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J'ai lu "si par une nuit d'hiver un voyageur" voilà 35 ans et j'ai adoré ce livre. J'ai voulu le relire mais le dit livre étant dans un carton de déménagement, je l'ai donc racheté. Deux ans après ce rachat je le prends dans mes mains pour le lire et stupeur, je vois que le titre a été amputé pour devenir "si une nuit d'hiver un voyageur". Il manque quelque chose. Je ne m'en étais même pas rendu compte à l'achat. Je lis le livre et... et bin j'ai pris un coup de vieux ! Certes l'histoire est la même. L'auteur qui s'adresse au lecteur et le fait courir après des livres dont il n'a que des parties. Ce que je trouvais drôle et palpitant voilà 35 ans devient maintenant ennuyeux et même long par endroits. Pourtant c'est un livre original et j'aime complètement l'idée. Bref, une relecture agréable mais sans plus même si je persiste à dire que ce livre est génial.(Idéal pour une première lecture car surprenant mais pas pour une relecture)
Méditations d'un homme âgé couché sur un transat dans son jardin. Tout en esprit de délcatesse et de sagesse, peut-être le meilleur livre du Grand auteur Italien.
C’est l’histoire d’un Lecteur qui commence à lire le dernier roman d’Italo Calvino, intitulé « Si par une nuit d’hiver un voyageur », mais qui réalise, au bout du premier chapitre, que son exemplaire souffre d’un problème d’édition. Il retourne à la librairie pour se plaindre, choisit un autre livre en échange, et rencontre une Lectrice qui a eu le même problème que lui. Chacun de son côté entame ce deuxième roman et, rebelote, à nouveau un problème d’impression, etc etc…
Au total, on découvre ainsi dix récits, ou plutôt dix débuts de romans qui s’arrêtent chaque fois abruptement. Entre chacun d’eux, douze chapitres « fil rouge » dans lesquels on suit Lecteur et Lectrice, qui vont de découvertes en péripéties entre maison d’édition et séminaire universitaire, et rencontrent des professeurs, des traducteurs, des plagiaires et des faussaires aux quatre coins du monde.
« Si par une nuit d’hiver un voyageur » n’est donc pas un roman, mais un livre fait de fragments de romans, mais aussi de mises en abyme vertigineuses, d’imaginaire kaléidoscopique et de réflexions parfois visionnaires sur tous les plaisirs, métiers et dérives liés au livre : lecture, écriture, traduction, inspiration, plagiat, censure.
Un livre de livres, un méta-livre, une démonstration de style virtuose, à laquelle Italo Calvino a manifestement pris du plaisir, s’amusant à balader le Lecteur et la Lectrice, mais aussi les lecteurs et lectrices qui ne se trouvent pas entre les pages de son livre mais le tiennent dans leurs mains.
La question fondamentale : le lecteur, en l’occurrence la lectrice que je suis, a-t-elle pris autant de plaisir à cette lecture que l’auteur ?
La réponse, vaguement honteuse vu l’engouement majoritaire : non, ou très peu. Le début était emballant, mais mon enthousiasme s’est très vite éteint pour se transformer en ennui profond. J’ai tout lu, jusqu’au bout, même si je me demandais à quoi bon lire ces débuts de récits dont je ne connaîtrais jamais la fin.
Trop intellectuel et cérébral pour moi (et pourtant c’est ce que je cherche dans mes lectures : nourrir mon cerveau), ce livre est certes un tour de force, mais il n’a suscité chez moi que des émotions négatives, entre ennui et frustration. Un exercice de style dont le sens et l’intérêt m’ont échappé, brillant mais pas séduisant.
Le Lecteur (avec un grand « l'» qui est un des personnages principaux du livre) entreprend la lecture d'un roman intitulé « Si (par) une nuit d'hiver un voyageur » d'un certain Italo Calvino. Après une trentaine de pages, l'histoire s'interrompt et recommence depuis la page 17. Cette erreur de brochage qui interrompt l'histoire juste au moment où elle devenait intéressante frustre le Lecteur (et nous par la même occasion) qui retourne à la librairie échanger son exemplaire. Là il rencontre la Lectrice, non dépourvue de charme, elle aussi confrontée au même problème. Les explications du libraire sur l'erreur de la maison d'édition due au mélange de feuillets et de couverture les mènent à un roman polonais intitulé « Loin de l'habitat de Malbork » sensé être le bon titre et la suite de la lecture qu'ils ont tous les deux entreprise. Après un échange de n° de téléphone, le Lecteur et la Lectrice retournent à leur roman. Mais ils se rendent vite compte que le nouveau roman reçu n'est pas la suite du premier mais une toute autre histoire. Pas trop grave car il est tout aussi prenant. Mais là aussi ils constatent que l'histoire s'arrête d'un coup pour laisser la place à des pages blanches.
Le Lecteur toujours à la recherche de la suite entamera ainsi pas moins de 10 incipit romanesques de genres différents, tous interrompus pour une raison quelconque. Une aventure dont le principal moteur est la Lectrice et qui l'amènera, entre autres, à la rencontre d'un éditeur, d'un écrivain, d'un professeur, d'un groupe de révolutionnaires et sur les traces d'un traducteur frauduleux.
Mais c'est surtout à nous lecteurs que l'auteur s'adresse dans cette métafiction en offrant une réflexion sur la lecture et ses mécanismes, sur le plaisir qu'elle offre, ici d'ailleurs comparée au plaisir sexuel, sur le rôle de l'écrivain, sur l'infinité des attentes, interprétations et émotions qu'un roman suscite en fonction de celui ou celle qui le lit et les sources possibles et intarissables d'un auteur.
Un roman qui nous rassure sur l'inépuisabilité de la littérature.
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