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Isabelle Sorente

Isabelle Sorente

Isabelle Sorente est une écrivaine française née le 11 septembre 1970. Après un passage à Polytechnique et une spécialisation dans l’aviation civile, elle devient d’abord fonctionnaire au ministère des Transports. Ayant été elle-même boulimique pendant près de 10 ans, elle traite le sujet de l’ad...

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Isabelle Sorente est une écrivaine française née le 11 septembre 1970. Après un passage à Polytechnique et une spécialisation dans l’aviation civile, elle devient d’abord fonctionnaire au ministère des Transports. Ayant été elle-même boulimique pendant près de 10 ans, elle traite le sujet de l’addiction dans son premier roman, L, paru en 2001. Isabelle Sorente s’intéresse à la spiritualité, qui est, avec les questions de l’inassouvissement et de la métamorphose, l’un des thèmes récurrents de ses textes. En parallèle à sa carrière d’auteure, elle est la cofondatrice de la revue RAVAGES et du magazine Blast. Elle a également été chroniqueuse pour la radio.

Les livres d’Isabelle Sorente sont de différents genres. Romans, essais, nouvelles, mais aussi pièces de théâtre (Hard Copy en 2002 et Gilles de Rais en 2004) : l’écrivaine explore différentes possibilités littéraires. Ancrés dans leur époque, les écrits d’Isabelle Sorente s’appuient pour la plupart sur des phénomènes contemporains tels que le racisme ou l’emprise de la productivité.

Articles en lien avec Isabelle Sorente (2)

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    #Partenariat : Une belle journée à Manosque pour une seule passion, le livre.

    Une belle journée à Manosque, comme un été indien littéraire, la rencontre de deux femmes,deux ambiances, deux styles, deux visons pour une seule passion, le livre : Delphine de Vigan et Anne-Marie Garat, aux Correspondances de Manosque Découvrez le reportage de Christophe Robert, fidèle lecteur et explorateur de la rentrée littéraire 2015

  • La rentrée littéraire 2013 sur lecteurs.com ? La parole aux Explorateurs
    La rentrée littéraire c'est aussi sur lecteurs.com

    L’idée a germé en juin : pourquoi lecteurs.com, qui compte plus de 200 000 dévoreurs de livres avertis, n’aurait pas son mot à dire sur la rentrée qui s’annonçait ? L’enthousiasme aidant, épicé d’un petit grain de folie, l’aventure a commencé. D’abord, un appel à candidature a été lancé via le site et les réseaux sociaux, qui a vu des réponses fuser sur-le-champ. Il a fallu être impitoyable pour sélectionner 21 participants parmi les passionnés.

Avis sur cet auteur (38)

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    Couverture du livre « La faille » de Isabelle Sorente aux éditions Folio

    Laetitia LOCHARD sur La faille de Isabelle Sorente

    Chronique #ExploLecteurs
    Le début du livre est aussi la fin de l'histoire, la mort de VDA, le mari de Lucie lors d’une manifestation, Lucie qui s’accuse d’en être la cause et Mina son amie qui l’écoute sans intervenir voilà les premières pages du roman d’Isabelle Sorente. Ensuite, on remonte le...
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    Chronique #ExploLecteurs
    Le début du livre est aussi la fin de l'histoire, la mort de VDA, le mari de Lucie lors d’une manifestation, Lucie qui s’accuse d’en être la cause et Mina son amie qui l’écoute sans intervenir voilà les premières pages du roman d’Isabelle Sorente. Ensuite, on remonte le temps à travers le regard de Mina la narratrice, cela commence part sa rencontre l’année du bac, vivant dans le même immeuble, Mina va donner des cours particuliers à Lucie, leur amitié est née, mais elle sera de courte durée, Lucie aura une amourette avec un garçon qui finira mal et sa mère décidera de la changer d’école– 1ère séparation - elles se retrouvent quelques années plus tard, Mina est écrivaine et Lucie passe des castings pour être comédienne. De nouveau séparées, elles se retrouvent, mais ce n’est plus la Lucie qui fascinait tant Mina qui se présente à elle 5 ans plus tard, mariée sans enfant et attente de pelade, elle a perdu son dynamisme, a vieilli trop vite. Mina se pose des questions que s’est- il passé pour que Lucie subisse un tel retournement ? Au bout de quelque temps Lucie ose se confier à Mina, sa vie avec VDA, son influence sur elle, sa facilité à trouver la faille des gens. Comment Mina et Lucie vont-elles sortir de cette nouvelle épreuve ?

    La construction du livre ne m’a pas laissé indifférente, 3 parties de 2 ou 3 chapitres. Chaque partie représente une tranche de vie de Mina et Lucie et débute par des retrouvailles, car Lucie a fui ou ne donne plus de nouvelles. La deuxième partie est la plus intense du livre. L’histoire monte crescendo et le dernier chapitre de cette partie est fort en émotion, depuis le début l’auteur réussi à me donner envie de continuer à lire pour découvrir cette histoire tout en égrainant quelques indices à travers la vie de chaque protagoniste, j’ai eu l’impression que c’était la fin de l’histoire Lucie se confie, se dévoile et souhaite rebondir, repartir vers de nouveaux horizons, mais cela ne pouvait s’arrêter là, car on ne sait toujours pas ce qui est arrivé à VDA.

    La dernière partie nous révèle les secrets, les manigances de chacun, les raisons de leurs agissements. J’ai apprécié l’écriture du livre qui est fluide et qui se lit assez vite malgré la longueur des chapitres entre 80 et 100 pages. A la fin de la deuxième partie, j’aurais écrit que c’est l’histoire d’une vengeance d’une femme bafouée, humiliée, mais à la fin du livre, je dirais que chaque personne à une faille, celle qui peut faire basculer notre vie, notre être, notre âme, chacun essaie de la cacher, mais il y a toujours une personne qui la trouvera et qui s’en servira, telle est la trame de ce roman.

    Ce livre m’a beaucoup touché, l’histoire est fascinante et l’auteur a su me transmettre les sensations des héroïnes, leurs douleurs, leurs interrogations, tout en gardant du mystère jusqu’au bout.


    Le rendez vous de la page 100 :
    En lisant la 4ème de couverture, je fus déçue du peu d’information sur l’histoire, mais en même temps, je réalisai que cette phrase énigmatique m’avait donné très envie d’en savoir plus et c’est avec délice que je me suis plongée dans ce roman. La fin du 1er chapitre m’a entraîné sans m’en apercevoir jusqu’à la page 93. Les 1res pages commencent sur une scène où Lucie semble avoir un problème, elle s’en accuse et son amie Mina la narratrice ne semble pas vouloir la contredire ni intervenir. La suite du chapitre Mina évoque leur rencontre qui remonte à l’adolescence, les événements qu’elles ont subis cette année-là, l’année du bac. Le second chapitre jusqu’à la page 100 nous présent son mari, son histoire. Je sens que ce roman va me livrer ses secrets au compte-gouttes et qu’il va me tenir en haleine jusqu’au bout, car j’aimerais comprendre comment une femme dont le mari mort dans une manifestation – manifestation dont on ne connaît pas le sujet – peut s’accuser d’en être la cause, surtout quand on lit la description que Mina en fait à leur adolescence, peut-on changer autant ?

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    Couverture du livre « La faille » de Isabelle Sorente aux éditions Folio

    Caroline Jauneau sur La faille de Isabelle Sorente

    "Rendez-vous de la page 100 des explorateurs"

    Le livre est épais, plus de 500 pages mais dès le départ Isabelle Sorente sait nous mettre l'eau à la bouche en seulement deux pages. Un homme est mort, frappé à coups de poing américain lors d'une manifestation sur les champs Elysées. Cet homme...
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    "Rendez-vous de la page 100 des explorateurs"

    Le livre est épais, plus de 500 pages mais dès le départ Isabelle Sorente sait nous mettre l'eau à la bouche en seulement deux pages. Un homme est mort, frappé à coups de poing américain lors d'une manifestation sur les champs Elysées. Cet homme n'est autre que le mari de Lucie Scalbert la meilleure amie de Mina à travers laquelle nous est contée l'histoire. Qui est cet homme ? A ce stade de l'histoire rien ne nous est encore dit, puisque le récit enchaîne directement sur la rencontre des deux femmes durant leur adolescence. Lucie est d'une beauté à faire pâlir de jalousie toutes les filles et même la studieuse Mina qui a sauté deux classes et donnent des cours particuliers à Lucie sur demande de la froide et placide Madame Scalbert. Tel est le point de départ de leur rencontre, rencontre et amitié qui sera renforcé par des histoires d'amourettes de jeunesse autour des frères Grunberg. La vie sentimentale de Lucie qui nous est conté à travers les yeux de Mina commence par un premier drame et semble s'annoncer sombre. Jalousie, mensonge, manipulation quoique encore implicites, sont pourtant dès le départ entre les lignes du texte dont l'objet central nous est donné en quelques mots à la première page: La relation de Lucie avec un pervers narcissique. Arrivée à la page 100, le cadre est donc posé, le roman sera psychologique et s'annonce un brun sulfureux. Isabelle Sorente nous offre ici un texte remarquablement écrit dont on peine à décrocher tellement l'histoire prend aux tripes dès les premières pages. Le style y est simple mais l'originalité y est aussi présente, notamment à travers la forme des dialogues rapportés se mêlant au texte narratif pouvant quelque peu surprendre au départ.

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    Couverture du livre « 180 jours » de Isabelle Sorente aux éditions Lattes

    Arnaud Buissonin de DES LIVRES ET DES HOMMES sur 180 jours de Isabelle Sorente

    Avec 180 jours, le plus beau roman de la rentrée Lattès, Isabelle Sorente nous plonge dans l'enfer des élevages industriels porcins. Indigné et empathique à la fois, le regard de l'auteur s'incarne dans une plume lyrique et inspirée avec laquelle le lecteur vibre à l'unisson. Claque salutaire,...
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    Avec 180 jours, le plus beau roman de la rentrée Lattès, Isabelle Sorente nous plonge dans l'enfer des élevages industriels porcins. Indigné et empathique à la fois, le regard de l'auteur s'incarne dans une plume lyrique et inspirée avec laquelle le lecteur vibre à l'unisson. Claque salutaire, qui dessille et force à penser autrement, 180 jours contient en son sein un précieux trésor : le récit d'une amitié aussi imprévisible qu'intense.

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    Couverture du livre « 180 jours » de Isabelle Sorente aux éditions Lattes

    Valérie Vunck sur 180 jours de Isabelle Sorente

    Critique d'une exploratrice de la rentrée littéraire.
    Elevage industriel dit "La Source" - 8 bâtiments (A = Conception = début du processus / B = Gestation / C = Maternité / D = Post-sevrage / E et F = engraissement / G = Embarquement = fin du processus) - 180 jours = durée de vie d'un porc de...
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    Critique d'une exploratrice de la rentrée littéraire.
    Elevage industriel dit "La Source" - 8 bâtiments (A = Conception = début du processus / B = Gestation / C = Maternité / D = Post-sevrage / E et F = engraissement / G = Embarquement = fin du processus) - 180 jours = durée de vie d'un porc de sa naissance à sa mise à mort à l'abattoir (dit "l'Outil").
    Quand Martin Enders, professeur d'université, se voit confier par son directeur et ami la mise en place d'un séminaire relatif à l'élevage industriel de porcs, il est à cent lieues de penser que son intrusion dans ce milieu très fermé et gardé secret va changer sa vie du tout au tout.
    S'étant lié d'amitié avec le chef-porcher Camélia, il va très rapidement se rendre compte qu'il est impossible de sortir indemne de ce genre d'usine "vivante" où hommes et animaux peuvent facilement tomber dans la folie... car qui des deux est réellement l'animal ?
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    Ecrit un peu dans le style de Proust (j'entends par là le fait que, même s'il est ponctué, le texte est écrit toujours en continuité, même au niveau des dialogues) et donc parfois un peu perturbant, j'ai adhéré totalement à cette histoire qui nous fait entrer au coeur même de notre réalité consommatrice : peu amatrice de viande, je ne regarderai quand même plus de la même façon ma tranche de jambon !!!
    Ici, nous nous retrouvons au coeur même du problème, avec les sensations exacerbées des ouvriers, mais également avec celles des animaux. Ces bâtiments industriels où sont stockés les porcs m'en rappellent malheureusement d'autres, et ça fait peur !
    Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, nous sommes pris dans l'engrenage, impossible de faire marche arrière : nous faisons partie intégrante de la trame du roman.
    A lire de toute urgence pour nous rappeler que ce que nous mangeons était bien vivant avant d'arriver dans notre assiette et que nous devrions y apporter beaucoup plus de respect.

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