"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Épilogue des aventures de Yaya
La jeune Yaya s'est embarquée dans de sacrées galères.
Elle est entourée de Pipo, son oiseau préféré, et de Tuduo, un petit orphelin pas gâté par la vie. En pleine guerre sino-nippone au siècle dernier, elle a été séparée de ses parents au cours de bombardements. Elle sait que ses parents fuyaient leur ville vers Hong Kong et part la fleur au fusil pour les retrouver sans bien savoir où se trouve Hong Kong.
En parallèle, Zhu est un odieux personnage qui kidnappe des enfants, les maltraite, et leur apprend à voler pour lui. Il avait d'ailleurs le pouvoir sur Tuduo avant que celui-ci ne croise Yaya.
Conscient des richesses que pourraient lui apporter Yaya par rançon, il se met à leurs trousses.
Véritable course poursuite...
On oublie plus facilement l'aspect historique du récit dans les deux derniers tomes de cette intégrale, pour se concentrer plus sur la tension même des aventures de la jeune fille et des personnes qui l'entourent.
Les couleurs pastel sont très agréables et donnent une douceur et une sérénité à ce monde de brut.
Belle découverte, qui a également beacoup plu à mes 2 filles (9 et 11 ans).
YaYa est le nom du doudou préféré de ma fille.
Comme quoi, tout peut mener la curiosité à ouvrir un livre.
J'ai eu plaisir à découvrir cet album, même si je garde un sentiment un peu mitigé lié à cet entre deux - réaliste mais hautement improbable, voire même un peu onirique (YaYa a le pouvoir de communiquer avec son pigeon domestique, Pipo, mais également avec les autres animaux, c'est un fait, elle est la seule, ça lui semble normal, ce n'est pas du tout expliqué, donc ne cherchons pas plus...).
On est en présence d'un récit plutôt réaliste, en 1937, la Chine est assaillie par les japonais, c'est la Guerre. Shanghai est bombardée et la famille de YaYa cherche à rejoindre Hong Kong pour se mettre à l'abri.
YaYa est plutôt inconsciente du contexte. Ce qui l'interesse, c'est le concours de piano qu'elle devait passer le lendemain et qui n'aura pas lieu, puisque la fuite est organisée.
Têtue, elle fugue le matin, pour passer son concours, se disant qu'elle rejoindra ses parents en temps voulu pour embarquer sur le bâteau...
La vie n'est pas idyllique, et elle se retrouve confrontée à la bassesse humaine, le vol de marchandises - profitant de l'abandon des habitations, le rapt d'enfants, leur exploitation...
Tuduo, un jeune garçon acrobate, dans la même mouise qu'elle, sera sa bonne étoile et tentera de l'accompagner jusqu'à Hong Kong pour rejoindre ses parents qui la croient morte.
Suspens... Il va falloir que je me procure les tomes suivants.
Les couleurs de ce manhua (bd chinoise, scénarisée par un francophone) laissent une impression de chatoiement, bien que les planches de bombardements ou de nuit, très présentes, soient plutôt sombres, le dessin reste assez enfantin mais ne lésine pas dans les détails de décors, assez réaliste finalement, la cible visée est à mon sens 10-12 ans. Ça se lit assez vite.
Ça devrait plaire à ma fille - au delà de l'homonymie avec son doudou :).
*JEUNESSE - BD
2016 – Lohita qui vit en Inde au milieu des éléphants reçoit une lettre de sa grand-mère Lucia. Celle-ci lui raconte son histoire. Une enfance faite de drames, de lions et d’amitié.
Suite à 2 tragédies au sein du cirque où la petite Lulu a grandi, l’espoir de devenir dompteuse à son tour se termine. Alors que son père veut l’envoyer en pension, Lulu embarque sur un cargo en direction de l’Afrique du Sud bien décidée à aller y chercher des lionceaux.
Arrivée là bas, un nouveau coup dur la frappe mais elle y fait la connaissance de Nelson un petit garçon noir qui va la prendre sous son aile et lui faire découvrir l’apartheid.
Une histoire pleine de promesses mais qui à mon grand désarroi ne finit pas. Ce n’est que le 1er tome et on reste forcément sur sa fin… On a envie d’acheter le 2ème tome qui devrait être le dernier à ce que j’ai pu lire sur internet mais je n’y croirai que lorsque je le verrai tant l’histoire se prête à de riches développements. A moins que cette aventure ne s’achève et que l’on en suive d’autres de Lulu ou de sa petite fille Lohita.
Quelque chose me dit que dans la suite, la petite Lulu ne voudra plus ramener de lion après les avoir vu à l'état sauvage ni devenir dompteuse comme ses parents mais qu'elle dérivera sans doute vers un métier qui l'amènera à en défendre la cause et s'en occuper là bas.
De jolies illustrations (la couverture dans ces tons bleutés est magnifique) de la même veine que les superbes « carnets de Cerise » puisqu’il s’agit de la même illustratrice.
Un bon 1er tome, des personnages sympathiques, des animaux sauvages et un pan de l’histoire de l’Afrique du Sud touchée par le racisme (prénom du petit garçon assez significatif...), une bonne BD en perspective.
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