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James Crumley

James Crumley
James Crumley est né au Texas en 1939. Il sert deux ans dans l'armée, aux Philippines, puis continue ses études et sort diplômé de l'Université de l'Iowa. Au milieu des années 1960, il part vivre et enseigner dans le Montana, un État qu'il ne quittera plus. Il y côtoiera notamment Richard Hugo e... Voir plus
James Crumley est né au Texas en 1939. Il sert deux ans dans l'armée, aux Philippines, puis continue ses études et sort diplômé de l'Université de l'Iowa. Au milieu des années 1960, il part vivre et enseigner dans le Montana, un État qu'il ne quittera plus. Il y côtoiera notamment Richard Hugo et James Lee Burke. Il décéde le 17 septembre 2008, à Missoula.

Avis sur cet auteur (14)

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    Couverture du livre « La contrée finale » de James Crumley aux éditions Editions Gallmeister

    Julien Leclerc sur La contrée finale de James Crumley

    James Crumley (1960-2008) fait partie des grands noms du polar américain. L’un des ses personnages clés est Milo Milodragovitch, détective privé (plus ou moins) en retraite qui tient désormais un bar. Il se retrouve d’un meurtre et embarqué dans une histoire qui ne cesse de la mettre à...
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    James Crumley (1960-2008) fait partie des grands noms du polar américain. L’un des ses personnages clés est Milo Milodragovitch, détective privé (plus ou moins) en retraite qui tient désormais un bar. Il se retrouve d’un meurtre et embarqué dans une histoire qui ne cesse de la mettre à l’épreuve.
    Le plaisir du polar se retrouve dans la force du personnage principal et dans la langue de l’auteur. Voici un exemple d’une réplique de Milo Milodragovitch : » Pour un gars qui a commencé la journée en se faisant salement tabasser, et qui l’a finie dans une cellule avec deux psychopathes, je ne me porte pas trop mal. » Cette phrase, comme tant d’autres, permet de saisir la détermination teintée d’humour de cet homme qui se voit vieillir au cours de sa dernière enquête. Son passé, ses failles, ses remords refont surface et montrent tout ce qu’il fuit en se lançant dans des aventures où il joue sa vie.

    Progressivement, l’enquête se pare d’une certaine mélancolie et rend encore plus attachant et complexe le protagoniste. Milo Milodragovitch voyage beaucoup dans les Etats-Unis et James Crumley parvient à nous faire sentir les ambiances respectives des villes et des territoires. Un livre dense et très touchant sur la fatigue qui s’empare d’un homme.

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    Couverture du livre « Folie douce » de James Crumley aux éditions Gallimard

    bulle.noire sur Folie douce de James Crumley

    De retour dans le Montana, CW Sughrue se voit bien détective retraité. C'est sans compter sur son ami psychiatre Will MacKinderick qui lui demande d'enquêter sur un vol de documents confidentiels dans son cabinet. Quand les cadavres commencent à pleuvoir, Sughrue comprend qu'il a mis les pieds...
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    De retour dans le Montana, CW Sughrue se voit bien détective retraité. C'est sans compter sur son ami psychiatre Will MacKinderick qui lui demande d'enquêter sur un vol de documents confidentiels dans son cabinet. Quand les cadavres commencent à pleuvoir, Sughrue comprend qu'il a mis les pieds dans un drôle de guêpier.

    Les éditions Gallmeister en finissent avec les rééditions des romans de James Crumley retraduits pour l'occasion par Jacques Mailhos. Ce "folie douce"a la particularité d'être le dernier roman écrit par Crumley, Un roman qui sent la fin, celle de Sughrue d'abord qui donne l'impression de livrer un ultime combat.

    Anti-héros parfait, CW Sughrue ressemble étrangement à son créateur. Vétéran du Viêt-Nam, un penchant pour l'alcool, les drogues et les femmes, surtout les vénéneuses, autant d'ingrédients bien présents dans cet ultime récit de Crumley mort en 2008.

    Petit bonus de ces rééditions, après Aude Samama, Rabaté ou Baudoin, c'est au tour d'Hugues Micol (Agughia, Black-out...) de placer ici et là, au fil du récit, quelques illustrations de bon aloi : Un apport que j'ai particulièrement apprécié !

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    Couverture du livre « Le dernier baiser » de Thierry Murat et James Crumley aux éditions Gallmeister

    caro manil sur Le dernier baiser de Thierry Murat - James Crumley

    roman noir
    ce livre écrit dans les années 70 respire les seventies !
    Cigarettes, whisky et petites pépées. Tous les personnages masculins sont tout le temps ivre ... Jusqu'au chien ! D'ailleurs ce roman est sorti dans une autre édition sous le titre "le chien ivre" : un gros bouledogue...
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    roman noir
    ce livre écrit dans les années 70 respire les seventies !
    Cigarettes, whisky et petites pépées. Tous les personnages masculins sont tout le temps ivre ... Jusqu'au chien ! D'ailleurs ce roman est sorti dans une autre édition sous le titre "le chien ivre" : un gros bouledogue répondant au nom de fireball ...
    l'auteur ne manque pas d'humour, il m'est arrivé d'avoir des petits fous rire
    Amateurs des polars des années 70, foncez sur ce livre !

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    Couverture du livre « Le dernier baiser » de James Crumley aux éditions Gallimard

    Sevlipp sur Le dernier baiser de James Crumley

    Sughrue, détective privé, est embauché par l'ex-femme d'un romancier célèbre pour le retrouver. Elle n'est pas très inquiète ; elle sait qu'il fait le tour des bars mais elle se fait du souci, parait-il, pour sa santé.
    Nous voilà partis dans un roadtrip. L'alcool coule à flot, il y a beaucoup...
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    Sughrue, détective privé, est embauché par l'ex-femme d'un romancier célèbre pour le retrouver. Elle n'est pas très inquiète ; elle sait qu'il fait le tour des bars mais elle se fait du souci, parait-il, pour sa santé.
    Nous voilà partis dans un roadtrip. L'alcool coule à flot, il y a beaucoup de méchants, une adolescente qui a disparu, de la castagne et des femmes qui se mettent en travers de la route.
    L'ambiance de l'Ouest américain, les années 70, le style et l'histoire sont dignes d'un grand roman noir. Les dialogues sont savoureux et font le sel de ce polar. J'ai vraiment passé un bon moment.