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Jean-Yves Le Naour

Jean-Yves Le Naour

Historien, né le 26 avril 1972 à Meaux, docteur en histoire, spécialiste de la Première Guerre mondiale et de l'entre-deuxguerres, professeur en classes préparatoires de sciences politiques à Aix-en-Provence. Il est Directeur de la collection l'histoire comme un roman chez Larousse depuis juin 20...

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Historien, né le 26 avril 1972 à Meaux, docteur en histoire, spécialiste de la Première Guerre mondiale et de l'entre-deuxguerres, professeur en classes préparatoires de sciences politiques à Aix-en-Provence. Il est Directeur de la collection l'histoire comme un roman chez Larousse depuis juin 2009.

Articles en lien avec Jean-Yves Le Naour (1)

Avis sur cet auteur (15)

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    Couverture du livre « Robert Badinter, au nom de la justice » de Marko et Jean-Yves Le Naour aux éditions Dunod

    Kamiyu-chan sur Robert Badinter, au nom de la justice de Marko - Jean-Yves Le Naour

    Envie de découvrir un roman graphique qui retrace avec force et émotion le parcours exceptionnel de Robert Badinter ?

    De son enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale à son combat acharné pour l’abolition de la peine de mort en France, l’ouvrage adopte un point de vue interne, nous...
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    Envie de découvrir un roman graphique qui retrace avec force et émotion le parcours exceptionnel de Robert Badinter ?

    De son enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale à son combat acharné pour l’abolition de la peine de mort en France, l’ouvrage adopte un point de vue interne, nous plongeant au cœur des pensées et des dilemmes de cet homme de conviction. Au fil des pages, on suit ses batailles judiciaires, ses engagements politiques et sa détermination inébranlable à faire triompher la justice et l’humanité.

    Robert Badinter, au nom de la justice de Jean-Yves Le Naour, historien spécialiste du XXème siècle, et Marko, est paru le 15 janvier chez @dunod_editeur.

    Ce roman graphique est un vibrant hommage à Robert Badinter et à son combat pour les droits humains. En adoptant son point de vue, le récit nous fait ressentir avec intensité ses doutes, ses colères, mais surtout sa détermination à abolir la peine de mort. C’est un véritable voyage dans l’histoire contemporaine, porté par une narration fluide et captivante.

    Le choix graphique, d’une grande sobriété, sert admirablement le propos. Le trait épuré et expressif de Marko, associé à une palette de couleurs nuancées, donne toute sa force au récit. Sans fioritures inutiles, l’image met en valeur l’homme derrière le symbole, rendant son combat encore plus touchant et universel.

    Pour conclure, j’ai vraiment apprécié cet ouvrage puissant, où résonne la voix de Robert Badinter, et qui rappelle combien la justice et l’humanité doivent rester au cœur de nos sociétés.

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    Couverture du livre « Gisèle Halimi l'insoumise : avocate pour changer le monde » de Marko et Jean-Yves Le Naour aux éditions Dunod

    Calimero29 sur Gisèle Halimi l'insoumise : avocate pour changer le monde de Marko - Jean-Yves Le Naour

    Gisèle Halimi fait partie de ces femmes auxquelles je voue respect et admiration pour les combats qu'elles ont menés, fidèles à leur conviction, ne se laissant pas abattre par les nombreux obstacles sur leur route, même si je ne partage pas toujours totalement leurs prises de position. Ces...
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    Gisèle Halimi fait partie de ces femmes auxquelles je voue respect et admiration pour les combats qu'elles ont menés, fidèles à leur conviction, ne se laissant pas abattre par les nombreux obstacles sur leur route, même si je ne partage pas toujours totalement leurs prises de position. Ces femmes pugnaces, volontaires, déterminées, qui ont fait évoluer la société et les lois en faveur des femmes.
    J'avais lu "Une farouche liberté" co-écrit par Gisèle Halimi et Annick Cojean, une sorte de testament aux générations futures; ce roman graphique, où la narratrice est Gisèle, ne m'a pas vraiment appris de faits nouveaux mais offre un éclairage un peu différent du livre.
    Jean-Yves Le Naour souligne, par exemple, la façon intelligente dont Gisèle Halimi a su se servir de l'opinion publique, lors de procès retentissants contre la torture, l'avortement, le viol pour faire bouger les lignes et faire évoluer la loi; elle a utilisé l'arme du lobbying auprès des décideurs politiques et a toujours voulu respecter le cadre légal pour faire avancer les causes qu'elle défendait, contrairement aux féministes radicales qui ne croyaient pas en l'action politique mais en la révolution, en la destruction de l'ordre établi; elle s'est trouvée, elle-même attaquée par ces femmes.
    Gisèle Halimi n'a jamais douté de la justesse de ses combats même lorsqu'elle a été déçue ou lâchée par des hommes et des femmes en qui elle avait mis sa confiance : François Mitterrand, Simone de Beauvoir, le Parti Socialiste.... Elle a été portée par son désir inébranlable de justice et ce jusqu'à la fin de sa vie.
    La palette de couleurs est réduite, avec des tons clairs, pastels comme du gris-bleu ou du jaune paille clair qui se font plus agressifs avec du rouge et du noir pour illustrer le bruit, la fureur, le sang, la lutte, la violence.
    Une belle réussite tant graphiquement qu'historiquement.

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    Couverture du livre « Verdun Tome 3 : les fusillés de Fleury » de Marko et Jean-Yves Le Naour et Holgado aux éditions Bamboo

    ziggy sur Verdun Tome 3 : les fusillés de Fleury de Marko - Jean-Yves Le Naour - Holgado

    Ce troisième opus de Verdun raconte l’histoire poignante et bouleversante du combat d’une femme, Fernande Herduin qui se démène pour faire réhabiliter l’honneur et le nom de son mari le lieutenant Henri Herduin qui fut fusillé en juin 1916 avec le lieutenant Pierre Millant pour abandon de...
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    Ce troisième opus de Verdun raconte l’histoire poignante et bouleversante du combat d’une femme, Fernande Herduin qui se démène pour faire réhabiliter l’honneur et le nom de son mari le lieutenant Henri Herduin qui fut fusillé en juin 1916 avec le lieutenant Pierre Millant pour abandon de poste.
    Le 11 juin 1916, les lieutenants Herduin et Millant remontent en ligne à la tête de la poignée d’hommes qu’ils sont parvenus à ramener vivants à l’arrière. Ils se rendent vers le Bois de Fleury où sont regroupés les rescapés du 347ème régiment d’infanterie , environ 150 hommes placés sous le commandement du capitaine Delaruelle. Ils retrouvent les camarades qu’ils croyaient tués ou faits prisonniers, mais dont les visages sont graves. Le capitaine Delaruelle vient de recevoir un pli explicite signé du colonel Bernard : « Fusillez immédiatement les lieutenants Herduin et Millant, coupables d’abandon de poste ». Le lieutenant Herduin, estimé par ses collègues officiers et par ses hommes croit à une erreur . Il adresse une lettre au général Boyer afin de pouvoir s’expliquer devant lui, lettre accompagnée d’un pli du capitaine Delaruelle. Les messagers reviennent avec la lettre d’Herduin qui n’a pas été ouverte ainsi que le pli du capitaine Delaruelle sur lequel le colonel Bernard a mentionné « Pas d’observation, exécution immédiate ».
    Tout ce tome , entrecoupé de flash back du front ce fameux jour, est consacré aux démarches de Fernande Herduin qui se heurte à un mur de politiciens qui se protègent mutuellement et la déboutent. Elle s’acharnera et aura la chance d’être aidée dans son combat par Mr Berthon, avocat et député, et par le journal « Le progrès civique » qui accusera les généraux mis en cause et le ministre qui les couvre.
    En 1924 , une loi fut promulguée afin qu’une cour d’appel puisse prononcer la réhabilitation de condamnés à mort, même en cas d’exécutions sommaires. Et enfin, c’est deux ans plus tard, en 1926, soit dix ans après les faits que la cour d’appel de Colmar mit un point final à l’affaire Herduin et Millant en déclarant les deux fusillés innocents des faits qui leur étaient reprochés.
    La dernière page , par les dessins magnifiques d’Inaki Holgado, nous invite à visiter le mémorial de Verdun et d’emprunter un petit chemin qui mène à une petite stèle de pierre blanche élevée en 2009 qui commémore le supplice des fusillés de Fleury.

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    Couverture du livre « Verdun Tome 2 : l'agonie du fort de Vaux » de Marko et Jean-Yves Le Naour et Holgado aux éditions Bamboo

    ziggy sur Verdun Tome 2 : l'agonie du fort de Vaux de Marko - Jean-Yves Le Naour - Holgado

    Pour ce second tome de la trilogie de Verdun, l'action se situe dans le fort de Vaux, il faut savoir que suite à la défaite de 1870 et à l’annexion de l’Alsace et de la Moselle, la France établit une ligne de fortifications pour protéger sa nouvelle frontière. Le fort de Vaux fait partie des 43...
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    Pour ce second tome de la trilogie de Verdun, l'action se situe dans le fort de Vaux, il faut savoir que suite à la défaite de 1870 et à l’annexion de l’Alsace et de la Moselle, la France établit une ligne de fortifications pour protéger sa nouvelle frontière. Le fort de Vaux fait partie des 43 forts et ouvrages de la place fortifiée de Verdun construits à partir de 1873. Durant l’été 1915, suite à la décision du Général Joffre de renforcer l’artillerie sur le front, les canons présents dans les forts sont retirés. Les ouvrages perdent également leur garnison. A Vaux, il ne reste que deux canons de 75 mm sous tourelle. Fin mai 1916, le général Nivelle remplace au commandement de l’Armée de Verdun le général Pétain qui vient d’être nommé commandant du Groupe des Armées du centre. Il envoie le commandant Raynal prendre la direction du fort de Vaux quelques jours avant la grande attaque allemande du 1er juin 1916. Nous vivons avec les soldats les 6 jours de siège qui précéderont la reddition. Encerclée par les allemands, la garnison commandée par le commandant Raynal défend avec acharnement chaque mètre de galerie. Suite à une contre-attaque française qui échoue à libérer le fort faute de moyens suffisants, les défenseurs se rendent finalement le 7 juin, abandonnés de tous, exténués par les combats et vaincus par la soif. En effet, la citerne de l’ouvrage a été fendue du fait des bombardements incessants.

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