous ont appris à aimer, à être tour à tour heureux et malheureux de ces personnes rares qui ont su nous montrer comment y voir clair dans nos sentiments, comment repérer les zones hybrides, celles qui nous rendent vulnérables mais aussi différents - uniques et différents."

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    Couverture du livre « Ce que nous confions au vent » de Laura Imai Messina aux éditions Albin Michel

    Lilyblio sur Ce que nous confions au vent de Laura Imai Messina

    Yui a perdu sa mère et sa fille de 3 ans lors du terrible tsunami du 11 mars 2011. Désormais animatrice de radio, elle entend parler du "Téléphone du Vent" lors d'une de ses émissions qui avait pour sujet "après un grand deuil, où avez-vous puisé la force de vous lever le matin ? Comment vous...
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    Yui a perdu sa mère et sa fille de 3 ans lors du terrible tsunami du 11 mars 2011. Désormais animatrice de radio, elle entend parler du "Téléphone du Vent" lors d'une de ses émissions qui avait pour sujet "après un grand deuil, où avez-vous puisé la force de vous lever le matin ? Comment vous consolez-vous quand vous êtes malheureux ?". Un des auditeurs qui a perdu sa femme lors du tsunami répond que c'est en allant dans une cabine téléphonique installée en plein milieu d'un jardin sur une colline isolée qu'il trouve du réconfort. Le téléphone est débranché, il sert à parler aux défunts. Le vent, très présent dans ce lieu, emporte les paroles vers eux. Yui, qui ne s'est jamais remise du drame, décide de se rendre dans ce jardin tenu par M. Suzuki. Arrivée sur place, alors qu'elle cherche l'emplacement exact de la cabine, elle rencontre Takeshi également en quête du lieu. Il est veuf et père d'une petite fille.

    Le roman s'inspire d'un fait réel. Le terrible tsunami qui a touché le Japon après un séisme de magnitude 9 a fait plus de 18 000 morts. Itaru Sasaki a initialement installé cette cabine dans son jardin suite à la mort brutale de son cousin d'un cancer. Quelques mois après, le tsunami frappe et il décide de mettre publiquement le Téléphone à disposition des rescapés. Ils ont ainsi la possibilité de faire leur deuil en parlant aux disparus.

    J'avais vu un magnifique reportage sur la chaîne Arte en 2021. Se déroulant sur plusieurs saisons, il filme des personnes venues se recontruire grâce à ce combiné débranché et témoigne de ce traumatisme qui a fortement marqué le Japon. J'étais donc très enthousiaste à lire ce roman.

    L'histoire est triste mais pas larmoyante. La plume est délicate, tendre et pudique. L'autrice a su retranscrire la dualité pour les vivants entre douleur et beauté du souvenir des disparus. Le quotidien, les petits gestes, les défauts ne seront plus partagés. Faire son deuil ce n'est pas oublier ceux qu'on aime et qui nous ont quitté, c'est continuer à les faire vivre dans nos pensées, dans notre quotidien sans en souffrir.

    Yui et Takeshi vont s'entraider dans cette épreuve. Chacun vivant à sa manière son histoire tout en comprenant la perte et le chagrin de l'autre. Leur tâtonnement sur cette voie est touchante et réaliste. Yui se pose ainsi beaucoup de questions sur comment respecter la mémoire de sa mère et de sa fille tout en continuant à vivre sans elles, à rire, penser à l'avenir et aimer de nouveau, sans culpabiliser.

    Bien que l'histoire soit touchante et le thème de la reconstruction bien traité je n'ai pas totalement été cueilli par le roman. J'ai l'impression d'avoir vécu les événements de loin. J'ai eu beaucoup de mal à ressentir les émotions des personnages. Cela n'est pas dû à la retenue des sentiments qui caractérise la culture japonaise mais plutôt à la construction littéraire du roman.

    J'ai souvent trouvé l'histoire confuse et un peu décousue. Alors qu'un événement est en train de se dérouler, l'autrice indique des faits futurs puis revient légèrement en arrière. C'est dommage car certaines révélations tombent à plat ou perdent de leur puissance émotionnelle.

    J'ai également eu du mal sur les petits chapitres courts qui s'intercalent avec les chapitres développant l'histoire principale. Ces petits chapitres se focalisent sur des détails évoqués dans le chapitre précédent. Selon moi, cela cassait le rythme du récit et suspendait parfois un moment d'émotion. Cela rendait moins fluide l'enchaînement entre les chapitres.
    Surtout que ces précisions ne sont pas très pertinentes. Certaines par contre auraient pu être intégrées directement au moment où elles sont racontées. Elles n'auraient été que plus touchantes.

    Enfin, j'ai trouvé le scénario trop mécanique.
    Le déroulé de l'histoire n'est pas très original et on devine très vite ce qui va se passer. J'ai trouvé que tout allait trop vite vers la fin. J'avais du mal à me repérer dans le temps.

    Les mécanismes du deuil et de sa résilience sont justement analysés. Cependant, je n'ai pas totalement été sensible à la manière dont l'histoire est construite. Une lecture en demi-teinte au final.

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    Couverture du livre « Ce que nous confions au vent » de Laura Imai Messina aux éditions Albin Michel

    FANBOOKING sur Ce que nous confions au vent de Laura Imai Messina

    Une histoire simple poétique, mélancolique, délicate, tout en douceur autour d'une cabine téléphonique dans laquelle les survivants du tsunami qui a sévi au Japon en 2011 s'adressent à leurs défunts. Ce livre nous aide à comprendre le deuil, la souffrance de l'absence et du retour à la vie,...
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    Une histoire simple poétique, mélancolique, délicate, tout en douceur autour d'une cabine téléphonique dans laquelle les survivants du tsunami qui a sévi au Japon en 2011 s'adressent à leurs défunts. Ce livre nous aide à comprendre le deuil, la souffrance de l'absence et du retour à la vie, petit à petit.
    Face au deuil, nous constatons que nous sommes tous pareils. Livre lumineux.