Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Après sa désertion pour fuir la première guerre et un passage révolutionnaire en Espagne, Matteo rejoint Petrograd bien décidé à mettre en pratique ses idées anarchistes.
Cela va être compliqué à l'image des combats fratricides en Russie.
Là encore, un scénario au service de dessins séduisant et d'une plume élégante.
Les personnages, leurs joies, leurs tristesses et leurs espoirs traversent la grande histoire ; ici la révolution bolchévique.
Une BD formidable.
Voici enfin la conclusion de cette série du grand Jean-Pierre Gibrat.
Si je ne parle que de cet album, je dirai que je le trouve assez sympa, ça conclue assez simplement toute cette histoire. Les personnages sont forts en caractères, les femmes sont brillantes et magnifiques.
La saga s'achève au début des heures sombres de l'histoire de la France pendant cette 2nde guerre mondiale. Pas beaucoup d'espoir, le moral n'est pas au beau fixe.
Enormément d'humanité, d'histoires dans l'Histoire. La guerre, les relations entre les personnages, les dialogues voire même les non-dits. Tout ça est bien présent.
Il serait idéal de pouvoir lire ou relire toute la saga d'une seule traite.
Que nous réserve JP Gibrat pour la suite ?
A l'occasion de la parution du tome 6, dernier de la série, j'ai relu tous les tomes de Mattéo pendant le week-end. Quelques heures de lecture donc! Le tome 1 met bien en place la petite vie tranquille du héros de l'histoire dans le sud de la France près de Collioure et celle de Juliette, la fille dont il est amoureux. Il s'engage au côté de son pays d'adoption pour briller aux yeux de sa belle alors qu'en tant qu'étranger, il n'y était pas obligé. Un bon opus, de beaux dessins (j'adore Jean-Pierre Gibrat), un scénario intéressant. J'ai préféré Le sursis et surtout Le vol du Corbeau mais cette série se laisse lire. Elle reprend l'histoire européenne de 1914 à 1940 à travers les yeux de Mattéo, dont les parents espagnols avaient émigré en France.
Dernier volume de la saga de Jean-Pierre Gibrat, ce "Mattéo", sixième
époque, vient clore une épopée qui a débuté en 1914. On aura donc suivi
ce personnage de la Première à la Seconde guerre mondiale...
Mattéo est atypique, pacifiste, embringué un peu malgré lui dans des
conflits qui le dépassent, sujet à des passions dévorantes... On le
retrouve à Collioure, emprisonné dans la Citadelle, pas pour longtemps.
Libéré, il retrouve son vieil ami Paulin puis décide de partir à la
recherche de son fils, Louis, engagé et prisonnier à Sedan.
Retrouver Mattéo mais aussi Juliette, Amélie est un plaisir, un peu
particulier puisque c'est la dernière fois. L'émotion est bien présente
et les pages tournent jusqu'à une fin qui vient trop vite, silencieuse
et finalement ouverte.
Le plaisir de retrouver le dessin de Gibrat est toujours là lui aussi.
Des ambiances inégalables, des décors, les personnages identifiables, le
trait fin et délicat, les couleurs ... C'est Gibrat !
Voilà, c'est fini... Si tu découvres cette série, tu as l'occasion en 6
tomes de découvrir un personnage attachant qui traverse une époque
historique bien particulière. Une épopée humaine indispensable.
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Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
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